ReadChapitre 24: Le conseil from the story La demie-sœur retrouvée - Le Seigneur des anneaux by Allyforever12 (Claudia) with 3,447 reads. fanfiction, aragorn
Le soldat qui tenait la tour poussa un cri de déférence, un soulagement palpable sur ses traits à l’arrivée de ces compagnons capables de faire basculer le champ de bataille. Et c’est comme si leur entrée signifiait une présence inquiétante, car tout devint soudainement sinistrement silencieux. Les bruits de combat et les bruits d’épées se sont arrêtés, comme s’ils n’avaient jamais existé. Les protecteurs d’Anatol ont tous levé la tête, dans l’attente et la joie, comme un tournesol vers le soleil brillant, tandis que les intrus regardaient en arrière, alarmés et choqués. Là-bas, du haut des collines vertes, seul le bruit des sabots contre la terre grondait à leurs oreilles alors que des chevaliers à l’armure d’argent se ruaient vers le château. Et lorsque le visage qui menait les chevaliers fut visible de plus près, toute la tension dans le corps de Max qui comprimait ses nerfs disparut immédiatement. Il était de retour. Pourtant, ce retour était loin de leur première rencontre ; il marquait un sentiment différent en elle… Cela semblait des mois alors que cela ne faisait que trois semaines que Max avait vu sa silhouette pour la dernière fois, dévalant maintenant les pentes comme s’il était capable de surmonter n’importe quel défi. Et elle le croit à juste titre. Alors qu’elle l’observait réduire la distance entre les portes et son cheval, elle a senti quelque chose vibrer dans son cœur. L’un celui de sa présence lui apportant la sécurité, et le second celui de la honte d’avoir échoué à protéger leur maison. “… Je suppose que des invités sont venus pendant notre absence.” Riftan regarda les chevaliers vêtus de noir depuis son majestueux destrier alors qu’il arrivait près de la bataille qui avait cessé. Le vent soufflait sur ses cheveux, les mèches sombres dansant autour de ses yeux qui s’étaient amincis comme une bête… et une bête enflammée, sur le point de dévorer ceux qui se tenaient sur son chemin. Alors qu’un silence inconfortable s’installait, il a soudainement lancé “Comment appelle-t-on les invités qui ne sont pas conviés ?” Il a ensuite levé la main, et les Chevaliers Remdragon derrière lui ont lentement entouré les ennemis en cercle. L’un d’eux dit “Des briseurs de portes, chef.” “Plutôt des voleurs.” a craché un autre. Les chevaliers se sont rassemblés autour des intrus abasourdis tout en échangeant des mots, et ce n’est qu’ensuite qu’ils ont empêché leurs chevaux d’avancer lorsqu’ils ont pris leur place. Max observait silencieusement la confrontation de là où elle était. Il y a quelques instants à peine, ces mêmes intrus se jetaient sur eux avec frénésie, au sommet de leur confiance. Maintenant, comme s’ils étaient submergés par un sentiment d’oppression de la part des chevaliers Remdragon nouvellement arrivés, ils ne bougeaient même pas d’un pouce. “Vous osez venir sur mes terres et semer le désordre… alors permettez-moi d’écrire sur vos pierres tombales “Louange aux ignorants et aux vaillants qui n’ont pas chéri leur vie”.” C’est magnifique je trouve mdr Ses mots n’ont été prononcés qu’à voix basse, mais le vent qui les a portés à leurs destinataires leur a donné des frissons. Le bruit d’une épée que l’on tire lentement de son fourreau, comme s’il prenait son temps, a soudain fait pâlir le visage des intrus. L’homme qui s’était annoncé comme “Rob Midahas” a alors précipitamment posé son épée dans le but de désamorcer la confrontation et a crié. “Je, je suis le Seigneur Rob Midahas, le souverain de Kai’Sa à Libadon !” “…Seigneur ?” Riftan s’arrêta et haussa un de ses sourcils sombres. En voyant la réaction de Riftan, Rob a pu reprendre un peu d’assurance et a relevé le menton, déclarant avec défi. “Ces hommes…” il a commencé à faire un geste vers Ruth et les chevaliers. “…ont commis un manque de respect en questionnant mon identité et en refusant notre entré ! Une petite dispute a eu lieu pendant le processus. C’est tout ce qu’il y a à dire !” “Une petite dispute, tu dis….” La réponse de Riftan est venue dans une voix lugubre tandis que son regard passait sans hâte sur les gardes blessés au sol et sur les portes qui protégeaient autrefois son domaine, maintenant en ruines. Le visage de Rob se durcit sensiblement. “Je m’excuse de ne pas avoir contrôlé ma colère et ma réaction excessive. Donc… laissons, laissons tomber cette histoire. Vous ne voudriez pas… aggraver la situation, non plus. Donc…” “Je suppose que cela signifie la guerre.” Sa voix calme les a froidement balayés. Riftan a souri, claquant des dents comme un loup féroce, et a lentement fait avancer son cheval vers Rob Midahas. Les chevaliers s’écartèrent pour ouvrir la voie à leur chef et même s’il entrait dans le domaine des ennemis, il n’y avait pas un soupçon d’hésitation ou de méfiance sur le visage de Riftan. Il continua à parler tranquillement et sereinement, si bien que cela semblait monotone à leurs oreilles. “Vous avez amené des soldats et attaqué la porte du château… c’est une déclaration de guerre évidente. En retour, et après vous avoir tranché la gorge, je courrai sur vos terres, j’abattrai les murs de la ville et je transformerai tout ce que je verrai en ruine.” Rob Midahas sentit son cœur dans sa gorge. “Êtes-vous en train d’insinuer que vous allez rompre l’accord de paix entre les sept pays ? Si… si vous faites cela, le roi de Libadon ne vous accordera pas son pardon !” “Dès que tu as brisé les portes de mon château, tu n’étais plus protégé par l’accord.” C’est pas faux, si tu cherches la merde, tu dois t’attendre à la trouver À cette déclaration désinvolte de vengeance, même Max a senti la chair de poule se répandre sur son corps et elle a inconsciemment serré plus fort l’avant-bras des gardes. Le visage de Riftan était étrangement calme. Pourtant, la sérénité qui régnait devant elle était étrange, comme le calme avant une tempête.
texteintégral de Ancien Testament :: Le Pentateuque :: Exode :: chapitre 34. 34:1 L'Éternel dit à Moïse: Taille deux tables de pierre comme les premières, et j'y écrirai les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées.. 34:2 Sois prêt de bonne heure, et tu monteras dès le matin sur la montagne de Sinaï; tu te tiendras là devant moi, sur le sommet de la montagne.
20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 2052 Titre Le Seigneur Sans Visage Auteur Viviane Moore Édition Castor Poche Flammarion Août 2006 Genre Roman Historique Thème Principal Meurtre dans un château des apprentis écuyers à la recherche de la vérité vont essayer de trouver le criminel en surmontant des épreuves Natation, Tir à L'arc, Combat corps à corps combats d'épée, de pelle en fer … Mais attention, il ne faut pas soupçonner des personnes sans preuves ...car cela peut tourner en drame. Résumé C'est l'histoire d'un apprenti se nommant Michel de Gallardon qui vit au château de Roche-Guyon pour devenir chevalier. Mais un jour, dans une épreuve de natation , il sauve un autre apprenti nommé Thomas qui s'est pris l'épaule dans un tronc d'arbre. Il deviennent alors amis. Quelques jours plus tard , le maître d'armes indique à ses élèves d'aller servir » Morgane, c'est la châtelaine. Le seigneur est revenu au château après deux ans de croisades mais on ne l'a jamais aperçu depuis son retour à Roche-Guyon. D'après les rumeurs, on dit qu'il est devenu fou. Morgane est en danger et c'est aux apprentis de la convaincre de partir. Dans le donjon où vivait Morgane, on entendait régulièrement des hurlements, des cris de douleurs. Un jour, il y eut deux morts dans le château le maître d'armes était tombé de sa fenêtre. Etait -ce un accident , un suicide ? ou quelqu'un l'aurait -il poussé? Et son serviteur qui fut retrouvé, mort, une fourche dans le ventre. ll n'y a pas de doute c'est un meurtre. Des personnes soupçonnaient le seigneur, d'autres accusaient son bouffon. Une enquête de plus pour Michel et Thomas . Un soir ,Thomas sortit prendre l'air , pendant que Michel dormait. Le lendemain matin, Thomas était absent à l'appel et quelque minutes plus tard ,il était retrouvé mort. Sans doute avait-il découvert le meurtrier? Michel fit le serment de trouver le coupable et sans plus attendre , il alla voir le seigneur. Il comprit pourquoi ce dernier ne se montrait pas Il était atteint de la lèpre. Tout s'explique, le bouffon voulait protégé son maître... Passage remarquable du texte Une fois le calme revenu, je fus désigné comme premier combattant contre le plus âgé et le plus lourd d'entre nous Hervé,celui que la curiosité avait poussé vers Thomas la veille au soir, un solide gaillard pesant bien ses cent kilos. Pour l'avoir vu combattre à plusieurs reprises, je savais qu'il valait mieux éviter ses coups. J'ôtai ma chemise, frissonnant dans l'air glacé , resserrai ma ceinture de cuir qui tenait mes braies et ôtai mes bottes et mes chausses pour rester pieds nus. Thomas me fit un clin d'œil d'encouragement et je m'avançai dans le cercle, attrapant la pelle que me tendait le maître. Nous nous faisons face Hervé et moi, le regard dur, les jointures blanchies sur le manche de bois . Pensant à dame Morgane , je levai ma pelle de fer et me mis à tourner lentement autour d'Hervé en attendant le signal du combat . -Aller! Fit simplement de Lulle. Le premier coup sur le nez me prit par surprise, La douleur était violente mais je me relevai et lui donnai un terrible coup sur le nez puis sur les fesses. Hervé sortit de la zone, il est donc éliminé. J'avais remporté la nasarde », j'étais le chef des apprentis. » Commentaire Ce passage est important car le vainqueur des combats peut diriger les apprentis lorsque le maître d'armes n'est pas présent. Il montre aussi que l'on peut gagner contre des plus grands que soi, c'est une question de stratégie et de volonté. C'est aussi la 1ère épreuve gagnée par Michel. Jugement critique personnel J'ai bien aimé ce livre car il y a beaucoup de suspense , de l'imagination ... Je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les enquêtes, l'action et le suspenses ... Ce livre n'est pas difficile à lire . J'ai bien aimé car il y a un lexique à la fin du livre pour les mots difficiles. Ce que je n'ai pas aimé, c'est que les chapitres ne sont pas nommés , il sont courts parfois, ils font une page et il y en a 41. Etienne J. 5D, le 20/10/2011 Viviane Moore, née en 1960 à Hong Kong, photographe, journaliste puis écrivain, est l'auteur de ce roman publié en Castor Poche chez Flammarion. J'ai bien aimé ce livre. On croit rapidement avoir percé le brouillard du suspense mais on découvre bien vite que l'on se trompe. Le héros quitte son château pour apprendre à manier les armes et devenir un homme, un vrai. Je m'identifie assez bien à cet adolescent car son désir est celui que devrait avoir tout adolescent. Le récit est bien construit de façon à nous envoyer sur de fausses pistes ou à jongler d'un coupable à l'autre. C'est aussi pour cette raison que j'ai bien aimé ce livre qui se lit aussi bien par les petits que par les grands. Extrait l'incipit " La peur a tant de noms. Et soudain, j’ai l’impression de les connaître tous épouvante, effroi, frayeur, horreur, panique, terreur… Ici, dans le château de la Roche-Guyon, elle est partout. Elle rampe le long des murs humides, fait grincer portes et planchers, hurler les chiens au chenil, trembler les femmes et murmurer les hommes. Elle est dans cette falaise et ce noir donjon qui la surplombe, dans ces souterrains qu’on dit mener aux Enfers. Ces souterrains où, en des temps reculés, parlaient les oracles. La peur est ici chez elle, comme la brume est à sa juste place sur l’étendue boueuse des marécages." Pierre-Louis, 5A le 03/032009 Publié par Etienne J, 5D, Pierre-Louis, 5e A - dans M
Chapitre21. L’homme tombe au milieu de Ma lumière et tient ferme grâce à Mon salut. Quand J’apporte le salut à tout l’univers, l’homme essaie de trouver des moyens pour entrer dans le courant de Ma restauration ; néanmoins, un grand nombre de gens sont emportés par ce torrent de restauration sans laisser de traces ; beaucoup se
Aller à la page 1, 2, 3, 4 AuteurMessageami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Lun 5 Avr - 2316 Rappel du premier message PREMIÈRE PARTIESAINT JOSEPH CONSIDÉRÉ PAR RAPPORT A DIEUINTRODUCTIONÂIsraÃl aimait Joseph plus que tous ses autres fils ».Gen., XXVII, de saint Joseph dans l'ordre de l'IncarnationPour arriver à se faire une idée des grandeurs de saint Joseph, il faut commencer par connaÃtre la place qui lui appartient dans l'ordre de l'Incarnation. Car l'Incarnation est la première et la plus parfaite des Å“uvres divines, dans laquelle se reflètent, comme dans un océan de beauté, les attributs de Dieu sa sagesse, sa justice, sa puissance et sa bonté. Aussi l'Incarnation est-elle la mesure de toute vraie gloire et de toute noblesse. Plus une créature se rapproche du Verbe incarné, plus est élevée la place qu'elle occupe dans l'ordre du monde une personne peut appartenir à l'ordre de l'Incarnation de deux manières intrinsèquement et extrinsèquement. Intrinsèquement, soit en réalisant en soi la substance même de l'Incarnation, soit en coopérant à la réalisation de cet auguste mystère. Le Christ, Notre-Seigneur, par le fait même de l'union hypostatique, réalise en lui ce chef-d'Å“uvre ineffable, étant, dans l'unité de personne, Dieu et homme tout appartient donc intrinsèquement et substantiellement à l'ordre de l'Incarnation. Il en est lui-même la raison d'être. La très sainte Vierge, sa Mère, appartient, elle aussi, intrinsèquement à cet ordre, non pas d'une manière substantielle, comme son Fils, mais par sa coopération réelle et vitale, ayant fourni, sous l'action du Saint-Esprit, son sang virginal pour former le corps du Verbe incarné.A cet ordre de l'Incarnation appartiennent extrinsèquement tous ceux qui ont contribué à mettre en relief ce mystère incomparable. Ce sont d'abord les Prophètes, les Apôtres et les Evangélistes, qui ont annoncé la venue du Christ ou qui l'ont prêché aux Gentils; les martyrs qui ont versé leur sang en témoignage de sa divinité; les ministres du Nouveau Testament, qui, par les sacrements de l'Eglise, continuent sa mission rédemptrice; enfin les fidèles, qui s'efforcent de reproduire en eux-mêmes l'image admirable de l' au-dessus de tous ces personnages, il en est un qui, par la mission toute spéciale qui lui fut confiée, se rattache plus intimement encore, bien que toujours d'une manière extrinsèque, au grand mystère de l'Incarnation. C'est saint Joseph, cet homme choisi par Dieu pour être l'Epoux de la Vierge Mère, de Celle qui, dans les desseins du ciel, ne devait concevoir le ,Verbe, qu'en tant qu'elle serait unie, par les liens d'un véritable mariage, à cet auguste donc la place qu'occupe saint Joseph dans l'Å“uvre de l'Incarnation, place unique après celle de la très sainte Vierge, son Epouse. Or, comme l'union légitime de l'homme avec la femme, telle que Dieu l'a voulue dès le principe quand il donna au mariage sa sanction divine, établit entre les deux une relation de parenté la plus étroite qui puisse exister, il s'ensuit que saint Joseph est en quelque sorte admis à participer aux privilèges attachés à la dignité de la Mère de Dieu. C'est pourquoi, bien que cette coopération de saint Joseph à l'Å“uvre de l'Incarnation ne soit pas intrinsèque, comme celle de la Vierge Mère, elle ne cesse pas néanmoins d'être le fondement et la raison d'être de toutes ses pré étant, notre premier soin, dans notre étude sur le glorieux Patriarche, sera d'examiner ses relations avec Marie, son épouse, et conséquemment avec Jésus-Christ, le vrai fils de Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la MiséricordeDernière édition par ami de la Miséricorde le Ven 16 Avr - 911, édité 1 fois AuteurMessageami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Lun 12 Juil - 837 CHAPITRE III - VERTUS ET DONS DE SAINT JOSEPHVertu de tempérance en saint JosephNous avons voulu parler en détail des insignes vertus qui ornèrent l'âme très noble de saint Joseph, parce que c'est dans l'exercice constant, soutenu et fervent de ces mêmes vertus, qu'il a remporté une victoire complète sur le démon et sur le monde et qu'il s'est rendu si cher au cÅ“ur de Dieu et si aimable aux yeux des vertus furent les degrés de l'échelle mystique, sur laquelle il ne cessait de monter, se rapprochant toujours davantage du ciel. Et c'est précisément par les progrès qu'il fit dans ces vertus, que se vérifia pleinement la signification mystérieuse de son nom  Vous êtes un fils croissant, Joseph, vous êtes un fils qui grandit et de bel aspect. »Dons du Saint Esprit dans l'âme de saint JosephOutre ces vertus, qui enrichirent l'âme de saint Joseph, il faut encore mentionner les dons du Saint Esprit qui contribuèrent aussi à embellir son âme sainte, la faisant, pour ainsi dire, vibrer à l'unisson avec celle de son Fils bien-aimé. Car les dons du Saint Esprit sont des qualités surnaturelles, qui rendent l'homme souple et docile, prompt à suivre en toutes choses les inspirations de l'Esprit dons sont au nombre de sept le don de sagesse et d'intelligence, le don de conseil et de force, le don de science et de piété et le don de crainte de Dieu. Ces dons étaient encore perfectionnés, dans l'âme du saint Patriarche, par les béatitudes et les fruits du Saint Esprit, dont parle saint Paul dans l'EpÃtre aux n'est plus agréable, et en même temps plus utile à l'esprit, que d'approfondir, par la méditation chacune de ces opérations du Saint Esprit, en les appliquant à l'âme bienheureuse de saint Joseph. L'esprit trouve là une nourriture salutaire pour alimenter la vie spirituelle, et s'avancer, comme le fit le saint Patriarche lui-même, dans l'amour de la vertu et dans l'union avec le bien de saint Joseph avec la très sainte ViergeNous ne pouvons mieux terminer ce chapitre, qu'en faisant remarquer comment la cause principale du progrès de saint Joseph dans la sainteté est due à la compagnie de sa très sainte de même que le commerce intime et continu avec la divine sagesse, source de tous biens, selon cette parole  Tous les biens me sont venus avec elle », ennoblit l'âme et l'élève au-dessus des choses de ce monde, de même aussi la compagnie continuelle de Marie, Siège de la Sagesse, fut pour le saint Patriarche une occasion de continuelles ascensions vers Dieu, et ceci pour deux raisons la première, à cause de l'amour profond que la sainte Vierge portait à son chaste Epoux ; la seconde, à cause de la continuelle présence de Marie et des exemples de vertu qu'elle ne cessait de donner à son saint l'amour de Marie pour saint Joseph ne connaissait pas de bornes. Cet amour avait pour base la sainte et forte dilection que les époux se doivent mutuellement, et à laquelle saint Paul fait allusion, quand il dit  Les maris doivent aimer leurs épouses comme leurs corps », paroles qui doivent également s'entendre dans un sens ré Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Mar 13 Juil - 848 CHAPITRE III - VERTUS ET DONS DE SAINT JOSEPHRessemblance de saint Joseph avec la très sainte ViergeOr, c'est le propre de l'amour de rendre semblables ceux qu'il unit. Car son premier effet, comme l'explique très bien saint Thomas, est l'union, l'amour étant une force unitive et les personnes qui s'aiment ne voulant, pour ainsi dire, faire qu'un ; d'autre part comme ceci ne pourrait avoir lieu que par la destruction de l'un ou de l'autre ou de tous les deux, ces personnes cherchent à être ensemble autant que possible. Aussi tous les efforts des personnes qui s'aiment convergent-ils vers l'union qu'ils supposent ou qu'ils cré La sainte Vierge dirigeait donc, avant tout, ses soins dans le but d'amener saint Joseph à ce même degré de perfection qu'elle possédait elle-même, et nous pouvons dire que c'était là l'objet principal des ferventes prières qu'elle ne cessait d'élever à Dieu pour lui. Notre prière, en effet, doit aller en premier lieu à ceux qui nous sont les plus proches ; or, qui pouvons-nous imaginer de plus intimement lié à Marie que son chaste Epoux ?D'autre part, la compagnie continuelle de la Mère de Dieu et les lumineux exemples de vertu qu'elle ne cessait de donner ne pouvaient qu'impressionner grandement l'âme de saint Joseph, déjà si délicate et si ouverte à la vérité et à la bonté. N'est-ce pas d'ailleurs ce que dit saint Paul  L'homme infidèle est sanctifié par la femme fidèle, et la femme infidèle est sanctifiée par l'homme fidèle » ? Et n'arrive-t-il pas quelquefois que la rencontre d'images sacrées représentant Notre Seigneur ou sa sainte Mère, excite les pécheurs à la conversion et les justes à une plus grande sainteté ? Quels sentiments de foi et de piété ne durent donc pas produire, sur l'âme du saint Patriarche, les exemples, les conversations de Marie ?Vraiment, on peut appliquer aux saints Epoux, Marie et Joseph, chacun à sa manière, ces paroles du livre des Proverbes  Le sentier des justes est comme une lumière resplendissante elle s'avance et croÃt jusqu'au jour Spectacle admirable que la vie de ces deux époux Marie précédant et montrant le chemin ; Joseph suivant fidèlement sur ses traces, de sorte qu'on pouvait dire de tous les deux qu'ils marchaient comme des enfants de la lumiè IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHDouleurs spirituelles, source, pour saint Joseph, de grâces et de méritesAprès avoir parlé des vertus insignes du saint Patriarche Joseph, vertus qui le rendirent si semblable à la Vierge bénie, il nous faut maintenant considérer les poignantes douleurs qu'il eut à supporter, en raison du soin dont il avait été chargé par Dieu, d'être le gardien de la sainte Famille. En effet, ce sont ces douleurs mêmes qui contribuèrent à préciser encore davantage sa parfaite ressemblance avec Marie, son Epouse ché n'y a pas à douter que ce sujet ne trouve ici sa place. Nous l'avons vu, saint Joseph fut appelé, par l'Esprit Saint, un homme juste ; or, il entre habituellement dans les desseins de la Providence que les justes soient soumis à des épreuves parfois bien cruelles.  Parce que tu étais agréable à Dieu, disait l'Ange à Tobie, il était nécessaire que la tentation te mÃt à l'épreuve. » D'ailleurs, ne savons-nous pas que c'est dans la douleur, que se trouvent les meilleures occasions de mérite, et que c'est dans la douleur saintement supportée, que la vertu resplendit d'un éclat particulier ?Nous parlerons donc ici des douleurs de saint Joseph, mais seulement de ses douleurs spirituelles, remettant au chapitre suivant de parler de ses douleurs corporelles. Nous verrons, par ce qui suit, combien, ici encore, le saint Patriarche se rapproche de son Epouse, que nous saluons comme la Reine des Martyrs. Nous admirerons l'auréole de gloire que ces douleurs, saintement supportées, ont ajoutée à son front Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Mer 14 Juil - 844 CHAPITRE IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHDouleurs spirituelles, source, pour saint Joseph, de grâces et de méritesParmi ces douleurs, on en compte sept, qui réclament tout particulièrement notre sept douleurs sont indiquées par les Evangélistes, saint Matthieu et saint Luc, et on a coutume de les énumérer comme il suit 1° L'angoisse du saint Patriarche à la vue de la grossesse de Marie ; 2° le délaissement de Jésus à sa naissance ; 3° la circoncision du divin Enfant ; 4° la présentation de Jésus au Temple ; 5° la fuite en Egypte ; 6° la crainte d'Archélaüs occasionnant le retour à Nazareth ; 7° la perte de Jésus au dirons quelque chose de chacune de ces douleurs, ainsi que des consolations que la main paternelle de Dieu ne manqua pas de lui envoyer, et des vertus qui accompagnèrent chacun de ces douloureux évé de saint Joseph à la vue de la grossesse de MarieDieu n'ayant pas voulu révéler plus tôt à saint Joseph le profond mystère qui s'était accompli en sa chaste Epouse, le saint Patriarche éprouva un trouble profond quand il aperçut en elle les signes d'une prochaine maternité.Voici comment saint Matthieu raconte cette première douleur du père putatif de Jésus.  Joseph, l'époux de Marie, étant un homme juste et ne voulant pas la déshonorer, résolut de la renvoyer secrè trouble du saint Patriarche ne provenait pas, nous l'avons dit, de ce qu'il soupçonnât aucun mal moral de la part de sa sainte Epouse, ou qu'il se crût lui-même indigne de vivre en sa provenait de ce que, connaissant, d'un côté, l'insigne sainteté de Marie, et, de l'autre, ignorant le fait de l'Incarnation du Verbe, il fut pris d'une angoisse terrible, qui le jeta dans une profonde affliction était le résultat du conflit des sentiments contraires qui agitaient son cÅ“ur et qui le plongeaient dans une agonie nous le savons par expérience, rien ne nous est plus pénible qu'une grave situation dont nous ne voyons pas d' voulant ni renvoyer une Epouse aimée qu'il savait innocente, ni la retenir contre la loi divine, il subissait en son âme un conflit d'opinion, semblable à l'agonie qu'une personne ressent en présence d'un malheur imminent, qu'il lui est impossible d'écarter et contre lequel elle ne voit aucun remè n'est guère possible que la Vierge bénie ne s'aperçût pas du trouble de son chaste époux. Mais ni Joseph ne voulut s'en ouvrir à Marie, ni Marie à Joseph, la chose étant trop délicate, pour que leur mutuelle pudeur n'en ressentÃt quelque atteinte. Ils préférèrent donc, chacun de son côté, laisser tout entre les mains de la divine si cet incident remplit l'âme du saint Patriarche d'une douleur indicible, il servit merveilleusement à mettre en relief sa pleine conformité aux dispositions de la volonté Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Ven 16 Juil - 921 CHAPITRE IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHDouleur de saint Joseph à la vue de la grossesse de MarieCar, aux paroles consolatrices de l'Ange et à son ordre de retenir Marie pour son épouse, Joseph n'oppose aucun obstacle. À peine éveillé, il se lève, sans attendre le jour, pour accomplir ce qui a été qui n'avait pas voulu que le Verbe se fÃt chair en Marie sans le consentement explicite de cette Vierge, avait ordonné que la coopération de saint Joseph à ce grand mystère n'eût lieu qu'après un acte de parfaite obéissance de sa part aux ordres du ciel. Jusqu'ici il n'avait, comme tous les époux, donné son assentiment qu'au mariage avec une vierge qu'il savait être toute sainte ; mais, maintenant, il s'agissait, non plus d'une vierge quelconque, mais de la Mère de Dieu, dont il devrait partager, à l'avenir, la responsabilité, les craintes, les angoisses, les douleurs consentement de Joseph, comme auparavant celui de Marie, ne se fit pas attendre il accepta de garder Marie comme son épouse, accepit coniugern suam. Ce n'était plus à une jeune fille, quelque sainte fût-elle, que le saint Patriarche donnait sa main c'était à la Corédemptrice du genre humain. Lui-même, il le comprend, devra aider et assister Marie dans sa grande mission, en prenant part à ses immenses de saint Joseph à la naissance de JésusL'Evangile, dans une phrase très brève, nous donne un aperçu de ce que dut être la douleur de saint Joseph, quand il vit à Bethléem se fermer sur lui les portes de l'hôtellerie et qu'il n'eut à donner au Sauveur naissant, que l'hospitalité d'une pauvre cabane.  Il n'y avait pas place pour eux dans l'hôtellerie », dit laconiquement saint Luc[292]. Conséquemment, Marie fut obligée de mettre au monde, dans une caverne située probablement au-dessous de l'hôtellerie même, son Fils bien-aimé. C'est ainsi que le Créateur du monde avait décrété de faire son apparition sur la terre, au milieu de la plus grande pauvreté.Il serait difficile de dire combien saint Joseph sentit vivement la douleur de n'avoir rien autre à offrir au Messie Rédempteur, que la pauvreté de cette étable. Car, c'était à lui que Dieu avait confié le soin de pourvoir aux besoins temporels de la sainte Famille. Aussi aurait-il désiré procurer au divin Enfant une habitation digne de lui. Au contraire, les choses même les plus indispensables lui manquaient pour recevoir et traiter comme il convenait un enfant nouveau-né. Les parois dégarnies de cet antre désert offrent un abri insuffisant contre les rigueurs de la saison; point de berceau convenable pour y placer l'aimable Jésus; seule une crèche, destinée à l'usage de vils animaux, aura l'honneur d'abriter ses membres frêles et délicats. Et c'est devant cette pauvre crèche que Joseph s'agenouille pour adorer, en compagnie de sa sainte Epouse, ce divin Enfant, venu pour sauver le monde. Marie, la première, adore celui qu'elle a mis au monde, Ipsum quena genuit adoravit, chante la sainte Eglise; mais aux adorations de la sainte Vierge se mêlent, comme une belle mélodie, celles de saint Joseph. Le mystère d'une crèche, choisie par Dieu pour être le berceau du Sauveur, n'échappe pas à son attention. Il lui enseigne cette grande vérité, que le jour viendra bientôt où le Sauveur se donnera à nous, pour être la nourriture de nos â la leçon sublime qui se détache de cette scène n'échappe pas à saint Joseph. Le cÅ“ur percé d'une profonde douleur, il réfléchit à l'indifférence des hommes envers le Messie que, cependant, ils auraient dû attendre; tandis que la pensée de l'extrême pauvreté, au milieu de laquelle il est laissé par ses créatures, lui transperce le cÅ“ur, comme un glaive acéré. Il comprend comment le royaume de Jésus-Christ n'est pas de ce monde et comment le Sauveur lèguera, comme son plus précieux héritage, cette même pauvreté à l'Eglise. Lui-même, content de son sort de pauvre artisan, ne cessera de travailler des mains pour subvenir aux besoins de la sainte Famille. Et à défaut d'une plus belle maison, il offrira au nouveau-né son cÅ“ur, pour être un tabernacle digne de ses complaisances, un trône d'où Jésus commencera à répandre sur le monde les trésors de sa grâ Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Sam 17 Juil - 855 CHAPITRE IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHDouleur de saint Joseph à la circoncision de JésusNous arrivons à la troisième douleur de saint Joseph qui est exprimée par saint Luc en ces termes  Le huitième jour, auquel l'Enfant devait être circoncis, étant arrivé, on lui donna le nom de Jésus. »Il était écrit, dans les desseins de Dieu, que le Sauveur ne devait racheter le monde qu'au prix de son sang. Donc, huit jours après sa naissance, ses parents, interprétant sa volonté de paraÃtre, aux yeux des hommes, comme un pauvre pécheur, disposèrent qu'il fût circoncis, selon la prescription de la loi mosaïque. Le nouveau-né commença donc à verser les prémices de son précieux sang, inaugurant ainsi sa mission Ré fut, dans cette circonstance solennelle, la douleur de Marie et de Joseph. La vue de ce sang répandu remplit l'âme du saint Patriarche, comme aussi celle de son Epouse, d'une profonde qu'ils prenaient part à la souffrance corporelle de leur Fils adoré, une autre scène, dont la circoncision était la figure, se développait devant les yeux de leur esprit, la scène du Calvaire, où l'aimable Rédempteur du monde, étendu sur un dur tronc et élevé de terre, verserait, jusqu'à la dernière goutte, son sang pour le salut du saint Joseph, sa douleur fut d'autant plus grande en cette circonstance, que ce fut à lui qu'appartint, selon la coutume en honneur parmi les Hébreux, le pénible devoir d'accomplir le rite de la à lui également qu'échut, conformément à l'ordre de l'Ange, le devoir d'imposer, au nouveau-né, le très saint nom de Jésus, car c'est encore aux pères qu'était dévolu ce devoir à l'occasion de la ainsi que le saint Patriarche inaugurait son office de coopérateur du Verbe incarné dans sa mission de Rédempteur du monde. Cet office, il l'avait accepté avec joie et générosité quand l'Ange lui avait annoncé le mystère de l'Incarnation accompli dans le sein virginal de son Epouse; et maintenant, en contribuant à verser les prémices du Sang de Jésus, il préludait au grand sacrifice de la Croix, dont la Circoncision était la de saint Joseph à l'occasion de la prophétie de SiméonLe motif de la quatrième douleur de saint Joseph est ainsi décrit par saint Luc  Les parents de l'enfant Jésus l'apportèrent au Temple, afin d'accomplir pour lui ce que la loi ordonnait... Et Siméon dit à Marie, sa mère Voici que cet enfant est établi pour la ruine et pour la résurrection d'un grand nombre en IsraÃl, et comme un signe de contradiction. »Nous avons ici l'indication d'un double motif de douleur pour saint Joseph le premier, l'offrande de l'Enfant Jésus au Seigneur; le second, la prophétie de Simé soi, l'offrande de l'Enfant Jésus au Seigneur ne pouvait causer à saint Joseph aucune douleur. Il n'y avait là que l'accomplissement de la loi qui prescrivait que tout premier-né mâle serait offert à Dieu, et qu'immédiatement il serait racheté au prix de cinq de plus naturel qu'un enfant, fût-il le fruit des chastes entrailles d'une vierge immaculée, fût offert au Seigneur dans son Temple et qu'on payât pour son rachat la somme prescrite par la loi?Source Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Dim 18 Juil - 050 CHAPITRE IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHDouleur de saint Joseph à l'occasion de la prophétie de SiméonMais, dans le cas présent, la chose prenait un aspect tout particulier. Cette offrande solennelle de Jésus dans le Temple était, aux yeux de la Synagogue, le prélude du grand sacrifice de la Croix, qui devait se consommer plus tard par l'effusion totale du Sang du c'était à saint Joseph, à qui était déjà échu le douloureux ministère de verser pour la dernière fois le sang divin dans la circoncision, que revenait, en union avec Marie, le devoir d'offrir solennellement à Dieu Celui qui deviendrait bientôt la grande Victime de propitiation. Et il l'offrit en tant que le divin Enfant lui appartenait, comme né de son peut donc dire en toute vérité que le saint Patriarche fut le premier ministre de notre salut. Mais quelle peine, quelle douleur, quelle angoisse lui coûta ce glorieux titre! L'offrande qu'il faisait était l'offrande d'une victime, à lui bien chère, car c'était son fils bien-aimé, victime dès lors vouée à la mort, et à quelle mort!À cette douleur s'ajouta celle de la prophétie de Siméon. On ne peut douter que saint Joseph ne fût présent, quand le saint vieillard annonça la future passion de Jésus et la compassion de Marie. Car l'Ecriture nous dit expressément que les saints Epoux, entendant le cantique de Siméon, étaient dans l'admiration des choses qui se disaient de lui, et que Siméon les bé bien que les paroles du saint vieillard  Voici que cet enfant est établi pour la ruine », etc., fussent adressées directement à Marie, néanmoins, comme elles suivaient immédiatement la bénédiction donnée indistinctement aux deux Epoux, et que l'Ecriture ne dit pas que saint Joseph se soit alors retiré, il n'y a aucune raison pour exclure le saint Patriarche de la participation à ce triste message, qui ne put que remplir son âme d'une douleur Joseph savait déjà , il est vrai, par la connaissance qu'il avait de l'Ecriture, quelle devait être la passion de Jésus, mais cela d'une manière seulement géné prophétie de Siméon fut donc pour lui une nouvelle révélation qui déchira le voile qui cachait encore à ses yeux les principaux épisodes du cruel martyre de Jésus et de Marie. Les paroles mystérieuses du saint vieillard lui firent entrevoir, comme à travers un nuage menaçant à l'horizon, la flagellation, la croix, les clous du Calvaire et cette épée à double tranchant qui devait transpercer le cÅ“ur de son Epouse bien-aimé commençait lui-même à sentir la pointe de cette cruelle épée qui devait s'enfoncer dans son âme tendre et aimante, à mesure que s'approchait le temps fixé pour la passion du Sauveur. On peut donc appliquer au saint Patriarche ces paroles que l'Ecriture prononce par rapport à l'ancien Joseph  Le fer a transpercé son âme. »  Par le fer qui transperça l'âme de Joseph, dit le Vénérable Bède, on ne peut rien entendre de plus adapté, que la cruelle tribulation de l'esprit. »Douleur de saint Joseph dans la fuite en EgypteIl était écrit que la vie de saint Joseph, comme celles de Jésus-Christ et de l'Eglise, serait continuellement agitée par des alternatives de trouble et de paix, de douleur et de après la présentation au Temple, la sainte Famille pouvait espérer jouir d'un repos relatif à Bethléem, où elle avait l'intention de se fixer, voici qu'une nouvelle épreuve vient soudainement la frapper, épreuve que l'Ecrivain sacré enregistre dans ces termes  Voici qu'un Ange du Seigneur apparut à Joseph, disant Prends l'Enfant et sa Mère, et fuis en Egypte. »Source Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Dim 18 Juil - 2205 CHAPITRE IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHDouleur de saint Joseph dans la fuite en EgyptePour bien comprendre la grandeur de la douleur du saint Patriarche, il faut nous rappeler ce qu'enseigne saint Thomas au sujet de la fuite en Egypte. Notre Seigneur, dit-il, a voulu fuir pour trois motifs d'abord, pour manifester son humanité; car, si la divinité resplendit dans l'étoile, c'est l'humanité qui apparut dans la fuite; en second lieu, pour notre exemple, en nous montrant, par le fait même, ce qu'il devait enseigner plus tard  Lorsqu'ils vous persécuteront dans une ville, fuyez dans une autre »; en troisième lieu, en raison du mystère car de même qu'il voulut mourir pour nous arracher à la mort, de même aussi voulut-il fuir pour rappeler à lui ceux que le péché poussait à le triple considération nous fait apercevoir, dans la fuite en Egypte, un triple motif de douleur en saint Joseph. En premier lieu, cette fuite précipitée, qui causait un si grand dérangement à la sainte Famille, ne fut pas sans affliger l'âme de saint Joseph, sur qui retombait le soin de veiller sur le sort de Jésus et de saint Joseph ne fut pas sans mesurer toute la malice qui couvait dans le cÅ“ur d'Hérode l'ambition, la jalousie, la haine envers le divin Enfant; et cette vue lui révélait les persécutions qui pèseraient sur l'Eglise dans le cours des temps, dont cependant l'Eglise elle-même sortirait troisième source d'angoisses et d'afflictions pour le saint Patriarche, était d'abord cette fuite précipitée, indice de grande faiblesse chez le Sauveur du monde; l'ordre de quitter le peuple élu pour se rendre chez une nation idolâtre; le manque de précision quant au terme du voyage et à la durée du séjour dans l' un rayon de lumière ne laissa pas d'illuminer ce sombre tableau. Saint Joseph, par sa prompte obéissance à la voix de l'Ange, eut la gloire insigne d'être le premier à porter le Christ chez les infidèles, à le leur faire connaÃtre, étant lui-même le témoin authentique de la divinité de Jésus-Christ et des miracles opérés à sa put donc, par sa persuasion, douce et efficace à la fois, conduire les païens, chez qui il vivait, à la lumière de la vérité. Saint Joseph a donc eu l'honneur d'inaugurer la vie missionnaire et de devenir ainsi le patron-né de ceux qui quittent leur pays pour aller, au loin annoncer l' de saint Joseph au retour de l'EgypteLa sixième douleur de saint Joseph est ainsi décrite par saint Matthieu  Joseph ayant appris qu'Archélaüs régnait en Judée, à la place d'Hérode son père, craignit d'y aller et, averti en songe, il se retira dans la province de Galilée. »Pendant plusieurs années, la sainte Famille dut rester en Egypte, c'est-à -dire, jusqu'à la mort de l'impie Hé tout ce temps, Jésus, Marie et Joseph connurent toute l'amertume de l'exil le manque des choses les plus nécessaires à la vie, et surtout l'absence de parents et d'amis, qui pussent compatir à leurs peines et les aider dans leurs la part la plus pénible des privations de cet exil échut à saint Joseph, à qui Dieu avait confié le soin de veiller sur la vie de Marie et de Jé lui qui devait procurer, à la sueur de son front, le pain quotidien, au milieu, sans doute, de la froideur et de l'indifférence de beaucoup, peut-être des reproches de Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Lun 19 Juil - 2252 CHAPITRE IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHDouleur de saint Joseph au retour de l'EgypteEnfin, se leva le jour désiré du retour, quand l'Ange du Seigneur apprit à Joseph la mort d'Hérode, lui ordonnant de prendre l'enfant et sa Mère, et de rentrer dans la terre d'IsraÃl. Ce fut, pour Joseph et sa sainte Epouse, un rayon qui illumina l'obscur horizon. Ils devaient bientôt revoir cette terre, si bénie du Seigneur, terre habitée par leurs parents et amis, laquelle, malgré son infidélité, était toujours la terre privilégiée du ciel, puisque le Verbe s'y était fait pensée, toutefois, trouble le bonheur de Joseph et de Marie, la pensée des scélératesses d'Hérode, que, par un juste jugement de Dieu, une mort aussi terrible qu'ignominieuse, avait enlevé de cette monarque, après avoir jeté tant de familles dans la désolation, payait maintenant la rançon d'une vie de cruautés et d'iniquités. Après avoir rejeté la grâce apportée par le Sauveur du monde, après même avoir cherché à le faire mourir, il comparaissait enfin, les mains souillées de sang innocent, au tribunal du terrible retour dans la terre d'IsraÃl se présentait pour la sainte Famille, accompagné de grandes difficultés. Outre les fatigues inhérentes à un si long voyage, il y avait des dangers multiples de la part des brigands qui infestaient le pays; le manque de précisions sur le chemin à suivre augmentait encore les incertitudes du divin Enfant lui-même était trop grand pour être porté, trop petit pour pouvoir entreprendre un long voyage. Mais la connaissance de la volonté divine tint lieu, pour Marie et Joseph, de tous les conforts et de toutes les consolations pas, dans cette vie, de demeure stable, nous ne pouvons jamais jouir d'une paix durable toujours des luttes, toujours des croix, toujours des sainte Famille après avoir surmonté les difficultés d'un long et pénible voyage, avait à peine touché le sol de la Palestine, que parvint aux oreilles de Joseph la nouvelle de la succession au trône de son fils Archélaüs, à qui Auguste avait donné la moitié du royaume de son père, avec le titre de tétrarque. Mais ce prince avait hérité de toute l'ambition et de toute la cruauté d'Hé fera donc le saint Patriarche? Fixera-t-il, comme il en avait eu l'intention, sa demeure en Judée, où précisément régnait Archélaüs, ou bien continuera-t-il son voyage, en quête d'un lieu plus propice pour le repos et la tranquillité de son Epouse et de l'Enfant céleste?Dans cette incertitude, il recourt encore à l'oraison, et de nouveau l'Ange l'illumine, l'avertissant en songe de se retirer en Galilé milieu de cette alternative de voyages fatigants et de fuites précipitées, saint Joseph se rend compte de la grande vérité enseignée par ces événements, que l'Eglise de Jésus-Christ doit être continuellement combattue par le démon et par le tandis qu'il considère attentivement toutes ces vicissitudes, il aperçoit, comme dans un tableau lointain, toutes les persécutions qui retomberont sur l'Eglise, dont la sainte Famille est la plus belle figure, et son âme reste comme opprimée par la plus cruelle douleur, à la pensée que  la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière ».Source Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Sujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Mar 20 Juil - 2230 CHAPITRE IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHDouleur de saint Joseph à la perte de JésusOn peut dire en toute vérité que, de toutes les peines que souffrit le saint Patriarche, celle occasionnée par la perte de Jésus fut la plus sensible. Saint Luc nous décrit cette douleur dans ces ternies  Ne trouvant pas Jésus, ils revinrent à Jérusalem, en le cherchant. Et il arriva qu'après trois jours ils le trouvèrent dans le temple... En le voyant,... sa Mère lui dit Mon Fils, pourquoi avez-vous agi ainsi avec nous ? Voici que votre père et moi nous vous cherchions, tout affligés. »Immense avait été la douleur du saint Patriarche quand, fuyant en Egypte, il pouvait craindre à chaque instant la rencontre des soldats d'Hérode, qui auraient mis à mort, ou au moins, maltraité le divin Enfant; toutefois, il jouissait alors de la présence visible de Jésus, qui lui adoucissait toute souffrance; d'ailleurs, ne lui aurait-il pas été doux de mourir pour lui et avec lui?.Mais maintenant, que son Fils aimé est absent, oh! quelle peine, quelle angoisse! Peine et angoisse augmentées encore par la pensée du malheur de tous ceux qui, par le péché, ont perdu la grâce divine et vivent sans Dieu sur cette terre, ou séparés de lui à jamais en serait faux d'attribuer cette affliction des parents de Jésus à un remords de conscience, comme s'ils eussent craint de ne pas avoir rempli, en toute diligence, leur devoir de veiller sur la vie de Jé douleur provenait de ce que, ne sachant pas, d'un côté, ce qu'il en était du divin Enfant, et, de l'autre, se souvenant de la persécution d'Hérode, ils craignaient que la passion du Sauveur ne commençât déjà à se dérouler, et que leur Fils bien-aimé ne fût l'objet de traitements inhumains de la part des savaient, il est vrai, que les soixante-dix semaines d'années, annoncées par Daniel, n'étaient pas encore accomplies, et que, par conséquent, le moment de la mort de Jésus n'était pas encore arrivé. Mais, comme ils ne connaissaient pas toutes les circonstances de sa passion et, qu'ils ne savaient pas combien de temps elle devait durer, cette incertitude même faisait naÃtre dans leurs âmes la crainte que Jésus ne fût alors exposé à de cruels tourments, tels que leur imagination pouvait leur faire soupç d'ailleurs la pensée que nous suggèrent précisément les paroles de l'Evangile  Mon Fils, pourquoi avez-vous agi ainsi avec nous ? Voici que votre père et moi nous vous cherchions tout affligés » ; paroles qui tout en nous révélant la grandeur de l'affliction des saints Epoux, nous font connaÃtre combien Marie mesurait la douleur de Joseph, qu'elle nomme avant elle-même et qu'elle appelle exprès du doux nom de Père. Nous pouvons dire, en effet, que la douleur de Joseph surpassa alors, dans un certain sens, celle de Marie, en tant que c'était à lui qu'incombait le soin de veiller sur la vie de Jésus, aussi bien que sur celle de son Epouse bien-aimé peut ici se demander quel est le sens exact de ces paroles que nous lisons, en rapport avec le mystère que nous examinons  Mais les parents de Jésus ne comprirent pas ce qu'il leur disait. » Doit-on croire que la douleur qu'ils avaient éprouvée à la perte de Jésus leur avait, pour ainsi dire, fait perdre la raison, à ce point qu'ils ne comprirent rien de ce que le Sauveur leur disait? Non, certes la vertu était trop grande chez eux pour que la douleur obscurcÃt leur la Vierge Mère, comme aussi son chaste Epoux, étaient trop avant dans la connaissance du mystère de la Rédemption, connaissance qu'ils avaient reçue de l'Ange lui-même, pour qu'ils n'arrivassent pas à saisir, au moins en partie, la vérité des paroles de Jé Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Mer 21 Juil - 2344 CHAPITRE IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHDouleur de saint Joseph à la perte de JésusLe sens de cette expression est donc que ni Marie, ni Joseph, bien que connaissant les points principaux de la vie du Sauveur, n'ignoraient encore cependant toutes les étapes de sa douloureuse passion, Dieu ne leur ayant pas révélé toutes les circonstances de l'avenir. Or, c'était précisément cette obscurité qui leur occasionnait toujours de nouvelles craintes, de nouvelles angoisses; craintes et angoisses que leur ardent amour pour Jésus tenait bien vives dans leurs â dans lequel saint Joseph peut être appelé CorédempteurLes considérations que nous venons de faire sur les douleurs de saint Joseph sont loin d'épuiser notre vie, comme celle de sa chaste Epouse, ne fut qu'une chaÃne de souffrances, précisément parce que l'objet de ces souffrances était inépuisable. Cet objet était, d'une part, la malice des hommes, dont il avait continuellement des preuves; de l'autre, la future passion de Jésus, avec tous ses douloureux est utile, cependant, pour quiconque aime le saint Patriarche, de s'arrêter de temps en temps pour se remémorer les sept étapes que nous venons de mentionner. Car il en est de la dévotion aux douleurs de saint Joseph comme ce que les écrivains sacrés nous disent de la dévotion aux douleurs de Marie. Elle est, pour les âmes, une source intarissable de grâces et de ce qu'il faut particulièrement observer ici c'est que, par ses immenses douleurs, si patiemment supportées, le saint Patriarche s'est mérité le titre glorieux de Corédempteur, dans le sens où nous appelons Marie elle-même Corédemptrice, bien qu'à un moindre degré.Pour bien comprendre ce point, il faut tenir devant nos yeux non seulement la grandeur des douleurs de saint Joseph, mais surtout leur motif ou, comme on dit en théologie, leur objet formel, ou cause grandeur des douleurs de saint Joseph se mesure à deux causes la cause matérielle et la cause efficiente. La cause matérielle était l'âme même du saint Patriarche qui, en raison de la perfection qu'elle possédait, perfection rehaussée par l'absence de tout péché actuel, jouissait, comme l'âme de sa sainte Epouse, d'une sensibilité exceptionnelle, de sorte que la douleur et la tristesse, comme aussi les autres mouvements de l'appétit sensitif, appelés passions animales, s'imprimaient très facilement et très profondément en elle. La cause efficiente était, pour le saint Patriarche, comme aussi pour Marie, la considération des péchés des hommes et l'appréhension de la future passion du c'est surtout la cause finale ou le motif pour lequel saint Joseph souffrait, qui donnait à ses douleurs toute leur noblesse, toute leur efficacité. Comme sa sainte Epouse, saint Joseph ne souffrait pas pour lui-même, n'ayant jamais commis aucun péché; ses souffrances allaient donc entièrement au salut du monde; et c'est précisément cette considération qui lui vaut le beau titre de Corédempteur, que nous lui qu'il acceptât avec empressement de partager avec Marie la vie de douleur qui s'ouvrait devant elle comme Mère de Dieu; soit que son cÅ“ur fût percé d'un glaive à la vue de la pauvreté de Jésus; soit qu'à la circoncision il fÃt lui-même verser les prémices du sang divin; soit qu'il présentât Jésus au Temple, ou que, pour conserver sa vie, il le portât en exil et le reconduisÃt en terre d'IsraÃl, soit enfin qu'il le recherchât à Jérusalem et qu'il prÃt soin de lui jusqu'à sa mission publique, saint Joseph ne cessait de coopérer, de la manière la plus efficace, en union avec sa sainte Epouse, au salut du genre humain dans ces conditions il mérite bien d'être appelé notre Coré Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Jeu 22 Juil - 2258 CHAPITRE IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHSens dans lequel saint Joseph peut être appelé CorédempteurD'ailleurs, un catholique ne se méprend pas sur le sens à donner à ce titre. Il sait parfaitement bien que nous n'avons qu'un Rédempteur, qui a payé tout entier le prix de notre salut et l'a payé de ses mérites surabondants. Mais puisque ce divin Sauveur ne dédaigne pas de s'associer, dans cette Å“uvre, la coopération des créatures raisonnables, selon le mot de saint Paul  Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et je complète ce qui manque à la passion du Christ dans ma chair, pour son corps, qui est l'Eglise », on peut bien donner le nom de corédempteurs à ceux surtout qui ont coopéré sous le Christ et avec le Christ, au salut du genre. dans cet ordre d'idées, la toute première place appartient à Marie immaculée, qui offrit à Dieu, au nom du genre humain, la divine Victime du Calvaire, et qui, plus et mieux que toute autre créature, a souffert pour Jésus et avec Jésus, sans qu'elle eût à en bénéficier elle-même, pour la rémission des fautes commises par l'humanité.Après Marie, c'est à saint Joseph qu'appartient ce glorieux titre, pour avoir nourri et gardé la même grande Victime en vue du sacrifice de la Croix, pour l'avoir offerte, par anticipation, au Temple, comme une chose qui lui appartenait en propre, et pour avoir enduré des douleurs, dont le mérite satisfactoire est allé entièrement au profit de l'humanité rachetée par le sang de Jé de saint Joseph au milieu de ses peinesLa considération des douleurs de saint Joseph est, nous l'avons dit, une des dévotions les plus agréables au saint Patriarche et des plus utiles à la vie spirituelle. Mais il ne faudrait pas oublier les douces consolations dont il plut à Dieu de remplir son âme, au milieu même des plus grandes désolations. Car la bonté divine ne permet jamais que nous soyons opprimés par un trop grand les occasions de tristesse qu'elle permet, elle nous fournit des sujets d'allégresse, pour soutenir notre courage et nous exciter à tolérer des fatigues plus grandes encore, que parfois le Seigneur nous réserve pour l'honneur de son ainsi qu'après les angoisses suscitées dans l'âme du saint Patriarche par la grossesse de Marie, l'Ange du Seigneur vint le consoler et en même temps l'éclairer sur le grand mystère de l'Incarnation ce qui équivalait à approuver sa conduite et l'assurer du secours divin pour l'avenir. De même, la douleur causée par l'indifférence des hommes à la nativité de Jésus fut bientôt suivie du chant des anges et de l'adoration des pasteurs et des la peine éprouvée par Joseph dans la circoncision du divin Enfant, se mêla la joie intense de l'imposition du Nom adorable, si doux et si aimable, de Jésus. La peine et les angoisses que l'offrande du Sauveur au temple et la prophétie de Siméon causèrent dans l'âme du saint Patriarche furent bientôt soulagées par la vision du rachat de tant d'âmes, que la passion du Sauveur devait soustraire à l'empire du dé tribulations et les fatigues, occasionnées par la fuite en Egypte, furent bientôt compensées par la chute des idoles et l'inauguration du règne du Sauveur dans ce pays. Les craintes auxquelles donna naissance dans l'âme du saint Patriarche la nouvelle qu'Archélaüs régnait en Judée, furent suivies sans délai par la joie intense d'une vie de ferveur et de paix, menée par la sainte Famille à la douleur causée par la perte de l'Enfant Jésus, céda bientôt la place, dans le cÅ“ur de Joseph, à une immense joie de l'avoir retrouvé et cet heureux événement fut, pour le chaste Epoux de Marie, une assurance que bien des pécheurs, dans le cours des âges, retrouveraient, avec la grâce de Jésus, la paix de l'âme et, le salut é Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Sam 24 Juil - 854 CHAPITRE IV - DOULEURS DE SAINT JOSEPHJoie, paix et Miséricorde dans l'âme de saint JosephLa vie de saint Joseph, nous avons dit, ne fut qu'une longue série de craintes, de douleurs et d'angoisses, interrompues toutefois par les consolations qu'il plaisait à la main paternelle de Dieu de lui envoyer de temps en temps. Mais ce qui le soutint particulièrement dans cette lutte continuelle, ce fut la charité qui régnait dans son âme et qui lui faisait considérer comme peu de chose les souffrances de cette la charité produit dans l'âme trois merveilleux effets,, c'est-à -dire, la joie, la paix et la Miséricorde, et ces effets l'aidèrent considérablement à supporter les épreuves auxquelles il fut la pensée qu'il possédait Dieu, source inépuisable de toute bonté, remplissait l'âme de saint Joseph d'une joie ineffable, qui était pour elle une large compensation à ses douleurs, de sorte que se vérifiait en lui ce beau mot de saint Paul  Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur. »Cette joie, il est vrai, tant que dure cette vie d'exil, ne peut être pleine et entière, et cependant elle est un baume précieux aux misères qui nous entourent; c'est pourquoi la sainte Eglise met souvent sur nos lèvres cette prière  Donnez-nous de jouir toujours des consolations célestes », et caelesti semper consolationss la joie, la paix régnait dans l'âme de saint Joseph, cette paix que saint Augustin définit la tranquillité de l'ordre, et dont saint Paul dit qu'elle surpasse tout entendement; cette paix qui consiste dans le calme et l'union de nos désirs dans le vrai bien union avec Dieu, auquel elle coordonne toutes les aspirations de l'âme; union avec le prochain, auquel elle souhaite les mêmes biens que nous nous souhaitons à comme le saint Patriarche accomplit en toute perfection ce double précepte de la charité, on peut dire que, même au milieu des plus grandes angoisses et contrariétés, il jouissait, comme sa sainte Epouse, d'une paix imperturbable aussi est-ce à eux deux, d'abord, que s'adressaient les paroles de l'ange à la naissance du Sauveur  Sur la terre, paix aux hommes de bonne volonté. »A côté de la joie et de la paix, qui régnaient suprêmes dans l'âme de saint Joseph, il nous plaÃt de considérer la Miséricorde, qui, elle aussi est un effet propre de la charité, et qui a pour objet de régler les mouvements des appétits par rapport au déplaisir que nous cause le mal d'autrui, en tant que nous le considérons comme notre mal à nous, selon cette belle parole de saint Paul  Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. »C'était précisément l'ardente et très pure charité de saint Joseph, charité qu'il avait puisée si abondamment au CÅ“ur même de Notre-Seigneur, qui faisait naÃtre en lui des sentiments de vraie compassion envers les misères d'autrui, qu'il considérait comme les siennes avons une belle figure de cette vertu de Miséricorde du saint Patriarche, dans ce que nous lisons de l'ancien Joseph, dont l'Ecriture rapporte que, à la mort de Jacob, comme ses frères craignaient qu'il ne se vengeât sur eux des mauvais traitements qu'ils lui avaient infligés, il les reçut avec beaucoup de bienveillance et les consola, en leur disant  Ne craignez rien; je vous nourrirai, vous et vos enfants; puis il les consola, en leur parlant avec beaucoup de douceur et de Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Dim 25 Juil - 829 CHAPITRE V - PERFECTIONS CORPORELLES DE SAINT JOSEPHPerfections des Å“uvres de DieuJusqu'ici nous avons considéré le saint Patriarche Joseph dans ce qui constitue ses perfections spirituelles; sa grâce, sa science, ses vertus, les douleurs au milieu desquelles sa vie mortelle se déroula, et qui contribuèrent si bien à mettre en relief les beautés de son â Dieu, dont les Å“uvres sont parfaites, ne se contenta pas d'orner le Père putatif de son Fils des plus beaux joyaux destinés à former sa couronne dans le ciel; il voulut aussi que, pour ce qui regarde les perfections du corps, rien ne lui manquât, car il est écrit que  la gloire des enfants, ce sont leurs père ».Nous allons donc examiner ici, en premier lieu, les origines toutes de noblesse de saint Joseph; nous passerons ensuite à considérer sa beauté corporelle; puis nous rechercherons quelle fut, selon la tradition, la profession qu'il exerça; nous rechercherons ensuite à quel âge le saint Patriarche s'unit en mariage avec la très sainte Vierge; enfin nous parlerons de ses infirmités d'origine de saint JosephDans la première partie de cet ouvrage nous avons montré, preuves à l'appui, la descendance de saint Joseph du roi David. C'est là une chose dont on ne peut douter. Nous avons d'abord le témoignage inéluctable de saint Matthieu, qui nous présente la généalogie de saint Joseph en commençant par Abraham, et en passant par David, le mot genuit, engendra, étant constamment employé, comme pour exclure une filiation légale ou adoptive, à laquelle on aurait peut-être pu outre, la loi de Moïse, avons-nous dit, commandait expressément qu'une jeune fille, héritière des biens paternels, prÃt pour époux un homme de sa famille. Enfin, tout doute est exclu par ces mots de l'Ange  Joseph, fils de David, ne crains point de garder avec toi Marie comme ton Epouse. »D'autre part, du fait que saint Joseph était allié par les liens du sang à la très sainte Vierge, on peut encore déduire cette vérité, qu'il appartenait à la souche ou famille des prêtres, Marie étant cousine d'Elisabeth, qui était elle-même, nous dit saint Luc, d'entre les filles d' paroles de saint Thomas trouvent ici leur place  Ainsi donc, il peut se faire que le père d'Elisabeth ait eu une épouse de la souche de David, en raison de quoi la Bienheureuse Vierge Marie, qui était de la souche de David, fut cousine d'Elisabeth ou plutôt, vice versa, que le père de la Bienheureuse Vierge, étant de la souche de David, ait eu une épouse de la souche d'Aaron; ou bien encore que, comme dit saint Augustin si Joachim, père de Marie, fut de la souche d'Aaron, comme l'affirmait Faustus l'hérétique, se fondant sur certaines écritures apocryphes, il faut croire que la mère de Joachim fut de la souche de David, ou encore son épouse, de sorte que nous puissions dire, en quelque manière, que Marie fut de la souche de David. »Ce fut d'ailleurs, selon la remarque judicieuse de saint Grégoire de Nazianze, par volonté divine, que la dignité royale se trouva unie, en Marie et Joseph, à la souche sacerdotale, afin que Jésus-Christ, qui est roi et prêtre en même temps, naquit de l'une et de l'autre selon la chair. Or, il faut bien en convenir, le fait d'être issu de la maison et de la famille de David, et ainsi d'avoir eu part, en quelque manière, à la dignité royale de celui-ci, est, dans le cas de saint Joseph, une preuve évidente de l'amour spécial de Dieu envers lui, même pour ce qui regarde les avantages que donne la en effet, était l'estime des Juifs pour les descendants de David, estime appuyée sur les témoignages des Ecritures et la promesse faite par Dieu à David Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Dim 25 Juil - 2301 CHAPITRE V - PERFECTIONS CORPORELLES DE SAINT JOSEPHNoblesse d'origine de saint Joseph J'établirai sur ton trône du fruit de ton ventre. » Plus tard, en harmonie, avec ces mots, l'Ange déclara à Marie[318]  Le Seigneur-Dieu donnera à ton Fils le trône de David son père »; chose que d'ailleurs les foules semblaient bien avoir reconnue, quand elles s'écriaient[319]  Avez pitié de nous, fils de David. »Que si à cette dignité royale on ajoute la noblesse provenant du sacerdoce, le glorieux époux de Marie n'aura rien à envier aux plus nobles personnages de l'Ancien Testament. Il faudra donc conclure, avec saint Bernardin de Sienne,  qu'il fut d'une telle noblesse, que, s'il est permis de le dire, il donna lui-même, en quelque sorte, la noblesse temporelle à Dieu, dans le Seigneur Jésus-Christ ».Sans doute l'éloge de saint Ambroise sur la noblesse temporelle du Verbe incarné rejaillit pleinement sur le saint Patriarche   Le Sauveur fut vraiment et selon la chair d'une famille royale et sacerdotale roi des rois, prêtre des prêtres. »Saint Joseph fut-il Nazaréen ?Sous ce titre, deux questions distinctes s'offrent à notre attention premièrement, Nazareth est-elle la patrie de saint Joseph; secondement, le saint Patriarche faisait-il partie de la célèbre secte des Nazaréens ?Observons, d'abord, que le mot Nazaréen n'a rien à faire avec la ville de Nazareth. En effet, ce mot nazaréen, nazaraeus, peut avoir deux sens, selon qu'il s'écrit en hébreu par la lettre dsà de, ou par la lettre zajin. Dans le premier cas, il signifie un habitant de la ville de Nazareth, et c'est dans ce sens, que les Rabbins appelaient les chrétiens nazaréens; dans le second cas, ce nom sert à désigner un homme consacré à Dieu par un rite spé dans le premier sens, le nom de nazaréen convient parfaitement à saint Joseph, car on ne peut douter que Nazareth ne fût sa pairie. En effet, nous lisons dans saint Lu  l'Ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d'une vierge mariée à un homme de la maison de David, nommé Joseph », d'où nous relevons que saint Joseph habitait alors à Nazareth, où il retourna après son exil en plus, Nazareth est appelée expressément la ville de Joseph et de Marie  Ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth »; en outre, il est dit de Jésus-Christ  Il descendit avec eux et vint à Nazareth »; aussi, Jésus lui-même est-il habituellement appelé Jésus de Nazareth, ou Nazaréen, et Nazareth est appelée sa patrie d'où les Juifs envieux du Sauveur prenaient occasion de le calomnier  De Nazareth peut-il venir quelque chose de bon? » Ceci pourtant n'empêche pas que saint Joseph ne soit originaire de Bethléem qui avait été la patrie de David ; aussi son intention, après la naissance de Jésus, était-elle de se fixer dans cette ville, comme nous l'avons dit plus hautPris dans le second sens, le mot nazaréen était employé pour désigner ceux qui, pour un temps déterminé, ou même pour toute la vie, promettaient, par vÅ“u personnel ou même par le vÅ“u de leurs parents, d'embrasser, en vue d'une plus grande perfection, un genre de vie tout spécial, à base d'ascétisme et de pénitence. Ces personnes promettaient, de s'abstenir de vin et de toute liqueur enivrante; de ne point se faire couper les cheveux; de ne point toucher de cadavres les plus illustres nazaréens dont l'Ecriture fait mention, il faut nommer Samson, Samuel et Jean le Précurseur, qui tous furent consacrés à Dieu dès le sein de leur mère. Quant à saint Joseph, nous pouvons très bien supposer qu'il ait embrassé, par inspiration divine, cet état de perfection, qui convenait si bien à la haute mission qui devait lui être confiée. Il ne faudrait cependant pas trop insister sur cette opinion, à cause du manque de preuves solides sur lesquelles on puisse l'étayer.*Source Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Lun 26 Juil - 2227 CHAPITRE V - PERFECTIONS CORPORELLES DE SAINT JOSEPHSaint Joseph fut-il Nazaréen ?En effet, les raisons que certains auteurs apportent à l'appui de cette opinion sont tout à fait insuffisantes. Ils disent d'abord que le nazaréat de saint Joseph fut annoncé dans la personne de l'ancien Joseph, fils de Jacob ; mais cette expression Nazaréen parmi ses frères, ne veut pas dire que cet ancien Patriarche appartenait à la secte des nazaréens, qui probablement n'existait pas encore, mais seulement que sa sainteté, sa dignité et sa puissance lui donnaient une prééminence parmi tous ses frères, ce qui arriva en réalité. La raison que ces auteurs prétendent tirer de l'exemple de Notre-Seigneur, qui, disent-ils, fut lui-même nazaréen, n'est pas plus Car il est certain que le Sauveur n'appartenait pas à cette secte, puisqu'il dit de lui-même  Jean est venu, ne mangeant, ni ne buvant, et ils disent Il est possédé du démon. Le Fils de l'homme est venu, mangeant et buvant. » D'ailleurs il ne convenait pas à Jésus-Christ d'émettre aucune sorte de voeux, puisqu'il était compréhenseur, c'est-à -dire qu'il jouissait de la vision de Dieu, sans crainte de perdre ce privilège or, comme tel, il avait la volonté parfaitement établie dans le bien et ne pouvait plus rien mériter pour Ceci cependant n'empêche pas que son Père putatif, en vue d'une perfection majeure, ne se fût, dans son jeune âge, lié par vÅ“u à la secte des Nazaré corporelle de saint JosephBien que la beauté passagère du corps soit peu de chose comparée à la beauté de l'âme qui, si l'homme est fidèle à la grâce, ne se perd jamais, toutefois, comme le corps est l'instrument de l'âme, et que, sur la figure, en particulier, se reflète la beauté de l'esprit et la bonté du cÅ“ur, on ne peut pas ne pas relever, parmi les perfections de l'homme, cette dignité et noblesse de traits, que l'on chercherait en vain dans un individu adonné au Nous pouvons donc en toute sûreté affirmer de saint Joseph ce que l'Ecriture dit de l'ancien Joseph qu'il était  beau de visage et très agréable à voir ».Et puisque l'on peut retenir comme probable l'opinion que saint Joseph appartenait à la secte des Nazaréens, on peut, par conséquent, lui appliquer les paroles suivantes  Ses nazaréens sont plus blancs que la neige, plus purs que le lait, plus rouges que l'ivoire antique, plus beaux que le saphir. »Mais nous avons une preuve bien plus convaincante encore de la beauté corporelle du glorieux Au livre de l'Ecclésiastique il est écrit  Un homme se reconnaÃt dans ses fils »; ce qui veut dire que les fils non seulement héritent des qualités morales de leurs pères, mais aussi qu'ils portent généralement leurs traits empreints sur leurs S'il en est ainsi, comme nous lisons de Notre-Seigneur qu'il fut le plus beau parmi les enfants des hommes s' il nous est bien permis de conclure que saint Joseph, lui aussi, portait sur sa figure comme un reflet de cette beauté du Christ Rédempteur, beauté qui attirait les cÅ“urs et les portait à la pureté et à la Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Mar 27 Juil - 2200 CHAPITRE V - PERFECTIONS CORPORELLES DE SAINT JOSEPHBeauté corporelle de saint Joseph Ce don de Dieu, la beauté, écrit le Père Joachim Ventura, don en lui-même innocent, mais qui fait tant de coupables; qui sert d'aiguillon au péché; qui corrompt les regards; qui fait naÃtre l'orgueil en celui qui la possède et des désirs profanes en celui qui la contemple; la beauté, fleur agréable à voir, mais sous les feuilles de laquelle se cache souvent le serpent qui empoisonne et donne la mort; la beauté, dans ces deux Epoux, Joseph et Marie, élevés par la grâce à l'état de la nature angélique et parfaite, ne faisait qu'accroÃtre les dons réciproques de leur candeur, dont elle était l'ornement et l'indice; la beauté était pour eux un charme suave et céleste, qui purifiait, qui soulevait leurs cÅ“urs de la région des sens à celle des esprits; la beauté ne leur inspirait qu'un respect mutuel, des pensées saintes, de pudiques affections, et elle était une source très féconde de virginité. »Profession de charpentier exercée par saint JosephOn ne peut parler des qualités corporelles de saint Joseph, sans s'arrêter à considérer la profession qu'il exerça pendant sa vie mortelle, celle de charpentier, d'autant plus que saint Matthieu y fait allusion en rapportant l'étonnement des habitants de Nazareth au sujet de Jésus  N'est-ce pas là le fils du charpentier ? »D'autre part, nous ne pouvons douter que Jésus-Christ, lui aussi, n'exerçât cette profession, puisque ses compatriotes disaient également de lui  N'est-ce pas là le charpentier, fils de Marie? »Nous avons traduit, selon la coutume de nos interprètes français, le latin de la Vulgate faber, par le mot charpentier; mais, est-ce bien là ce que ce mot signifie? En réalité, tant ce mot latin, faber, que le grec Ï„á¼Ï‡Î½Ï‰Î½, peut s'entendre aussi bien d'un ouvrier sur fer, sur argent, ou même sur or, que d'un ouvrier sur quelques auteurs ont-ils soutenu que saint Joseph exerça le métier de forgeron, ou d'orfèvre, ou même celui de maçon. D'autres écrivains, s'appuyant sur le mot grec, que nous venons de citer, ont cru qu'il ait exercé l'architecture, profession plus noble et plus digne du saint Patriarche, que celles mentionnées plus la tradition est trop explicite pour qu'elle nous permette de nous écarter de la thèse que nous venons d'énoncer. À part quelques auteurs et quelques livres apocryphes, qui nous présentent saint Joseph comme exerçant le métier de forgeron, la plus grande partie des Pères, avec saint Justin, saint Basile et saint Jean Chrysostome, nous disent expressément que sa profession était celle de Calmet résume ainsi le sentiment de la tradition  Il faut avouer que la très ancienne et très commune opinion soutient que saint Joseph ait exercé la profession de charpentier. Ceux qui l'ont fait passer pour forgeron semblent plutôt avoir eu en vue l'allégorie qu'on peut tirer de ce métier, allégorie que favorise aisément le mot , indéterminé de faber. »On comprend facilement que l'allégorie, à laquelle le docte écrivain fait allusion, se rapporte à la formation du monde spirituel sur l'enclume de la toute puissance il faut bien avouer que la saine et sobre raison admet difficilement, pour Joseph aussi bien que pour Jésus, une profession exigeant un déploiement et un accompagnement de bruit et de force corporelle, choses peu en harmonie avec les habitudes de calme et de prière de la sainte Famille. Aussi faudra-t-il exclure également la profession de maçon ou de Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Mer 28 Juil - 2139 CHAPITRE V - PERFECTIONS CORPORELLES DE SAINT JOSEPHProfession de charpentier exercée par saint JosephD'autre part, les occupations du saint Patriarche ne semblent pas rentrer dans le cycle des arts libéraux qui relèvent plutôt de la culture de l'esprit que des forces physiques, puisque, à la première prédication de Jésus, les Juifs s'étonnaient d'entendre tant de sagesse de la bouche de la part d'un homme qui n'avait ni étudié, ni fréquenté les écoles; car ils disaient  D'où vient à celui-ci cette sagesse? » D'où lui viennent donc toutes ces choses? »  Comment celui-ci connaÃt-il les lettres, lui qui n'a pas étudié ? »De même donc qu'il faut exclure, dans le cas de saint Joseph, l'exercice de professions trop matérielles, ainsi ne faut-il pas non plus penser à un art libéral auquel se serait adonné le saint Patriarche et qui aurait pu faire penser à une culture acquise dans les livres ou sur les bancs des é il nous faudra rejeter, comme des contes de vieilles femmes, ce que nous lisons dans un très ancien, mais aussi très puéril ouvrage apocryphe, intitulé l'Evangile de l'Enfance, là où il est dit que Jésus, lorsqu'il eut accompli sa septième année, exerça la profession de potier ou de teinturier, de manière soit à former différentes espèces d'animaux, qu'il mettait ensuite en mouvement en présence de ses compagnons, soit à donner, selon son bon plaisir à des morceaux d'étoffes mises dans une cuve à teinture, la couleur que lui-même désirait donner à chacun d' productions fantaisistes, fruit d'une imagination crédule, mais enfantine, n'ont rien à faire avec l'esprit si sobre et si plein de dignité des saints donc, avec Gerson, que l'occupation de saint Joseph consistait à manier le bois, pour en faire différents objets ; opinion, disent les Bollandistes, qui est communément accepté spirituelle de la profession exercée par saint JosephUn pieux auteur dont les écrits, sous le pseudonyme de saint Augustin, sont parvenus jusqu'à nous, a très bien expliqué la signification mystique de la profession de charpentier exercée par saint Joseph et par Jésus, son fils Joseph,, écrit-il tout en étant charpentier sur terre, était censé être le père de Notre-Seigneur et Sauveur. D'un pareil travail il ne faut pas exclure Dieu, qui est vraiment le Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, car il est lui-même effet, il est l'artisan, qui a bâti, avec une puissance, non seulement merveilleuse, mais encore ineffable, la machine de ce monde; comme un sage architecte, il a suspendu le ciel dans la subtilité, il a établi la terre sur son poids, il a enchaÃné la mer dans son est l'artisan, qui réduit à une juste mesure le faÃte de l'orgueil et qui élève jusqu'au ciel l'extrême est l'artisan, qui, dans nos mÅ“urs, retranche les Å“uvres superflues et conserve tout ce qu'il y a d'utile. Il est l'artisan dont Jean-Baptiste brandit la hache pour la mettre à notre racine, afin que tout arbre, excédant la mesure d'une juste discrétion, soit coupé par sa base et livré aux flammes; au contraire, tout arbre qui se maintient dans la mesure de la vérité, est, par cette même hache, destiné à former la bâtisse céleste. »Source Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Jeu 29 Juil - 2305 CHAPITRE V - PERFECTIONS CORPORELLES DE SAINT JOSEPHSignification spirituelle de la profession exercée par saint JosephEn exerçant, avec son Père putatif, un art servile ou mécanique, remarque le docte cardinal Cajetan, Jésus venait à confirmer la grande vérité, que lui-même ne s'était adonné ni à l'étude des lettres et des sciences, ni à celle de la doctrine de la loi, afin que ses compatriotes pussent se convaincre que sa science n'était pas acquise par des méthodes son côté, saint Ambroise voit, dans le fait que le père temporel de Jésus-Christ était un charpentier, une image de son Père éternel, qui, comme un bon charpentier, travaille à aplanir, à polir, nous dirions presque, à raboter nos vices, mettant la hache à la racine des arbres stériles, enlevant les excroissances nuisibles, et formant tout le genre humain à différents usages, par la diverse qualité des ministè quel âge saint Joseph s'est-il uni en mariage à la très sainte Vierge ?Saint Epiphane, suivi par quelques auteurs, a cru que saint Joseph avait déjà quatre-vingts ans passés, quand il s'unit en mariage avec la très sainte Vierge, et cette opinion semble avoir inspiré le pinceau d'un grand nombre de peintres. Mais l'opinion la plus commune et certainement la plus autorisée veut que le saint Patriarche fût alors un homme dans toute la vigueur de l'âge, tout au plus entre trente et quarante cette opinion est certainement la plus raisonnable, si l'on considère que ce mariage était destiné, d'abord à pourvoir à l'honneur de la Vierge Mère et à celui de son divin Fils, et ensuite à procurer à la sainte Famille les choses nécessaires à la vie et à protéger la Vierge Immaculée dans les longs et difficiles voyages qu'elle dut ces conditions, il fallait que le saint Patriarche ne fût pas tellement avancé en âge, qu'on ne pût lui attribuer la naissance du divin Enfant, et que lui-même fût incapable de nourrir et de protéger la vie de Marie et celle de Jésus, comme c'eût été le cas, s'il s'était uni à la sainte vierge dans un âge très avancé.Il fallait, de plus que, dans ce mariage, le plus digne et le plus noble qui fût jamais, il existât une juste proportion d'âges entre les deux époux. Les mÅ“urs de ce temps, comme celles d'aujourd'hui, admettaient difficilement une union matrimoniale entre un mari d'un âge avancé et une jeune fille, ou vice-versa. De telles unions, dans l'antiquité, comme dans les temps modernes, sont presque inséparables du reste, c'est le sentiment commun des Pères et des écrivains sacrés, que saint Joseph était encore dans la fleur de l'âge quand il s'unit en mariage avec Marie. S'ils ne le disent pas expressément, ils le laissent entendre par le fait de reconnaÃtre que, comme Marie son épouse, il était lui-même lié par le vÅ“u de chasteté, circonstance qui ne s'expliquerait pas, si le saint Patriarche fût alors arrivé à l'extrême vieillesse car ce n'est certes pas alors le moment de s'astreindre par un vÅ“u à l'observation de cette à saint Epiphane, ce qui l'a poussé à embrasser l'opinion que nous lui savons, ce fut sa préoccupation de défendre, contre les détracteurs de Marie, la perpétuelle virginité de la Mère de Dieu. À cette fin, il crut bon d'ajouter un nombre indéterminé d'années. au saint Epoux de la Mère du que l'Évangéliste saint Matthieu, parlant de saint Joseph en relation avec Marie, l'appelle vir Mariæ; expression qui ne peut se rapporter à un homme d'un âge avancé, le mot vir signifiant un individu dans la force de l'âge. Retenons donc que, quand le saint Patriarche s'unit à Marie, il n'était pas le vieillard qu'on aime parfois à représenter dans les peintures Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Sam 31 Juil - 840 CHAPITRE V - PERFECTIONS CORPORELLES DE SAINT JOSEPHÀ quel âge saint Joseph s'est-il uni en mariage à la très sainte Vierge ?Rejetons encore ici, comme tout à fait indigne du saint Patriarche, le sentiment de quelques auteurs, qui ont cru que Joseph était d'un âge avancé quand il s'est uni à Marie à cause du danger d'incontinence qu'il y aurait eu pour lui s'il avait alors été plus qui avancent de telles hypothèses méconnaissent grossièrement et la sainteté profonde de l'Epoux de Marie et l'assistance de la grâce divine qui ne pouvait lui manquer. Dieu, qui l'avait élu à une si haute et si délicate mission, ne pouvait manquer de lui donner toutes les grâces nécessaires pour bien la on se trompe en supposant que la vieillesse est toujours un remède efficace contre l'incontinence. Les passions déréglées peuvent habiter dans un corps usé par l'âge; au contraire, la grâce peut très bien tempérer les ardeurs de la jeunesse en les soumettant entièrement à la loi il nous faut encore rejeter ici l'opinion de sainte Brigitte qui, dans ses Révélations[348], fait de saint Joseph un vieillard à la naissance de Notre-Seigneur. Les révélations des personnes pieuses, même si celles-ci sont canonisées, ne sont pas de foi, à moins que l'Eglise ne les propose comme sans crainte de telles révélations, si elles contiennent souvent des choses édifiantes, sont parfois mêlées à des déclarations soit entièrement fausses, soit tout au moins si l'on veut insister sur ces sortes de révélations, nous pourrons rappeler que la vénérable Marie d'Agreda, contrairement à ce que dit sainte Brigitte, affirme que saint Joseph avait trente ans lorsqu'il s'unit à Marie, et que Marie en avait pourquoi, demandera-t-on, l'Eglise tolère-t-elle qu'on représente, à côté de Marie et du divin Enfant, saint Joseph, comme un vieillard, si la chose ne répond pas à la vérité?C'est, croyons-nous, parce que, de cette manière, on fait mieux ressortir la parfaite chasteté et la prudence consommée du saint Patriarche, et qu'ainsi s'éloigne de la pensée toute idée d'amour profane, comme l'observe très bien saint Pierre coutume d'ailleurs, n'est pas universelle. Dans les peintures des premiers siècles de l'Eglise, saint Joseph est généralement représenté sans barbe et avec les marques de la corporelles de saint JosephOn s'est demandé parfois si, et jusqu'à quel point, le glorieux Patriarche ressentit les infirmités corporelles, dont nous sommes nous-mêmes souvent affligés durant notre ne pas parler ici de la mort, dont nous traiterons dans un article à part pour ce qui regarde le saint Patriarche, la question est de savoir si l'Epoux de Marie souffrit, comme nous, la faim, la soif, la fatigue, le froid, la chaleur et les autres inconvénients résultant des principes naturels de notre nature, composée d'éléments contraires et subissant l'influence de l'atmosphè répondre à cette question, il nous faut d'abord distinguer les infirmités communes à toute la nature humaine et dépendant du péché originel, telles que celles que nous venons d'énumérer, des infirmités résultant d'une cause particuliè Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Dim 1 Aoû - 732 CHAPITRE V - PERFECTIONS CORPORELLES DE SAINT JOSEPHInfirmités corporelles de saint JosephQuant aux premières, saint Joseph dut les subir toutes, comme d'ailleurs les subirent Jésus et Marie eux-mêmes, qui, bien qu'exempts de la faute d'origine, voulurent cependant se conformer à notre misérable condition, pour mieux réparer la faute de nos premiers parents et nous donner l'exemple de la patience au milieu des maux de cette On pourrait même dire que le saint Patriarche ressentit, plus encore que Jésus et Marie, le poids de ces infirmités, à cause de la responsabilité que lui donnait le titre de gardien de la sainte Famille, responsabilité qui, d'autre part, fut pour lui la source de bien grands mé outre ces infirmités corporelles, communes à toute la nature humaine, il y en a d'autres, résultant non pas directement du péché originel, mais de certains dérèglements avant leur origine dans quelque faute personnelle, par exemple, dans l'usage désordonné du boire ou du manger, dans un défaut de formation de la part des parents, etc. De cette nature sont, par exemple, la lèpre, le mal caduc, et généralement parlant, les différentes maladies corporelles qui harassent la pauvre humanité.Notre-Seigneur fut exempt de cette sorte d'infirmités, son corps ayant été formé par l'Esprit Saint, et lui-même n'ayant jamais rien commis de déréglé dans le régime de sa vie; la même chose doit se dire proportionnellement de l'Immaculée Vierge Quant à saint Joseph, il faut reconnaÃtre qu'il fut soumis à la maladie et à toutes les conséquences qui en découlent. Car, bien qu'il fût conçu par de saints parents, et qu'il observât constamment un régime de vie très modérée, il put néanmoins contracter, surtout sur la fin de ses jours, quelque maladie qui lui causa la pieux Isidore de Isolanis, le premier à parler si bien de saint Joseph, dit de lui  Après cela il vieillit, avançant en âge; et cependant ses forces corporelles ne furent pas affaiblies, ni la vue de ses yeux offusquée, ni les dents de sa bouche avariées, ni son esprit perdit de sa vigueur. » Toutefois, ajoute cet auteur,  après avoir dit cela, l'infirmité prévalut en Joseph, et il ne put plus parler ».CHAPITRE VI - PERPÉTUELLE VIRGINITÉ DE SAINT JOSEPHDifférents aspects de cette questionNous abordons une des plus belles et plus consolantes questions touchant le saint Patriarche Joseph, celle de sa perpétuelle virginité, qui constitue une de ses plus grandes prérogatives et le rend lui-même si cher à tout cÅ“ur vraiment chré avons déjà mentionné la chasteté de saint Joseph, quand nous traitions de ses vertus en général, qui lui ont valu, de la part du Saint-Esprit, le titre si honorable d'homme juste par excellence. Mais, comme la vertu de chasteté peut se rencontrer dans l'état du mariage aussi bien que dans le célibat, - on distingue, en effet, la chasteté virginale de la chasteté conjugale et de la chasteté des veufs - nous verrons comment le saint Patriarche a pratiqué avec perfection les deux premières formes de cette insigne développer ce sujet comme il convient, il nous faudra d'abord examiner comment saint Joseph pratiqua la chasteté avant son mariage avec la très sainte Vierge; en second lieu, nous verrons comment il la pratiqua après son mariage; en troisième lieu, nous rechercherons si saint Joseph confirma par vÅ“u le propos qu'il avait fait d'observer la virginité perpé Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Dim 1 Aoû - 2317 CHAPITRE VI - PERPÉTUELLE VIRGINITÉ DE SAINT JOSEPHSaint Joseph n'eut aucune épouse avant son mariage avec MarieL'opinion que saint Joseph eût déjà contracté un mariage avant de s'unir à Marie, tire son origine d'un livre apocryphe, intitulé le Protoévangile de saint Jacques, là où il est dit que la verge de Joseph ayant fleuri, le prêtre lui adressa ces paroles  Te voilà choisi, par la volonté divine, pour devenir gardien de la Vierge du Seigneur. » Mais, ajoute le narrateur, Joseph ne voulut rien entendre, disant ÂJ'ai des fils et je suis vieux; Marie, au contraire, est encore une toute jeune crains donc de paraÃtre ridicule aux yeux des fils d'Israà Voilà l'histoire qui a induit quelques écrivains ecclésiastiques à embrasser l'opinion dont nous venons de parler parmi les Grecs, Origène, saint Epiphane et l'auteur du Monologue basilien; parmi les latins, saint Hilaire, saint Ambroise et quelques autres double motif semble avoir confirmé ces auteurs dans leur opinion le premier, la coutume des Juifs de ce temps-là , de prendre une épouse au sortir de l'enfance, sans attendre un âge plus mûr, chose que cependant aurait faite saint Joseph, s'il n'avait eu une première femme. Le second motif était la difficulté d'éluder les sophismes des païens et des hérétiques qui, abusant de l'autorité de l'Evangile, là où il est fait mention des frères de Jésus-Christ, attaquaient la virginité de la Mère de écrivain moderne a cru pouvoir se rallier à cette opinion; mais les auteurs catholiques n'ont pas manqué de prendre la défense du saint Patriarche et de venger sa perpétuelle virginité qui, en réalité, forme le plus beau joyau de sa c'est avec raison qu'ils l'ont fait. Car, si les auteurs que nous venons de citer se sont laissés induire en erreur par l'apocryphe indiqué ci-dessus, d'autres, d'un plus grand poids, n'ont pas manqué de combattre une opinion aussi gratuite que témé nous suffise de citer ici deux des plus illustres Pères de l'Eglise, dont l'autorité, en cette matière, est irréfragable. Saint Jérôme, reprenant Helvidius, l'immonde adversaire de la virginité de Marie, lui écrivait en ces termes  Tu dis que Marie n'est pas restée vierge moi je revendique quelque chose de plus, c'est-à -dire que Joseph lui-même fut vierge par Marie, afin qu'un fils vierge naquÃt d'un mariage vierge. »Ces paroles si claires et si décisives du saint Docteur Dalmate trouvent un écho très éloquent dans ce passage de saint Augustin  Quand Joseph vit la Vierge sacrée enrichie par Dieu du don de la fécondité, il ne chercha pas une autre femme, lui qui n'aurait même pas demandé la main de Marie, s'il n'avait été obligé à prendre une épouse. »À ces témoignages si authentiques, représentant la foi des premiers siècles de l'Eglise, ajoutons ceux non moins explicites de deux illustres écrivains du moyen âge. Le premier est celui de saint Pierre Damien qui dit  S'il ne vous semble pas suffisant que seule une vierge pût être Mère du Fils de Dieu, la foi de l'Eglise est que celui-là également est demeuré vierge, que l'on croyait être son père. »Le second est du célèbre Gerson, le chanteur des louanges de saint Joseph, qui n'hésita pas à dire en plein Concile de Constance  Comme il convenait que Marie brillât d'une pureté sans égale, ainsi il était de toute convenance qu'elle eût un époux très pur semblable à elle, qui, avant et après, demeurerait vierge avec une Vierge qui le fut toute sa vie. »Les écrivains postérieurs ont eu à cÅ“ur de revendiquer, presque à l'unanimité, cette gloire du saint Patriarche, de sorte que c'est mériter, pour le moins, la note de témérité, que de mettre en doute le fait de sa perpétuelle virginité.Source Jésus Miséricordieux vous béniseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Lun 2 Aoû - 2233 CHAPITRE VI - PERPÉTUELLE VIRGINITÉ DE SAINT JOSEPHRaisons de convenance en faveur de la virginité de saint JosephExaminons maintenant quelles sont les raisons qui militent en faveur de la virginité de saint Joseph. Ces raisons peuvent se réduire à trois principales. D'abord, la pureté ineffable du Verbe incarné.Il était juste que celui qui choisit une Vierge pour sa mère, qui voulut lui-même rester vierge, exigeât pareillement que celui que les foules appelleraient son père et qui aurait soin de lui comme jamais père n'eut soin du plus tendre des enfants, fût, lui aussi, orné de l'auréole de la virginité.Du côté de Marie, la même conclusion s'impose. Il est de foi que la très sainte Mère de Dieu demeura vierge avant, pendant et après l'enfantement. Or, il convient que les époux se ressemblent; il n'aurait donc pas été séant que Marie donnât sa main à un homme qui aurait déjà été marié Seul, un époux vierge lui convenait. De plus, cet époux devait être le soutien et le gardien fidèle de la virginité de Marie; il fallait donc, pour ce motif encore, que saint Joseph fût exempt de tout lien matrimonial antécé qu'on considère combien l'hypothèse d'un premier mariage, de la part de saint Joseph, contribuerait à diminuer sa noblesse et à rapetisser sa dignité, en le rabaissant à la condition d'un homme part, les enfants qu'il aurait eus d'une première épouse auraient dû partager avec le Sauveur du monde son amour, ses soins et ses paternelles sollicitudes, ce qui l'aurait empêché d'être entièrement au service de Jésus et de donc que la raison, aussi bien que la tradition et le sens des fidèles s'accordent à exclure, comme injurieuse pour chacun des membres de la sainte Famille, l'opinion que saint Joseph ait eu une première femme, avant de s'unir en mariage à les objections tirées, soit du protoévangile de saint Jacques, soit de quelques écrivains ecclésiastiques, n'ont absolument aucun poids. Quant à la première source, non seulement ce livre est reconnu généralement comme apocryphe, mais aussi il est rempli de récits si puérils et si invraisemblables, qu'on ne peut lui prêter aucune Quelques-uns, dit saint Jérôme, supposent que ceux qu'on appelle les frères du Seigneur sont les fils de saint Joseph qu'il aurait eus d'une autre épouse, suivant en cela les songes fous des apocryphes et allant jusqu'à nommer sa première femme Melcha ou Escha. »Quant aux écrivains ecclésiastiques favorables à cette opinion, leur autorité, en ce point, ne vaut pas mieux que celle des apocryphes, puisque c'est d'eux qu'ils l'ont tirée. Que si quelques-uns l'ont proposée comme opinion propre, ils l'ont fait pour défendre plus facilement la virginité de Marie après l'enfantement, et non comme témoins de la tradition. Mais il n'était nullement nécessaire de recourir à cette explication, car par frères du Seigneur il faut entendre les cousins de Jésus, et non les fils de Marie ou de Joseph, comme nous allons le étaient les frères du Seigneur ?On appelle frères du Seigneur les quatre personnages dont il est fait mention dans ce passage de saint Matthieu  N'est-ce pas là le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie ? et Jacques, Joseph, Simon et Jude ne sont-ils pas ses frères ? » Faisons connaissance avec chacun de ces Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Mar 3 Aoû - 2211 CHAPITRE VI - PERPÉTUELLE VIRGINITÉ DE SAINT JOSEPHQui étaient les frères du Seigneur ?Jacques, nommé en premier lieu, est l'apôtre dit Jacques le Mineur; car Jacques le Majeur, apôtre lui aussi, était le fils de Zébédée et avait pour frère l'apôtre saint Jean. Jacques, ici nommé, était fils d'Alphée ou Cléophe et de Marie, dite Marie de Clé second, nommé Joseph, était frère du premier, c'est-à -dire, de Jacques le Mineur. Il ne faut pas le confondre avec un autre Joseph, dont il est fait mention dans les Actes des Apôtres, appelé aussi Barsabas et surnommé Juste, qui fut, avec saint Mathias, proposé pour l'apostolat et était probablement un des soixante-douze troisième, Simon, n'est pas l'apôtre de ce nom, dit le Chananéen et encore Zélotes, mais probablement un des disciples de Notre-Seigneur qui, selon Eusèbe, succéda à saint Jacques dans l'évêché de Jérusalem. Le quatrième, est l'apôtre saint Jude, appelé Thaddée, pour le distinguer de Judas Iscariote, le traÃtre; Thaddée, ne signifiant pas autre chose que Jude, c'est-à -dire, louange ou de quel droit ces personnages sont-ils appelés frères de Jésus-Christ?  Parce qu'ils étaient ses cousins, répond saint Jérôme, étant, trois au moins d'entre eux, c'est-à -dire, Jacques le Mineur, Joseph et Jude, fils de Marie, non pas de Marie la Mère de Jésus, mais d'une autre Marie, la tante, matertera, du Seigneur ». D'ailleurs, ajoute-t-il, toute l'Ecriture s'accorde à donner le nom de frères à ceux qui ne sont que Thomas explique ce point avec sa clarté habituelle.  De quatre manières, dit-il[363], le mot frère s'emploie dans l'Ecriture selon la nature, selon la patrie, selon la parenté et selon l' frères du Seigneur sont ainsi appelés, non selon la nature, comme s'ils étaient nés d'une même mère, mais selon la parenté, pour signifier qu'ils étaient consanguins », de la même manière que Loth, qui fut fils d'Aran frère d'Abraham, est appelé lui-même frère d'Abraham, et Laban, frère de la mère de Jacob, est appelé le frère de ce même l'appui de cette thèse, il faut encore observer que si les personnages en question avaient été les fils de Joseph, cette Marie, que saint Marc nous donne comme mère de saint Jacques le Mineur[366], aurait dû être l'épouse de cette même Marie était encore en vie au temps de la passion du Seigneur, puisqu'elle est comptée parmi les pieuses femmes qui assistèrent à la passion; et ainsi saint Joseph aurait dû avoir, en même temps, dans l'espace d'environ trente ans, deux épouses en vie, chose que la loi primitive réprouvait cette femme est appelée, dans l'Evangile, l'épouse d'Alphaeus; tandis que l'Ecriture n'a coutume de nommer la très sainte Vierge, qu'en ajoutant à son nom son titre de Mère de Dieu, comme l'observe encore saint faut encore tenir compte de la force de l'expression employée dans le texte grec de saint Matthieu, où Notre Seigneur est dit, équivalemment, le fils unique de Joseph δ τοῦ Ï„Îχτονος, υἱός l'article δ excluant la pluralité.Enfin, si saint Joseph avait été le père des personnages en question, on peut se demander comment il se fait que ceux-ci ne sont jamais mentionnés avec lui, surtout dans les occasions où l'on s'attendrait à les voir accompagner leur père, comme, par exemple, dans le voyage à Jérusalem, où Joseph se rendait tous les ans pour y célébrer la Pâque ?Que Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Mer 4 Aoû - 2225 CHAPITRE VI - PERPÉTUELLE VIRGINITÉ DE SAINT JOSEPHQui étaient les frères du Seigneur ?Concluons donc, avec saint Anselme, que par les frères du Seigneur on ne doit entendre, ni les fils de Marie, comme le voulait l'impie Helvidius, ni les fils de Joseph qu'il aurait eus d'une autre épouse, comme d'autres l'ont pensé, mais que ces personnages sont simplement les cousins de Jé donc reconnaissons et proclamons tout haut, avec les fidèles du monde entier, que Marie est vraiment l'unique Epouse de saint Joseph, qui, par conséquent, concentra sur elle les trésors de son affection, les plus nobles sentiments de son â il nous reste encore à démontrer comment le saint Patriarche et Marie entourèrent d'un même amour leur fils béni, Jésus-Christ, ce qui revient à affirmer la parfaite virginité des deux Epoux et le soin qu'ils mirent à conserver la candeur de cette vertu pendant tout le temps de leur virginité observée par les saints époux, Marie et Joseph, pendant tout le temps de leur mariageQue Marie n'ait eu aucune relation matrimoniale avec saint Joseph avant la naissance du Sauveur, c'est un dogme de notre foi, puisque nous chantons dans le symbole que Jésus est né de la Vierge Marie, et saint Matthieu nous dit expressément que Joseph  n'avait pas connu son Epouse, quand elle enfanta son premier-né ».Mais est-il également de foi que cet état de virginité a duré pendant tout le temps de l'union des saints Epoux ?Oui, répondons-nous, autrement le dogme de la perpétuelle virginité de Marie serait ruiné. Aussi pouvons-nous appliquer à cette sainte union la belle prophétie d'Isaïe  Le jeune homme habitera avec la vierge,... et l'époux se réjouira avec l'épouse. » En effet, dit saint Augustin,  Marie a conçu étant vierge; étant vierge elle a enfanté; vierge elle est demeurée ».Par cette triomphante profession de foi, l'Eglise balaye le blasphème d'Helvidius, qui avait osé affirmer que les frères du Seigneur, dont nous avons parlé tout à l'heure, étaient les enfants de Joseph et de Marie, nés après Jé hérétiques d'Espagne ayant tenté de ressusciter cette erreur, le grand Serviteur de Marie, saint Ildephonse, archevêque de Tolède, se fit un devoir de les ré on pouvait s'y attendre, les novateurs du XVIe siècle s'empressèrent d'adopter cette erreur, les Calvinistes surtout, bien que Calvin lui-même ait accusé d'ignorance le malheureux la voix de l'Eglise est unanime à proclamer la parfaite virginité des saints Epoux durant tout le temps de leur mariage.  Je ne sais, dit Origène qui a pu être assez sot pour affirmer que Marie fut désavouée par le Sauveur pour s'être unie à saint Joseph après sa naissance. »Et saint Ambroise ajoute  Joseph, homme juste, ne pouvait à ce point tomber en démence, de vouloir s'unir charnellement à la Mère de Dieu. » Nous lisons la même chose dans saint Hilaire et saint Epiphane, ce dernier, nous l'avons vu, ayant imaginé que saint Joseph était déjà un vieillard au moment de son mariage, précisément pour écarter tout soupçon d'un commerce matrimonial entre Marie et Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Jeu 5 Aoû - 2148 CHAPITRE VI - PERPÉTUELLE VIRGINITÉ DE SAINT JOSEPHParfaite virginité observée par les saints époux, Marie et Joseph, pendant tout le temps de leur mariageD'ailleurs, c'est à Marie que les écrivains ecclésiastiques appliquent ce beau passage d'Ezéchiel  Cette porte sera fermée; elle ne sera point ouverte, et personne n'y passera; car le Seigneur, le Dieu d'IsraÃl, est entré par cette porte, et elle sera fermée pour le prince. » Cette porte, dit saint Ambroise, est la bienheureuse Marie, dont il est écrit que le Seigneur passera par elle et qu'elle sera fermée après l'enfantement; parce qu'elle a conçu étant vierge, elle a enfanté étant vierge. ȃcoutons aussi les belles paroles de saint François de Sales  Si la très sainte Vierge est une porte dit le Père éternel, nous ne voulons pas qu'elle soit ouverte;... au contraire il la faut doubler et renforcer de bois incorruptible, c'est-à -dire lui donner un compagnon en sa pureté, qui est le grand sainct Joseph, lequel deoait pour test effet surpasser tous les saincts, voire les Anges et les Chérubins mesmes en ceste vertu. »Mais, qu'avons-nous besoin de tant de témoignages? Le bon sens lui-même ne se révolte-t-il pas à la seule pensée de l'Epoux de Marie osant traiter la Mère du Verbe incarné comme une épouse quelconque, après avoir appris, par l'oracle de l'Ange, la conception merveilleuse de l'Enfant divin et avoir été témoin de sa naissance non moins merveilleuse? Il faudrait le croire dépourvu de tout sentiment d'humanité et de pudeur, pour lui supposer une telle de quelques difficultésLes objections d'Helvidius et de ses émules contre la perpétuelle virginité de saint Joseph et de Marie se réduisent à deux passages de saint Matthieu, qui, à première vue, sembleraient indiquer, de la part des saints époux, le fait d'une union premier passage est celui-ci  Avant qu'ils ne s'unissent ensemble, il se trouva que Marie avait conçu de l'Esprit Saint. » Il semblerait donc qu'une telle union ait eu lieu plus il y a longtemps que les écrivains sacrés ont démontré que l'adverbe, avant que antequam, ne doit pas se prendre, selon le langage de l'Ecriture, pour signifier l'existence d'une chose après le temps assigné, mais il a simplement un sens négatif, pour exclure toute union précédente à l'événement mentionné.Cette manière de s'exprimer est commune aux Juifs; aussi l'intention de l'Evangéliste est-elle seulement de manifester ce qui avait eu lieu jusqu'à ce temps-là , sans qu'il se préoccupât de ce qui devait arriver plus paroles de saint Jérôme nous en donnent l'explication authentique ÂDe ce qu'il est dit Avant qu'ils s'unissent ensemble, il ne suit pas qu'ils se soient unis plus tard; l'Ecriture parle seulement de ce qui n'avait pas été fait. »L'autre passage de saint Matthieu semble encore plus explicite que le premier  Joseph ne connut point Marie, jusqu'à ce qu'elle enfantât son fils premier-né. »Ici deux difficultés se présentent à nous la première consiste en ceci, que, si jusqu'à l'enfantement de Jésus, Joseph ne connut pas Marie, on doit déduire qu'il l'a connue après cet événement. La seconde difficulté est plus grave et regarde le mot premier-né, qui suppose la venue d'autres enfants plus Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Sam 7 Aoû - 611 CHAPITRE VI - PERPÉTUELLE VIRGINITÉ DE SAINT JOSEPHSolutions de quelques difficultésPour commencer par la première objection, l'emploi de la formule jusqu'à ce que donec, n'indique nullement que Marie, après la naissance de Jésus, soit devenue une épouse dans le sens ordinaire du mot. Cette formule, dans le langage hébraïque, indique simplement ce qui se passa jusqu'à la date énoncée, sans rien dire de ce qui advint après manière de parler est tout hébraïque, et l'Ecriture elle-même nous en fournit de nombreux ce que les adversaires anciens et modernes de la perpétuelle virginité de Marie ont mis surtout à profit, est le mot premier-né.Or il y a longtemps que les interprètes autorisés ont démontré que cette locution, également hébraïque, est synonyme de cette autre, ouvrant le sein adaperiens vulvam, expression employée pour désigner le premier-né, même quand il n'est pas suivi d'autres donc Helvidius objectait qu'on ne peut appeler premier-né si ce n'est celui qui a des frères venant après lui, de même qu'on ne peut parler de fils unique que quand les parents n'ont pas d'autres enfants, saint Jérome n'eut pas de difficulté à lui répondre que, dans l'Exode, on prescrit l'oblation des premiers-nés des veaux, des brebis et des boucs, et la rédemption à prix fixé des premiers-nés des hommes et des brebis oblation et rédemption qu'on n'attendait pas à faire jusqu'à ce que d'autres brebis et d'autres hommes fussent nés. L'observation de saint Thomas trouve ici sa S'il n'y avait de premiers-nés que ceux qui sont suivis par des frères, dit-il, on n'aurait pas eu à donner aux prêtres, selon la loi, les premiers-nés, tant que d'autres n'étaient pas nés, ce qui est évidemment faux, puisque la loi prescrivait que les premiers-nés fussent rachetés un mois après leur naissance » D'ailleurs, il est difficile d'admettre que, parmi les premiers-nés des Egyptiens exterminés par l'Ange, il n'y en ait pas eu qui fussent fils à Tertullien, qu'Helvidius cherchait à tirer de son côté, saint Jérôme ne manque pas de remarquer, en premier lieu, que l'autorité de cet écrivain n'a pas beaucoup de poids, n'étant pas homme d'Eglise, cum homo non fuerit Ecclesiae; il observe, en outre, qu'on peut très bien interpréter en bonne part son autorité, au moins pour ce qui se rapporte à la conception du Christ, puisqu'il prouve, contre Ebion, que le Sauveur a dû naÃtre de la Vierge Marie sans le concours d'aucun homme, afin qu'il ne fût pas tout entier fils de l' c'est le même Tertullien, qui nous donne la clef pour résoudre une autre difficulté, dont plusieurs ont pris occasion de scandale, c'est-à -dire, l'appellatif de femme que les Ecritures donnent à la sainte Vierge. Se réclamant de saint Paulqui donne ce nom aussi bien à une femme mariée qu'à une fille nubile, il en conclut que, dans l'Ecriture, ce nom peut très bien se prendre pour désigner une à l'objection de ce même Helvidius, que l'Ecriture ne dit rien de la perpétuelle virginité de Marie et de Joseph, et que, d'autre part, nous ne devons croire que ce que l'Ecriture nous enseigne, il faut faire observer que la vérité dont il s'agit dépasse de beaucoup la compréhension de l'homme; et ç'aurait été l'exposer à la dérision des infidèles incapables de comprendre une chose si élevée, que de l'avoir révélée dès le n'est qu'avec le temps, quand le monde serait mieux préparé, qu'il convenait de présenter à la croyance des fidèles ce dogme pour l'édification de la Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Sam 7 Aoû - 2256 CHAPITRE VI - PERPÉTUELLE VIRGINITÉ DE SAINT JOSEPHSaint Joseph a, pendant toute sa vie, observé une parfaite virginitéComme saint Joseph est mort avant sa sainte Epouse, cette proposition semble bien suffisamment découler de ce que nous avons dit de la virginité du saint Patriarche, avant, et durant son mariage avec aimons cependant à l'examiner de nouveau d'une manière générale, pour écarter du lecteur l'ombre d'un doute sur un sujet qui est tout à l'honneur du glorieux Epoux de la Mère de que cette vérité ne soit pas explicitement de foi, elle est néanmoins si clairement affirmée par les écrivains sacrés et si profondément enracinée dans le cÅ“ur des fidèles, que la mettre en doute serait une témérité voisine de l'héré nous suffise de citer les paroles d'un des témoins les plus illustres de la tradition.  Il nous faut savoir et confesser sans l'ombre de doute, dit saint Bède le Vénérable, que non seulement la Bienheureuse Mère de Dieu, mais aussi le très bienheureux témoin et gardien de sa chasteté, Joseph, a toujours été exempt de tout acte conjugal. »Ces paroles ne sont pas autre chose que l'écho de la profession de foi de saint Jérôme  Si un homme saint s'abstient de toute fornication, et s'il n'est pas écrit que saint Joseph eut une autre épouse, mais au contraire, que par rapport à Marie, il fut plutôt un gardien qu'un mari, il ne nous reste qu'à dire qu'il demeura vierge avec Marie, lui qui mérita d'être appelé le père du Seigneur. »Une grande voix, celle de Léon XIII a repris récemment et confirmé du poids de toute son autorité, ces éloquents té Les vierges, dit-il, ont dans saint Joseph un modèle et un gardien d'intégrité virginale. » Tout est grand, écrit le Père Joachim Ventura, tout est sublime dans les trois personnages qui composent sur la terre la sainte Famille du Sauveur du monde! Après la Trinité céleste, Père, Fils et Saint-Esprit, il n'y a rien de plus mystérieux et de plus auguste que cette trinité terrestre Jésus-Christ, Marie et est homme sans cesser d'être Dieu; Marie est mère, sans cesser d'être vierge; Joseph est époux, sans cesser d'être pur. Jésus-Christ est fils sans avoir jamais eu de père sur la terre; Marie est mère sans le concours d'aucun homme; Joseph est père sans avoir jamais eu d' cependant Jésus-Christ, sans avoir eu pour père un homme, est vrai fils de l'homme; Marie, sans avoir jamais connu homme, est devenue féconde; Joseph, sans génération charnelle, a eu un Dieu pour fils. »VÅ“u perpétuel et absolu de virginité émis par saint JosephCe que nous avons dit de la virginité de saint Joseph serait incomplet, si nous n'ajoutions cette remarque, que le saint Patriarche, comme sa sainte Epouse, voulut consacrer, par un vÅ“u perpétuel et absolu, cette vertu, qui, nous l'avons dit, est un des plus beaux ornements de son â Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la MiséricordeconsacréMessages 4985Date d'inscription 18/05/2017Age 64Localisation Région parisienneSujet Re Traité Théologique St Joseph, Epoux de la Très Sainte Vierge Dim 8 Aoû - 2243 CHAPITRE VI - PERPÉTUELLE VIRGINITÉ DE SAINT JOSEPHVÅ“u perpétuel et absolu de virginité émis par saint JosephCe que nous avons dit de la virginité de saint Joseph serait incomplet, si nous n'ajoutions cette remarque, que le saint Patriarche, comme sa sainte Epouse, voulut consacrer, par un vÅ“u perpétuel et absolu, cette vertu, qui, nous l'avons dit, est un des plus beaux ornements de son â autorité, pour affirmer cette vérité, est d'abord le fait que Marie elle-même s'était déjà liée à Dieu par un vÅ“u semblable; or la loi de nature défend qu'une personne, obligée par vÅ“u à la virginité, contracte le mariage avec une personne libre, c'est-à -dire, qui ne soit pas elle-même liée par un pareil vÅ“u; autrement, cette personne se trouverait dans la nécessité soit de rompre son vÅ“u, soit de priver son conjoint de son le mariage de Marie avec saint Joseph n'eut rien d'illicite. Il faut donc reconnaÃtre que lui-même, avant de s'unir à Marie par les liens du mariage, fut dans la même disposition d'esprit qu'elle avait elle-même; car rien, dans la loi naturelle, ne s'oppose à ce que deux personnes ayant l'une et l'autre émis le vÅ“u de virginité, s'unissent en nous faut donc conclure que saint Joseph, non moins que Marie, s'était consacré à Dieu par un vÅ“u absolu et perpétuel, avant de prendre pour épouse celle qui devait devenir la Mère de part, saint Joseph avait été choisi pour être le gardien de la virginité de Marie. Or, il convenait souverainement que, pour mieux répondre à cette fin, saint Joseph lui-même ait choisi de consacrer, par vÅ“u, sa propre virginité. On peut même dire que c'est la divine Sagesse, qui sait adapter les moyens à la fin qu'elle a en vue, qui lui inspira, en temps opportun, ce noble et glorieux vÅ“u, nous l'avons dit, fut, comme celui de Marie, perpétuel et absolu. D'un côté, la sainte Vierge, avant de s'unir à Joseph, ne fut pas sans lui communiquer le don absolu qu'elle avait fait à Dieu de sa virginité; d'un autre, saint Joseph ne pouvait pas ne pas choisir lui-même un état qui le mettait entièrement à l'aise avec sa sainte côté de Marie, la prudence ne lui permettait pas de se donner en mariage à un homme dont elle n'était pas certaine, soit par révélation, soit par le témoignage de cet homme même, qu'il fût dans les mêmes sentiments qu'elle; du côté de Joseph, la justice exigeait qu'il se mit dans l'impossibilité morale de rompre la fidélité que, par son mariage, il promettait à saint Jérôme et saint Augustin, les Apôtres, après leur vocation, se lièrent à Dieu par vÅ“u de perpétuelle chasteté; et, dans la nouvelle loi, l'Eglise exige de ses prêtres la proyle=l">Et cependant Jésus-Christ, sans avoir eu pour père un homme, est vrai fils de l'homme; Marie, sans avoir jamais connu homme, est devenue féconde; Joseph, sans génération charnelle, a eu un Dieu pour fils. »VÅ“u perpétuel et absolu de virginité émis par saint JosephCe que nous avons dit de la virginité de saint Joseph serait incomplet, si nous n'ajoutions cette remarque, que le saint Patriarche, comme sa sainte Epouse, voulut consacrer, par un vÅ“u perpétuel et absolu, cette vertu, qui, nous l'avons dit, est un des plus beaux ornements de son â Jésus Miséricordieux vous bénisseami de la Miséricorde ami de la Miséricordeconsacré
dun contrat, sa femme peut le remplacer sans qu'il y ait besoin de procuration. En fait, la femme du Moyen Age est bien plus libre que durant les siècles suivants, où l'on s'inspirera du droit romain, très hostile à l'autonomie féminine. Chapitre 1 Angleterre, 1227 Stupéfait, sir Georges de Gramercie tira sur les rênes de son cheval et prêta une oreille incrédule aux sons qui s
48 résultats Passer aux résultats principaux de la recherche Ausreichend/Acceptable Exemplar mit vollständigem Text und sämtlichen Abbildungen oder Karten. Schmutztitel oder Vorsatz können fehlen. Einband bzw. Schutzumschlag weisen unter Umständen starke Gebrauchsspuren auf. / Describes a book or dust jacket that has the complete text pages including those with maps or plates but may lack endpapers, half-title, etc. which must be noted. Binding, dust jacket if any, etc may also be worn. Ausreichend/Acceptable Exemplar mit vollständigem Text und sämtlichen Abbildungen oder Karten. Schmutztitel oder Vorsatz können fehlen. Einband bzw. Schutzumschlag weisen unter Umständen starke Gebrauchsspuren auf. / Describes a book or dust jacket that has the complete text pages including those with maps or plates but may lack endpapers, half-title, etc. which must be noted. Binding, dust jacket if any, etc may also be worn. 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CorrectionsSans nom ni blason Le livre et les personnages. A) A l’aide du livre, complète les rubriques ci-dessous : Auteur : Jacqueline Mirande. Illustrateur de couverture : Julien Delval. Forme littéraire : C’est un roman. Editeur : Pocket Jeunesse Nombre de pages de l’histoire : il y a 188 pages. Combien y a-t-il de chapitres dans le livre ?
Résumé du document Chapitre 1 L'incipit du livre permet de mettre en place l'atmosphère générale du lieu où se déroule le récit le château de la Roche-Guyon, qui se trouve non loin de la Seine et qui transpire la peur. On remarquera bien sûr le choix d'une focalisation interne je » qui a pour effet de rendre l'intensité dramatique plus forte et de tenir en haleine le personnage ... Extraits [...] Michel affirme au seigneur des lieux qu'il doit montrer à ses sujets son visage et faire ainsi taire toutes les rumeurs sur son compte. Bien que sa femme et Thibaud connaissent sa maladie, le seigneur refuse de se montrer ainsi, impuissant, devant Morgane. Michel parvient pourtant à le convaincre et Sire Guillaume lui annonce qu'il va se montrer devant ses sujets très bientôt. Chapitre 39 Dame Morgane pénètre dans les appartements de son époux de jour, ce qui est une grande première. [...] [...] Marié à Dame Morgane alors qu'elle avait 14 ans, Guillaume va combattre en Orient l'année suivante. Celui-ci est revenu, alors qu'elle avait 19 ans et l'on peut donc deviner qu'elle en a maintenant 21. Le narrateur externe désigne maintenant la bête par Guillaume preuve que le monstre et lui ne font qu'un. Guillaume semble furieux contre son frère car il a été témoin, comme nous le savons, de sa visite nocturne. Alors qu'il demande à sa femme d'enlever son corsage, il lui hurle de partir avant qu'il ne la tue. [...] [...] Chapitre 13 En pleine nuit, Thibaud vient frapper chez sa belle soeur qui ne trouve pas le sommeil depuis la chute de l'architecte, prétextant une affaire urgente. En réalité il s'approche d'elle de manière séductrice et Morgane de lui rappeler qu'elle n'aime que son époux légitime. Thibaud souligne le danger de sa belle soeur a rester auprès de Guillaume, fou depuis son retour et de surcroît, assassin. Morgane lui ordonne de quitter sa chambre avant d'éclater en sanglot. Chapitre 14 Le monstre a été témoin de toute la scène et furieux frappe ce qui l'entoure jusqu'à s'évanouir. [...] [...] Un retour brusque au passé simple marque la colère soudaine de la bête à la vue d'un beau jeune homme, à travers la meurtrière. L'utilisation d'un point de vue externe à présent conserve le suspense . était-ce Michel ? Chapitre 3 Retour au récit Michel fait la rencontre du seigneur Thibaud, faisant partie d'une famille cousine du jeune homme. On apprend que c'est le frère de ce dernier, Guillaume, marié à la Dame Morgane, qui accueille le héros pour son entraînement et qu'ils avaient tous deux étés proches de la défunte mère de l'enfant, Dame Catherine. [...] [...] Guillaume annonce à ses sujets le mal qui le ronge provoquant la peur au sein de la foule. Pourtant, les soldats et le capitaine de la garde réaffirment leur voeux de fidélité au seigneur. Guillaume veut aussi s'innocenter des crimes commis et promet au peuple que le coupable sera puni. Thibaud, le frère du seigneur, soutient son innocence, provoquant ainsi l'étonnement du maître d'armes et du capitaine de la garde devant lesquels il avait clairement accusé son aîné. Guillaume accuse son frère de tous les crimes commis, par amour pour Morgane et jalousie contre son frère aîné, qui a les terres et l'amour de la belle. [...]
Leseigneur sans visage de Plongez-vous dans le livre Viviane Moore au format Poche. Ajoutez-le à votre liste de souhaits ou abonnez-vous à l'auteur Viviane Moore - Livraison gratuite à 0,01€ dès 35€ d'achat - Furet du Nord
ForumsMMODark Age of CamelotGénéralChapitre 35 LE DERNIER CHAPITRE ! Bon, ok, j'ai mis du temps à le faire, et je n'en suis toujours pas satisfait surtout du début. Dites-moi franchement ce que vous en pensez. Même ceux qui ne postent pas d'habitude, je veux votre opinion. C'est le dernier chapitre, et il doit avoir beaucoup d'intensité dramatique. Je le recommencerai jusqu'à ce que j'en serai satisfait Attention, c'est un TRES LONG chapitre 10 pages Word taille 10, comparées aux 6-7 habituelles. Introduction Chapitre I Chapitre II Chapitre III Chapitre IV Chapitre V Chapitre VI Chapitre VII Chapitre VIII Chapitre IX Chapitre X Chapitre XI Chapitre XII Chapitre XIII Chapitre XIV Chapitre XV Chapitre XVI Chapitre XVII Chapitre XVII Chapitre XVIII Chapitre XIX Chapitre XX Chapitre XXI Chapitre XXII Chapitre XXIII Chapitre XXIV Chapitre XXV Chapitre XXVI Chapitre XXVII Chapitre XXVIII Chapitre XXIX Chapitre XXX Chapitre XXXI Chapitre XXXII Chapitre XXXIII Chapitre XXXIV - Et le combat s'engagea. La lune était haute dans le ciel. Le vent faisait onduler les capes et les cheveux. Les étoiles brillaient comme des spectatrices passionnées de ce qui se passait ici-bas. Les Dieux étaient dans l'air, et ils retenaient leur souffle en attendant ce qu'il allait se passer. Les guerriers se jetèrent en avant avec un hurlement rauque. Les lances rencontrèrent les haches, et les épées heurtèrent les masses, et les fléaux s'enroulèrent autour des boucliers. Des dizaines de flèches se mirent à vrombir, partant des arcs des envahisseurs pour venir s'enfoncer dans le bois et la chair vulnérable. Shareen s'y prit à deux fois pour assurer sa prise sur son glaive. Ses mains étaient moites, désespérément moites, et la sueur coulait sur son front, sans qu'elle ait le loisir de pouvoir l'essuyer. Elle grimaça. Bok avait pourtant dit que l'angoisse disparaissait, une fois qu'on était au cœur du combat. Eh bien, elle ne tarderait pas à y être, alors qu'elle avançait résolument derrière Rekk, suivant les guerriers qui investissaient le palais. Et pourtant, elle avait toujours l'impression que son estomac se contractait au rythme de ses pas. Un goût de bile lui envahit la bouche alors qu'elle franchissait le large portail. Elle cracha sur le pavé avec dégoût. Puis elle n'eut plus le temps de réfléchir un garde courait vers elle. Les deux lames se heurtèrent, et elle recula sous la violence du choc. Le contrecoup lui remonta le long du bras. Elle gémit intérieurement en se remettant en position. Le soldat frappa de nouveau, sans même prendre la peine de feinter, ne voyant en face de lui qu'une gamine avec une arme trop grande pour elle. Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle détournait sa lame et ripostait d'une botte vicieuse au bas-ventre. Sa bouche se tordit d'incrédulité, et il s'effondra sans un mot. "Bien joué !" lança Jon Bras-Gauche, souriant de toutes ses dents pourries. "Joli coup !" Elle lui rendit son sourire avec une joie farouche, et elle leva son glaive avec plaisir. Bok avait raison, finalement. Elle ne ressentait soudainement plus aucune angoisse, juste une sorte d'exultation sombre qui la poussa en avant. Le glaive paraissait tout d'un coup léger entre ses mains, léger comme une plume, alors qu'elle se jetait sur un nouvel adversaire. Celui-ci eut à peine le temps de se défendre qu'un autre guerrier l'abattait par derrière. Frustrée, Shareen fouilla l'obscurité des yeux, à la recherche d'un ennemi à affronter. Il n'y en avait pas. Ou, plus précisément, il n'y en avait plus. Ce n'avait pas été une bataille, mais un massacre alors que les gardes de faction tentaient désespérément de se replier. Elle fixa le pavé qu'une quinzaine de corps tachaient de rouge. "On a gagné ?" murmura-t-elle, incrédule. Jon essuya la sueur qui lui coulait dans les yeux et se prépara à parler, mais ce fut Rekk qui donna la réponse. Le Banni se retourna et leva son épée. "Ce n'était que le premier combat ! Les gardes ne vont pas tarder à arriver !" hurla-t-il. "Mais est-ce qu'ils ont une chance contre nous ?" "Non !" hurlèrent les guerriers, tapant du pied avec enthousiasme. "Aucune !" acquiesça Rekk en souriant. Malgré l'obscurité, ou peut-être grâce à elle, Shareen pouvait voir distinctement ses yeux piller. "Nous avons été forgés par le Nord, comme le froid tempère la lame d'une épée ! Ces hommes n'ont jamais vu la guerre de près. Nous allons leur montrer ce que c'est ! Aujourd'hui, le palais est à vous ! L'or est à vous ! La richesse et la gloire !" La foule hurla de plus belle alors qu'il avançait lentement dans la cour. Les lumières s'allumaient de toutes parts alors que les volets s'ouvraient et que les gens se réveillaient. Soudain, le bruit de cloches se superposa au hurlement des guerriers. L'alerte était donnée. "Sonnez !" hurla Rekk, levant la tête au ciel. Le tonnerre gronda dans le lointain, étouffé par le bruit du tocsin. "Sonnez, et annoncez l'arrivée du Démon Cornu ! Theorocle, je suis là pour boire ton sang !" Shareen supprima un cri d'excitation, et se trouva à applaudir avec les autres. Ils avançaient vers le palais, impitoyables. Elle releva la tête. Du sang coulait le long de son bras, mais ce n'était pas le sien. Les yeux à moitié clos pour se protéger de la violente lumière des torches, elle frappa de toutes ses forces l'homme qui avait commis l'erreur de lui tourner le dos. Le lourd glaive trancha les anneaux de métal comme s'il s'était agi de papier, et elle grimaça en entendant le bruit affreux de la peau qui se déchirait. Ecœurée, elle recula d'un pas, s'appuyant sur son épée pour reprendre son souffle. Elle n'en eut pas le loisir, alors qu'un soldat dardait sa lance vers elle. Dans un réflexe, elle parvint à dévier l'arme. Le garde fronça les sourcils de manière menaçante sous son casque à cimier. "Maudite gamine !" cracha-t-il. Il frappa de nouveau, mais une hache soudainement brandie vint briser la hampe de son arme. Stupidement, il regarda ses mains sans comprendre. Shareen planta sa lame à deux mains dans le ventre de l'ennemi, comme Rekk le lui avait appris. Elle regarda le sang jaillir, incrédule. A l'entraînement, il n'y avait pas eu de sang. Elle n'eut pas le loisir de contempler son œuvre plus avant que, de nouveau, un ennemi se présentait de profil, tentant de planter sa lance dans le gras d'un guerrier. Sans hésiter, elle se jeta en avant, les lèvres retroussées en un rictus guerrier. L'homme ne portait pas d'armure, et ses os se brisèrent avec un bruit écœurant. Les gardes affluaient de partout, maintenant. Elle avait été stupide de croire que tout avait été fini lors de la brève escarmouche à la porte. Le palais abritait la caserne de la ville, et un flot ininterrompu de soldats sortait désormais par toutes les portes du bâtiment. La nuit était vivante de feu et de sang, et les combats étaient maintenant devenus beaucoup trop confus pour qu'elle parvienne à comprendre ce qu'il se passait. L'essentiel, à ses yeux, était que pour l'instant, ils étaient en train de gagner. Comment pouvait-il en être autrement, alors que les gardes sortaient les yeux encore bouffis de sommeil, ne comprenant pas ce qu'il se passait, l'armure à moitié enfilée ? La plupart avaient pris la peine de mettre une chemise de mailles, certains portaient un casque, mais on en voyait parfois en vêtements de nuit, marchant tels des fantômes, une lance au poing. Même ceux qui avaient pris la peine et le temps de s'équiper complètement ne mettaient pas plus de temps pour tomber. Les gardes étaient jeunes, pour la plupart, et n'avaient jamais connu la guerre. Ils avaient en face d'eux des vétérans de centaines de batailles, qui combattaient depuis des années les barbares du nord. Des guerriers qui avaient l'habitude de se servir de leur arme pour tuer, et non pour s'entraîner. Des hommes qui ne craignaient plus la mort, à force de l'avoir côtoyée, et que l'ivresse du combat possédait maintenant totalement. A côté d'elle, Rekk se battait comme un possédé. A un moment du combat, il avait perdu son bouclier, rendu inutilisable par plusieurs coups de masse, mais désormais il tenait son épée dans ses deux mains, et il créait le vide autour de lui. Shareen se tourna à temps pour voir trois hommes lui courir dessus, crachant des insultes. Deux portaient des lances et le dernier une hache. Rekk ne cilla même pas. Il se contenta de les attendre, solidement campé sur ses jambes, et ce fut lui qui versa le premier sang. Bondissant en avant, il bouscula le premier lancier pour qu'il se retrouve à tituber dans le chemin de ses adversaires. Son épée siffla, et l'homme à la hache hurla en lâchant son arme. Les deux autres tombèrent rapidement. Ils n'avaient pas eu la moindre chance. Le sang coulait, coulait, et les hommes mouraient, mouraient, et Shareen hurla à la lune en reprenant son glaive dans ses mains. "Nous avons gagné !" glapit-elle. Rekk se tourna vers elle. Il la considéra un instant avec des yeux terribles. Avec un effort visible sur lui-même, il baissa son arme jusqu'à ce que la pointe effleure le sol. Lentement, son expression se détendit. "Non. Ils sont désorganisés, ils sont pris par surprise, mais ils ne sont pas en déroute" Il sourit froidement. "Tu veux que je te montre ce que c'est qu'une vraie déroute ?" Sans attendre de réponse, Rekk plongea sa main sous son manteau pour en retirer une flasque de cuir. Les yeux de Shareen s'écarquillèrent. Elle avait déjà vu cet objet, mais où ? Lorsqu'il la déboucha et entreprit de faire couler le liquide le long de son épée, elle se rappela soudain. Soudain, sa gorge semblait sèche. Elle se lécha les lèvres avec nervosité. "C'est… c'est de là que vous vient votre surnom ?" Il hocha la tête. "Dans l'arène, on apprend à se battre, bien sûr. Mais on apprend surtout à assurer un spectacle de qualité. Ils ne seront pas déçus" Il y eut le bruit sourd du briquet à silex. Et l'épée s'enflamma. Le feu brûlait doucement dans l'âtre, réchauffant le corps de Theorocle. Depuis quelques jours, il ne supportait plus de dormir avec des couvertures. Il se réveillait systématiquement enroulé dedans, et elles lui donnaient l'impression de mains qui serraient, serraient, et cherchaient à l'étrangler. Par trois fois déjà, des serviteurs avaient dû venir changer ses draps, alors que des traces de terreur et d'urine souillaient le lin et la soie. L'empereur tremblait d'humiliation, mais il les laissait faire. Il s'était emporté, une fois, et Gundron était venu voir quelle était la cause de tout ce vacarme. Le regard empreint de mépris que le borgne avait jeté sur lui en le voyant dans cet état l'avait rendu furieux contre lui-même. Il avait envoyé tout le monde dehors, et était resté seul dans sa grande chambre, avec ses draps trempés, à retenir les larmes qui lui montaient aux yeux. Theorocle dormait donc depuis directement sur le matelas, sans aucune protection contre le froid de la nuit que la chaleur du feu, dans la cheminée. Ses cauchemars s'étaient apaisés. Jusqu'à ce soir. L'empereur sentit un léger frissonnement dans le tas de couvertures, sur le sol. Il gémit, mais ses yeux ne parvenaient pas à se détourner. Il savait qu'il dormait, mais il n'arrivait pas à se réveiller. Et le visage du Banni s'extirpa doucement de l'amas de laine et de soie, les yeux froids, la bouche tordue en un rictus sinistre. Il avait du sang sur les mains. "Pourquoi as-tu tué ma fille ?" murmurait-t-il d'une voix douce. "C'était un accident !" hurla le prince. "Un accident ! Ca aurait pu être n'importe qui d'autre ! Je ne savais pas que tu étais son père !" "Pourquoi m'as-tu assassiné ?" susurra une seconde voix, juste contre son oreille. C'était Marcus, à présent, qui le regardait, une expression peinée sur le visage. "Ne t'ai-je pas aimé ? Ne t'ai-je pas donné tout ce qu'un père pouvait donner ?" "Tu ne m'aimais pas !" gronda Theorocle, les lèvres retroussées en un rictus furieux. "Tu ne m'as jamais aimé !" "Tu as raison, je ne t'ai jamais aimé. Mais est-ce une raison pour tuer quelqu'un ?" Les lèvres de l'Empereur se recourbèrent en un sourire moqueur. "Si c'était le cas, alors tu ferais bien de te mettre au travail. La cour entière mérite de tomber sous ton épée" "Pourquoi as-tu tué ma fille" répéta le visage de Rekk, levant ses mains ensanglantées et s'avançant sur le lit. "Pourquoi m'as-tu assassiné ?" renchérit de nouveau Marcus. Theorocle leva les mains pour se protéger, mais il n'en avait plus. Il ne restait que les moignons, et le sang se mit à en couler à gros bouillons. Il macula les draps, et le matelas se souleva. Il avait maintenant le visage de son père, mais les yeux qui brillaient d'une lueur meurtrière étaient ceux du Banni. Des cloches se mirent à sonner autour de lui, le glas, la lourde cloche qui annonçait le péril et la mort. Les lèvres du spectre s'incurvèrent en un sourire glacial alors qu'il répétait ses accusations, la voix chuintante. "Pourquoi m'as-tu assassiné ?" "Pourquoi as-tu tué ma fille ?" Les doigts ensanglantés s'enroulèrent autour de sa gorge, et serrèrent. Le bruit des cloches était assourdissant. Theorocle se réveilla en hurlant, trempé de sueur, les poings crispés sur le matelas. Il n'avait plus de couvertures, pourtant il avait toujours l'impression d'étouffer. Il porta ses mains à sa gorge, les yeux exorbités, cherchant machinalement les traces de strangulation. Il n'y avait rien. Les visages avaient disparu. Les draps, sur le sol, restaient immobiles, inoffensifs. "Un cauchemar" marmonna l'empereur, les yeux hantés. "Juste un cauchemar" Puis il fronça les sourcils. Quelque chose n'allait pas. Il était réveillé, pourtant, il entendait toujours les cloches. Encore abruti de sommeil, il se leva et s'avança vers la fenêtre, les mains pressées contre les oreilles pour filtrer le bruit qui devenait de plus en plus assourdissant. Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'il comprenait enfin. Le tocsin ! On sonnait le tocsin ! "Qu'est-ce que ça veut dire, encore ?" grogna-t-il, se frottant les yeux avec application. Il se pencha vaguement par la fenêtre, cherchant à voir ce qu'il se passait en bas. Des prisonniers s'étaient-ils évadés ? Theorocle serra les poings, soudain furieux. Les geôles et le donjon étaient une vraie passoire, il semblait. D'abord G'kaa, puis Rekk, et maintenant, qui ? Il frissonna. Ce n'était tout de même pas Mandonius qui faisait des siennes ? Non, l'ancien gouverneur était bien incapable de faire quoi que ce soit dans son état. Et il avait fait doubler la garde au dernier étage du donjon, pour faire bonne mesure. Mais alors, quoi ? Songeur, il se pencha un peu plus en avant. Quelques cris résonnaient en contrebas, mais le bruit des cloches étouffait tout, et il ne parvenait pas à entendre ce qui se disait. Il fronça les sourcils. "Theorocle ! Viens par ici ! Il faut que tu sortes de là !" La porte s'ouvrit brutalement, repoussée d'un coup de pied, et Gundron était dans la pièce. Il avait une expression terrible sur le visage. Il portait une chemise de mailles enfilée à la hâte, sans les gantelets ni les chausses. Il tenait son épée à la main, n'ayant pas eu le temps de fixer son ceinturon et son fourreau. L'empereur recula d'un pas, effrayé. "Qu'est-ce que… qu'est-ce que tu fais ici ?" Il déglutit, et ses mains se crispèrent machinalement sur le rebord de la fenêtre. "Tu es venu me tuer, c'est ça ?" Gundron secoua la tête avec irritation. Il ne prenait pas même la peine de regarder son empereur en face, alors que ses yeux étudiaient la pièce avec soin. En quelques pas, il fut lui aussi à la fenêtre et se pencha pour regarder dehors. Il siffla entre ses dents. "Ne sois pas ridicule, gamin. Je suis là pour te sauver. Viens avec moi" "Quoi, qu'est-ce qu'il se passe ?" Gundron serra les dents. "Rekk est là, à la tête d'une armée. On se bat dans le palais" Soudain, au sol, les draps semblaient se recourber en un sourire sardonique. Shareen repoussa pour la troisième fois le sergent qui tentait de la coincer dans un coin. Il était énorme, un véritable tonneau, mais ça ne l'en rendait pas moins dangereux. Il avait pris la peine de s'habiller, ou peut-être était-il de service quelque part. Quoi qu'il en fût, une armure de plaques recouvrait son corps obèse, et un heaume intégral dissimulait son visage. Dans ses mains gantées d'acier se trouvait une large épée à deux mains qui, si elle n'avait pas la taille de celle de Comeral, n'en restait pas moins gigantesque. L'homme avait renoncé à feinter avec elle et utilisait désormais la force brute. Elle avait tenté de parer son premier assaut, mais le contrecoup lui meurtrissait encore le bras. Avec l'énergie du désespoir, elle frappa de toutes ses forces au plexus. Mais la lame ripa sur les plaques d'armure. L'homme encaissa l'impact avec un grognement. Shareen n'avait pas besoin de voir ses yeux pour deviner qu'ils brillaient d'une joie mauvaise, alors qu'il levait les bras pour asséner un coup mortel. Soudain, ses mains s'immobilisèrent. Il poussa un cri rauque, à moitié étouffé par son heaume, et tomba à genoux. Rekk retira sa lame de la jointure de la jambe, et frappa négligemment à travers la fente du casque. Il ne prit pas la peine de vérifier si l'homme était bien mort avant de se tourner vers la jeune fille. "Viens avec moi. Maintenant. Il faut nous dépêcher" Shareen jeta un œil autour d'elle, hébétée. Pour la majeure partie, les combats dans la cour étaient terminés, et les hommes investissaient maintenant le palais. Elle essuya lentement ses mains couvertes de sueur et de sang sur le devant de son bliaut. Elle avait l'impression que le combat avait duré plusieurs heures. Elle avait l'impression qu'il avait duré quelques secondes. Cela devait être entre les deux, mais elle n'avait pas la moindre idée du temps exact. L'important, c'était que la résistance semblait être totalement brisée. "Nous avons gagné ?" balbutia-t-elle, incrédule. "Bien sûr, que nous avons gagné" grommela Rekk, fronçant les sourcils. "Le palais était presque vide. Nous étions aussi nombreux, bien entraînés, et nous avions l'effet de surprise. Penses-tu que mes hommes auraient accepté de se battre si jamais il y avait eu de véritables risques ?" Shareen repensa à ce que lui avait dit Bok, et un sourire vague se fit jour sur ses lèvres. "Je pense, oui. Je pense qu'ils l'auraient fait" Rekk détourna les yeux, la mâchoire serrée. "Quoi qu'il en soit, tout cela n'a aucune importance. Avant demain, ce palais sera pillé et livré aux flammes. Mais ça ne servira à rien si je ne trouve pas l'empereur. Allons le chercher" Il se détourna pour suivre ses hommes et pénétrer dans le bâtiment principal. Il n'accorda pas un seul regard aux dizaines de corps qui jonchaient le sol. Une torche avait été lancée dans l'écurie par une main impatiente, et la paille sèche s'était enflammée tout de suite. Les chevaux fous de terreur galopaient en tous sens, alors que l'odeur de viande brûlée prouvait que certains n'avaient pas été assez rapide. Shareen frissonna et emboîta le pas à l'homme qui était à l'origine de tout cela. A l'intérieur, les scènes de destruction étaient encore plus terribles. Le grand hall, qui avait tellement impressionné Shareen lors de sa première visite, n'était plus qu'un immense champ de bataille. Les hommes de Bertholdton étaient devenus fous au vu de tant de richesses. La plupart étaient nés dans la rue, tous avaient vécu dedans, et la simple vue des magnifiques tentures, des tapis finement tissés, des statuettes précieuses et du bois exotique les rendait totalement incontrôlables. Rekk fronça les sourcils alors qu'un homme le bousculait pour s'emparer d'un vase ornementé qui trônait sur un buffet. Le guerrier croisa son regard et déglutit. Il se confondit en excuses, mais cela ne l'empêcha pas de retourner aussitôt au pillage. La jeune fille frissonna. On aurait dit des bêtes sauvages. "Des centaines d'années pour construire et amasser, et une seule nuit pour détruire" murmura-t-elle, incrédule devant les ravages déjà commis. Rekk hocha sobrement la tête. "Voilà ce qu'il arrive lorsqu'on viole et qu'on tue des enfants innocents. L'Empire a scellé sa perte en laissant le mal les gagner ainsi" Shareen se retourna à demi. "Ca ne vous est jamais arrivé, de regarder le monde en couleurs ? Il n'y a que le noir et le blanc, pour vous ?" Rekk soutint son regard sans ciller. Lentement, un sourire fatigué se fit jour sur ses lèvres. "Pour moi, il n'y a même pas de blanc." 28/05/2003, 18h26 Theorocle courait dans les couloirs, la respiration haletante. Gundron était sur ses talons, et son visage était terrible. "Plus vite, petit empereur" siffla le borgne, poussant l'épaule du jeune homme du bras, manquant de le renverser. "Ta vie dépend de la rapidité de tes jambes" Le garçon accéléra l'allure, mais sa robe de nuit se prenait dans ses pieds, et il ne cessait de tituber comme un homme ivre. Ils traversèrent la salle de bal en courant, puis s'engagèrent dans les grandes cuisines. Au dehors, on entendait le bruit des épées qui s'entrechoquaient, les râles des mourants et les cris des vivants. Le combat faisait rage, et des éclairs de lumière rythmaient la nuit alors que les torches et les lanternes s'agitaient en tous sens. Alors qu'il courait, les questions s'entrechoquaient dans sa tête. La terreur les lui fit poser sans aucun discernement. "Comment ça se fait ? Pourquoi est-ce que Rekk est ici ? Comment est-ce qu'il a réussi à rentrer ? Vous ne deviez pas l'arrêter ? Vous ne deviez pas le tuer ? Et la récompense qu'on a donné ? Pourquoi est-ce qu'il est encore en vie ?" "La chienlit est résistante" grinça Gundron, tout en continuant à marcher. "Mais je ne comprends pas comment il a réussi à venir jusqu'ici sans se faire remarquer, ni comment il est parvenu à s'introduire dans Musheim sans que nous en soyons prévenu" Il siffla entre ses dents, furieux. "L'homme est un véritable démon" "Le démon cornu" murmura Theorocle avec révérence. Gundron s'arrêta un instant, et regarda l'empereur avec des yeux brûlants de colère. "Oui, le démon cornu. Mais qu'est-ce qu'il t'a pris de t'en faire un ennemi ? Des gens comme ça, on les laisse loin de soi, et on apprécie le fait qu'ils ne se soucient pas de nous. Tu devais te douter que toucher à sa fille serait une déclaration de guerre. Il n'avait plus qu'elle au monde. Et c'est un fou" "Mais je ne savais pas" gémit Theorocle. Il se sentait soudain glacé de terreur, alors qu'il réalisait que l'homme à côté de lui était inquiet. L'odeur puissante et musquée de la peur émanait de lui comme d'un animal pris au piège, et ses mains caressaient en permanence le pommeau de son épée, comme s'il envisageait de dégainer mais se ravisait au dernier moment. Il déglutit. "Vous avez peur de lui ?" Le borgne ne prit pas la peine de se retourner pour répondre. "De lui ? Non. De ses hommes ? Oui. Qui n'en aurait pas peur ? Il ne fait aucun doute que la bataille va tourner à son avantage. Il sera probablement maître du palais en moins d'une heure" "Et nos combattants d'élite ? Nos Aigles de Feu ?" "Combattants d'élite ou pas, aucun d'eux n'a connu de véritables batailles. Ah, ils ont de belles armures étincelantes, et des casques à cimier, et des boucliers soigneusement polis !" Gundron grimaça. "Au moins, ils offriront un beau spectacle en mourant pour couvrir notre fuite" Gundron enfila un couloir, puis un autre. Il ne jeta pas un seul regard en arrière. Théorocle réalisa alors, avec une sorte d'horreur détachée, que l'homme s'était résigné à la chute du palais. Il ne l'emmenait pas rejoindre le combat et prendre la tête d'une hypothétique résistance, non ! Il fuyait à perdre haleine ! L'empereur secoua la tête, cherchant à rassembler ses pensées. Tout cela ne pouvait pas arriver. C'était un cauchemar, comme les autres. Ca ne pouvait être que ça. Avec énergie, il se pinça. La douleur fut elle aussi énergique. Il ne rêvait pas. "Où est-ce que l'on va ?" "A la salle des coffres" répondit Gundron. "Prendre de l'or, beaucoup d'or pour la route, puis fuir. Sans or, tu n'es rien. Sans or, personne ne te prendra au sérieux. Le véritable pouvoir, ce n'est ni l'épée, ni le poison, ni même le statut. Le véritable pouvoir, c'est l'or" Il haussa les épaules tout en maintenant son allure. "Ensuite, on se préoccupera de sortir. Les soldats devraient parvenir à tenir encore un peu. Mais accélère, gamin, accélère, ou je te laisse derrière" Theorocle accéléra. Shareen fronça les sourcils. Alors que les gens continuaient à se battre dans les couloirs, Rekk venait de changer abruptement de direction, descendant les escaliers quatre à quatre. Ce n'était pourtant pas son genre de fuir ainsi le combat. Elle se lança à sa poursuite, le glaive gluant dans ses mains. Elle repoussa fermement la fatigue qui montait en elle. "Qu'est-ce que vous faites ? Où est-ce que vous allez ?" Rekk s'arrêta une seconde et secoua la tête. "Remonte, petite. A partir d'ici, je continue seul. Retrouve les autres guerriers. Bok, ou Jon, pourront assurer ta sécurité" "Vous continuez seul ? Comment ç…" les mots se bloquèrent dans la gorge de la jeune fille alors qu'elle comprenait. "Vous allez poursuivre le prince ! Vous avez l'intention de vous venger seul !" Rekk lui lança un regard acéré, mais elle ne détourna pas le regard, cette fois-ci. La colère brûlait en elle. "Ce ne sont pas tes affaires, gamine" grommela le Banni. "Pas mes affaires ?" éclata-t-elle. "Pourquoi est-ce que je suis là, si ce n'est pas pour ça ?" Elle serra les dents. "Et arrêtez de m'appeler gamine ou petite. Je ne suis plus une enfant ! Je pense l'avoir prouvé plus d'une fois aujourd'hui, et si vous continuez à vous comporter ainsi, je vous jure que je vais vous planter ce glaive dans le ventre pour vous apprendre à vivre !" Curieusement, Rekk ne se fâcha pas. Shareen soutint son regard, incertaine. Etait-ce de la fierté qu'elle voyait briller dans ses yeux ? Ou de l'amusement ? Abruptement, il se détourna vers le glaive dégouttant de sang qu'elle portait dans la main, et ses yeux s'assombrirent. "Tu as raison… Shareen. Tu as raison" Il haussa les épaules. "Viens avec moi, alors. Le palais ne va pas tarder à tomber. Si jamais le prince est encore dedans, mes hommes me l'amèneront. Et s'il n'y est pas…" "S'il n'y est pas ?" "S'il n'y est pas, alors il n'y a qu'un seul endroit par lequel il peut espérer s'enfuir. Il y a un passage qui permet de fuir du palais vers la ville. Et je le connais" Shareen fronça les sourcils, perplexe. "S'il y a un passage, alors pourquoi est-ce qu'on ne l'a pas pris pour investir le palais ? C'aurait été plus pratique, non ?" "Non. L'entrée – ou plutôt la sortie – est située à l'autre bout de la ville, par rapport à la maison de Dani. L'alarme aurait été donnée longtemps avant qu'on s'engage dedans." Il haussa les épaules. "Et puis, les choses ont l'air de bien se passer là-haut. Nous gagnons" "Mais des gens meurent !" "Oui, c'est le principe des guerres. Bien, sur ce, Shareen, si tu es toujours aussi décidée, viens avec moi. Nous allons voir s'ils sont passés par là. Mais ne traînons pas" Elle hocha la tête gravement. "Et si, pour une raison ou pour une autre, le prince nous échappait aujourd'hui ?" Elle aurait voulu pouvoir ravaler ses mots alors qu'une expression terrible se peignait lentement sur les traits du Banni. "Alors, les massacres continueront. Jusqu'à ce que je le trouve" Shareen hocha de nouveau la tête, et ils commencèrent à courir en direction du souterrain. Gundron caressa pensivement les monceaux d'or qu'il avait pu glisser dans ses poches. Cette catastrophe avait de bons côtés, finalement. Les gardes avaient bien autre chose à faire que surveiller les cassettes et les coffres impériaux. C'était la confusion la plus totale dans le palais. Personne ne s'était retrouvé en travers de son chemin alors qu'il avait commencé à prendre de pleines poignées de pièces d'or. Il n'y avait eu que deux gardes hésitants, à qui le prince avait ordonné sèchement de partir combattre et le défendre. Ils avaient obéi, même si le borgne pensait pour sa part que ça avait plus à voir avec son air menaçant qu'avec la voix de crécelle du jeune garçon. Près de quatre cent pièces d'or, des bijoux, des pierres précieuses. Il était légèrement encombré, mais cela n'aurait aucune importance, bientôt. A ses côtés, Theorocle avait lui aussi un sac sur les épaules, rempli d'argent et de pierreries. C'était bien assez pour lever une armée de mercenaire et régler les problèmes. Lentement, une nouvelle pensée commença à se faire jour dans l'esprit de Gundron. Avait-il réellement besoin de l'Empereur ? Le garçon n'était qu'une source d'ennuis divers et variés, et il se révélait de moins en moins coopératif. Peut-être que quelque chose pourrait être arrangé… Il sourit froidement tout en courant. Lorsque le palais finirait par tomber, que serait un cadavre de plus ? Ce serait facile d'imputer cette mort au Banni. Et lui-même serait riche, et loin. "Où est-ce que ce souterrain sort ?" murmura l'empereur à ses côtés, brisant son train de pensée. "Je n'en avais jamais entendu parler !" "Le propre d'un souterrain secret, Votre Grâce, c'est d'être secret" grinça Gundron. Il songea un instant à perpétrer son forfait ici, à l'abri de tous les regards. Ce qui le découragea fut purement pratique le prince portait une fortune sur le dos. Le borgne n'avait pas l'intention de laisser cet or ici. Mieux valait trouver un cheval quelque part, remplir ses fontes, et ensuite se débarrasser du prince. Oui, c'était bien mieux ainsi. "Gundron !" Le cri du prince trancha pour la deuxième fois dans ses plans. Irrité, il se tourna vers lui. Et les mots furieux qu'il se préparait à prononcer se bloquèrent dans sa gorge. Les ténèbres du couloir semblaient happées par la flamme brûlante qui entourait une épée. "Tu es en retard, Gundron" fit paisiblement Rekk. Bok hocha la tête pour s'éclaircir la vision. Le coup de masse avait violemment résonné sur son casque. Il pouvait être reconnaissant à un autre guerrier d'avoir tué son adversaire, sans quoi il serait mort à l'heure qu'il était. Fébrilement, il ramassa son épée là où il l'avait laissé tomber, et se remit en position de défense. Ces Aigles de Feu étaient certainement gonflés de leur propre importance, mais ils savaient se battre, on ne pouvait pas dire le contraire ! Eux avaient pris le temps de s'équiper, et leur formation en coin avait failli leur permettre de reprendre le couloir principal. Contre d'autres adversaires, ils y seraient sans aucun doute parvenus. Mais les hommes de Bertholdton avaient tenu bon. "Regroupez-vous, bande de chacals à huit pattes !" hurla-t-il, alors que les hommes se dispersaient dans tous les sens. Ils étaient tous attirés par le pillage et l'or, et certains abandonnaient le combat pour se jeter plus vite que les autres sur les bijoux précieux et les tentures de prix. "Au combat, au combat ! Le pillage après !" C'était trop tard pour la plupart. La fièvre de l'or était en eux, et certains commençaient même à se battre pour une gemme ou une statuette. Cela risquait de dégénérer. C'était le pire qui pouvait arriver. Atterré, Bok pivota sur lui-même, cherchant désespérément Rekk du regard. Où le Banni pouvait-il bien être passé ? Il avait besoin de lui, maintenant, et tout de suite. Il avait besoin de son énergie, de sa volonté, et de son sens du commandement, pour reprendre en main les indisciplinés. "Ils tentent de charger !" hurla une voix anonyme. Dans un semblant de panique, les guerriers s'organisèrent pour repousser une nouvelle tentative des Aigles de Feu. Bok jeta un regard las vers les fenêtres avant de parer l'attaque d'un chevalier en armure et de le repousser violemment en arrière de sa botte. La nuit promettait d'être longue. Rekk sourit, un sourire de carnassier. Il ne s'était pas trompé. Lorsqu'il était arrivé au souterrain et vu que personne n'avait encore actionné le mécanisme depuis bien longtemps, il avait dû faire un pari avec lui-même. Restait-il ici ou cherchait-il ailleurs ? Il avait pris une grande respiration, frustré de sentir sa vengeance lui échapper, puis avait décidé d'attendre. Et sa patience était enfin récompensée. "Rekk…" murmura Gundron, visiblement déstabilisé. Un muscle bougeait dans sa joue alors qu'il serrait les dents. "Qu'est-ce que tu fais ici ?" "A ton avis ?" Le Banni parlait tranquillement, et sa voix était grave et profonde. Pourtant, Gundron pouvait sentir la tension fermement maîtrisée dans ces trois simples mots. "Je suis là pour prendre la vie du petit empereur qui se cache derrière toi." "Non ! C'est moi qui aurai sa peau !" Gundron haussa un sourcil. La voix était féminine. Il avait déjà vu plusieurs choses étonnantes dans sa vie, mais de telles paroles dans la bouche d'une femme avaient quelque chose de choquant. Theorocle émit un son étranglé, entre le gémissement et le hoquet de stupeur alors que la propriétaire de la voix sortait des ombres. Elle était grande, brune, et mince comme une lame. Elle tenait dans ses deux mains un lourd glaive, qui semblait totalement déplacé entre ses longs doigts fins. Une cotte de mailles trop large pour elle lui couvrait le torse, et les restes d'une cape déchirée lui réchauffaient les épaules. Ses yeux étaient étrécis en fente, et le regard qu'elle lança à Theorocle était fait de haine pure. "Shareen ?" balbutia l'empereur, incrédule. Il recula d'un pas sous le poids de ces yeux accusateurs. La jeune fille hocha lentement la tête. "Oui, Shareen. Malek est mort à cause des récompenses que tu as mises sur nos têtes" Elle leva son glaive. "Aujourd'hui, je vais te le faire payer" "Malek ? Mort ?" L'empereur eut un sourire incertain. "Voilà la première bonne nouvelle de la nuit. Il méritait cette mort, pour s'être opposé à ma volonté ! Je suis l'empereur ! Je suis un Dieu !" La jeune fille frissonna de rage et se prépara à répondre, mais Rekk secoua doucement la tête. "On ne peut tuer les dieux. Tu es bien placé pour savoir qu'on peut tuer un empereur… n'est-ce pas ? Assassin de ton père, assassin de ma fille" Il avança d'un pas. "Gundron, protège-moi !" piailla l'empereur. Mais le borgne s'effaça doucement. "Si vous voulez le tuer, je n'y vois aucun inconvénient. Je ne le supporte plus, et il a cessé de m'être utile. Laissez-moi passer, et je vous laisse l'abattre sans intervenir" "Gundron !" hoqueta Theorocle, les yeux écarquillés d'horreur. "Désolé, petit prince, mais je ne t'aimais déjà pas lorsque tu étais héritier. Je t'aime encore moins maintenant que tu es empereur. A cause de toi, l'Empire est en ruines. Si tu es le prix à payer pour partir sans conflit, alors je ne vois pas pourquoi je te défendrais" Gundron avança vers le souterrain, mais Rekk s'interposa. "Une seconde. J'ai un compte à régler avec toi, moi aussi" Il sourit, et sa main toucha brièvement son ventre, là où le coup de sabre avait manqué de l'éviscérer. "Tu m'as fait mal, tu sais. Je n'aime pas qu'on me fasse mal" ""J'aurais dû te tuer, cette fameuse nuit" grinça le borgne, son œil unique brûlant de haine. "J'aurais dû frapper plus haut, ne pas écouter cet abruti de gamin, et t'enlever la vie tout de suite" Rekk hocha doucement la tête, puis il jeta son arme enflammée sur le sol. Souriant froidement, il s'empara de l'épée qui occupait son fourreau. "Une épée de feu, c'est parfait pour effrayer les gens. Mais pour me battre, je préfère tout simplement l'acier. La dernière fois, je t'ai pris un œil. Cette fois, c'est ta vie que je vais prendre" Gundron tira son épée à son tour. Le métal glissa doucement sur le cuir, presque sensuellement, alors qu'il se mettait en position. "Nous verrons bien. J'ai beaucoup progressé, depuis trente ans. Et tu dois encore souffrir de tes blessures. Elles n'ont certainement pas eu le temps de guérir complètement en aussi peu de temps" "Je pense que je ne suis pas resté inactif non plus durant ces trente années" sourit Rekk. Il leva son épée pour saluer. "Nous allons bien voir" Et les deux armes se rencontrèrent. Shareen contourna les duellistes sans même paraître les voir. Son attention était toute sur le jeune adolescent devant elle, et ses mains tremblaient autour de son épée. Ses cheveux étaient en désordre, ses yeux étaient fous, et Theorocle recula avant de réaliser ce qu'il faisait et de se reprendre. "Qu'est-ce que tu fais, Shareen ? Tu ne vas tout de même pas essayer de te battre contre moi ? Tout ça pour un gamin qui méritait de mourir ?" "Je connais un autre gamin qui mérite de mourir" cracha Shareen. "Malek était… Il était…" Sa voix se brisa. A côté d'eux, les deux duellistes tournoyaient, mais ni l'un ni l'autre ne leur accordèrent un regard. Vif comme l'éclair, Theorocle bondit sur l'épée de flammes que Rekk avait laissé tomber, et la ramassa. Le feu s'était désormais éteint, mais ça n'en restait pas moins une arme. "Tu n'es qu'une petite putain, qui ne comprend rien à la vie" cracha l'empereur en se mettant en position de combat, les jambes arquées. Sa robe de chambre lui donnait un air ridicule, mais la garde n'en était pas moins efficace. "Tu aurais pu avoir le privilège de coucher avec l'empereur, mais tu as choisi de me défier à la place ! Puisque c'est comme ça, tu vas mourir, toi aussi" Shareen sourit. "Je pense que je ne suis pas restée inactive durant ces deux derniers mois" fit-elle. Elle leva son épée pour saluer. "Nous allons bien voir" Et les deux armes se rencontrèrent. Rekk para la première attaque de Gundron avec mépris. Le coup d'estoc était faible, et cherchait visiblement à tester ses réflexes et savoir si ses blessures l'handicapaient. Le Banni supprima un sourire froid. Les cicatrices le tiraillaient bien un peu, mais le borgne ferait mieux de ne pas compter là-dessus pour gagner. Il se sentait en grande forme, et la proximité de sa vengeance lui donnait des ailes. "Chante avec moi" siffla-t-il doucement en portant une botte vicieuse. "Le sang, la vengeance et l'acier" Gundron grogna. Sa contre-attaque obligea Rekk à reculer. L'homme était peut-être borgne, mais il restait extrêmement dangereux. Les lames se heurtèrent de nouveau. Gundron changeait de stratégie, et un déluge de coups s'abattit sur le Banni, dans le but évident de le fatiguer. Sans ciller, il para toutes les attaques, ne cédant pas un pouce de terrain. Ses épaules lui faisaient mal, mais c'était le poignet qui subissait toute la contrainte. Rekk avait toujours fait confiance à ses poignets. Lorsque le borgne ralentit le rythme de son assaut, Rekk le fit reculer d'une feinte au ventre. "Chante avec moi" répéta Rekk, souriant maintenant. "Je n'ai jamais… compris… ces histoires de chanson" grinça Gundron en pivotant sur lui-même pour éviter un coup. Les mailles de son armure crissèrent alors que la lame les frôlait. "Et tu te prétends épéiste ?" ricana le Banni. Les lames se mirent à chanter alors qu'elles s'entrechoquaient. Une plainte basse et puissante, un cri sourd, un appel au meurtre enivrant, une chanson de flammes et de violence, une chanson entêtante et brutale, venue des plus sombres tréfonds de l'humanité. Et Gundron réalisa soudain, avec une certitude écœurante, qu'il s'agissait d'une marche funèbre. Shareen siffla entre ses dents, reprenant sa respiration. Theorocle avait beau avoir le caractère d'un démon des abysses, il avait suivi de nombreux cours d'escrime, et ses mouvements étaient habiles et fluides. De plus, il n'avait pas à supporter le poids d'une armure de mailles comme la jeune fille, et son épée était bien plus fine que le lourd glaive qu'elle maniait. Il dansait autour d'elle, esquivant ses attaques grossières, et son épée frappait de plus en plus vite. Shareen avait paré les premiers coups, mais elle ne prenait maintenant même plus la peine de le faire. Ses parades étaient trop lentes, et la déséquilibraient. Elle sentait tous ses muscles la tirailler alors qu'elle subissait le contre-coup de nuits de sommeil bien trop courtes, et du combat récent dans la cour. Elle était obligée de faire confiance à son armure pour la protéger, et rester prête à frapper. Jusque là, Theorocle s'était fendu par quatre fois, mais il n'arrivait pas à mettre beaucoup de force derrière ses coups, tant il avait peur que le lourd glaive le surprenne avec sa garde baissée. Il revenait en position rapidement, prêt à esquiver ou bloquer, mais cette tactique avait un prix. Jusque là, ses attaques faibles n'avaient pas encore percé la maille, même si l'impact avait sérieusement endolori la jeune fille. "Je finirai par t'avoir, sale garce !" cracha-t-il, visiblement énervé. "Tu n'es qu'une fille, après tout ! Ce n'est pas ta place de jouer à la guerre !" Il se jeta en avant, et soudain Shareen vit. Elle vit l'ouverture, le léger déséquilibre, les muscles tendus pour porter un coup plus puissant. Désespérément, elle avança elle aussi, et son glaive décrivit un arc de cercle brutal, réunissant toutes ses forces et toutes les leçons qu'elle avait pu apprendre de Rekk. Elle ne chercha pas à bloquer le coup d'aucune manière, offrant sa poitrine pour pouvoir elle aussi frapper. Theorocle poussa un jappement apeuré en voyant l'arme levée. Abandonnant son attaque en plein milieu, il revint en position de parade. Avec un craquement sourd, l'épée affaiblie par le traitement que lui avait fait subir Rekk se brisa en deux morceaux sous le lourd glaive des Premiers Rois. Et la lame continua sa course, tranchant la chair, les tendons, les muscles, et la vie. "A la guerre, on ne joue pas !" cracha Shareen, les cheveux en bataille, les yeux étincelants. "On tue !" Theorocle ouvrit la bouche, incrédule, alors qu'un spasme de douleur l'envahissait tout entier. Ses yeux s'embrumèrent. L'haleine ensanglantée qui sortit de sa bouche se condensa en un visage vieux et ridé. Son père lui sourit froidement. "Pourquoi m'as-tu assassiné ?" murmura-t-il. "Tu ne m'as jamais aimé !" voulut dire Theorocle, et implorer son pardon. Mais les mots ne sortaient pas. Il avait tout d'un coup beaucoup de difficulté à respirer. Sa bouche semblait pâteuse. Le visage attendit en vain une réponse, alors qu'il cherchait encore à formuler sa pensée. Puis son père soupira, et le visage se fondit dans un océan d'obscurité. Theorocle tomba sur le sol, et ne bougea plus. 28/05/2003, 18h27 28/05/2003, 18h27 Rekk fronça les sourcils en reculant d'un pas. Gundron était effectivement bien meilleur que dans ses souvenirs. C'était bien la première fois que quelqu'un parvenait à lui résister, et la sensation était étrangement agréable. L'adrénaline coulait dans ses veines comme du bon vin, alors que ses mouvements devenaient de plus en plus précis, de plus en plus rapide, pour égaler ceux de son adversaire. Le chant prenait de l'ampleur, de plus en plus fort, de plus en plus vite, alors que les lames tourbillonnaient avec une rapidité inhumaine. Il para, contre-attaqua, fut bloqué, et profita de la riposte de son adversaire pour mettre un genou au sol et frapper au genou. Gundron retira son pied à temps en étouffant un juron, et abattit son épée à deux mains sur son ennemi au sol. Rekk releva son épée, para le coup, et se releva en esquivant la suite d'une feinte de corps. Il éclata de rire. Il sentait l'excitation courir dans ses veines, comme un bon vin des terres du sud, au bon goût de terre et de soleil. Ses blessures ne le tourmentaient plus. Le chant continuait à monter dans les aigus, jusqu'à ne plus tenir qu'une seule note, infiniment répétée, alors qu'ils tournaient l'un autour de l'autre comme des fauves en cage. Ils reculèrent d'un pas, et le chant s'interrompit alors qu'ils se remettaient en position. "Il y a du progrès" sourit Rekk. "J'allais le dire" acquiesça Gundron. Ses yeux brillaient, eux aussi, et Rekk sut à cet instant que, pour la première fois, Gundron cédait aux plaisirs du combat. Lui aussi devait sentir l'énergie couler en lui. De nouveau, les lames se heurtèrent une fois, puis deux, puis la chanson reprit. Soudain, ses yeux s'étrécirent. Un élancement de douleur dans le bras droit lui fit manquer une parade, et l'épée du borgne vint le frapper sur le coin du visage. Le sang se mit à gicler violemment, l'empêchant de voir. "C'est fini. Tu es mort, Rekk !" cracha Gundron en se jetant sur lui. A ce moment précis, un hurlement sourd ébranla la pièce, venant de l'endroit où Shareen et Theorocle se battaient. Gundron fronça les sourcils, soudain distrait. Vif comme l'éclair, Rekk pivota sur lui-même et tendit sa jambe en avant. Gundron poussa un cri, mais il était trop tard. Sans pouvoir s'arrêter, il trébucha et lâcha son épée pour tenter de se rattraper. Dans un grand bruit de métal, il s'écrasa sur le sol. Il chercha à se tourner et à récupérer son arme, mais la pointe d'une lame se posa lentement sur sa gorge. Paralysé, il resta immobile. La sueur coulait à son front. "La chanson est exclusive" murmura doucement Rekk. "Si tu cesses de la fredonner, ne serait-ce qu'un instant, c'est elle qui te tue" "Je…" Gundron déglutit. L'excitation du combat refluait brutalement, le laissant faible et sans forces comme un nouveau né. La terreur s'empara de lui. "Epargne ma vie, je t'en supplie. Je n'ai jamais touché à ta fille ni fait quoi que ce soit." Il déglutit de nouveau. Il avait soudain la bouche très sèche. "Je t'ai blessé, mais sur ordre de l'Empereur. Et j'ai épargné ta vie. En un sens, je t'ai sauvé la vie" "M'offriras-tu le pardon impérial pour tout ce que j'ai fait ?" demanda doucement Rekk. Gundron exhala lentement alors que la pointe d'acier lui chatouillait la glotte. Son souffle était rauque. "Oui" bredouilla-t-il. "Bien sûr. Tout ce que tu veux" "Est-ce que tu es prêt à m'offrir des richesses, aussi ? De l'or ? Assez pour vivre ma vie confortablement jusqu'à la fin de mes jours ?" "Oui" hoqueta Gundron de nouveau. "Non" fit Rekk, avant d'enfoncer la lame. Le borgne eut un spasme. Ses mains se levèrent comme pour agripper l'épée, puis elles retombèrent. Et Rekk releva la tête. Shareen était là, pâle comme une morte, accroupie près du corps de Theorocle, les yeux hantés. Le glaive dans ses mains était plein de sang. Mais elle n'était pas seule. Une dizaine, non, une vingtaine, non, près de quarante hommes étaient là, se glissant silencieusement dans la pièce durant les combats. Ils n'étaient pas intervenus, comme paralysés par la puissance primaire du spectacle qui s'était déroulé devant leurs yeux, mais soudain, la tension se relâcha. "Rekk !" hurla quelqu'un. "Rekk avec nous !" "Le Banni ! Vive le Banni !" "Rekk pour empereur !" "Shareen ! Bravo gamine !" "Rekk, briseur d'empires !" "Shareen, tueuse d'empereur" "Rekk, briseur d'empires !" Le cri fut repris par tous, et c'étaient quarante hommes en armes qui tapaient sur leur bouclier et martelaient le sol du pied, ululant le cri qui signifiait la fin d'une époque, la fin de la paix, la fin de la sécurité, et le début des invasions barbares. "Rekk, Briseur d'Empires !" Le Banni se détourna. Il se sentait fatigué. Plus fatigué qu'il ne l'avait jamais été auparavant. Il se sentait vide de sens, vide de but, vide de mission. Il avait toujours été une marionnette, utilisé par les uns et les autres pour satisfaire leurs ambitions, ou pour les protéger. Mais maintenant, il avait brisé les ficelles qui le faisaient bouger, et il ne s'en sentait pas plus heureux pour autant. Sa fille était morte, et bien morte. Shareen l'avait vengée, mais cela ne l'avait pas faite revenir. Elle ne reviendrait jamais plus. Le temps était fini où Deria s'asseyait sur ses genoux et tirait sur les poils de sa barbe mal taillée en souriant, et en l'appelant Papa. Plus jamais elle ne viendrait chevaucher avec lui. Plus jamais il ne pourrait l'entraîner, ou lui apprendre la couture de ses grosses mains malhabiles. Il ferma les yeux alors que brusquement, après tant d'années, les larmes se mettaient à couler. Il se rappelait le jour où il lui avait acheté une robe de soie, si jolie, si bleue, avec des beaux rubans et des flonflons de princesse. Elle s'était moquée de lui et lui avait dit qu'elle ne mettrait jamais une chose pareille, qu'elle était beaucoup plus heureuse en pantalons. Mais lorsqu'il était montée la voir pour lui souhaiter bonne nuit, le soir, elle était devant la glace en train de se regarder, les yeux brillants, tournoyant pour regarder l'effet provoqué. Elle avait rougi furieusement lorsqu'il était rentré. C'était la première fois qu'il la voyait rougir. Et la fois où… Brusquement, il se rendit compte qu'il pleurait vraiment, et que tous les guerriers le regardaient. Il serra les poings, furieux. Il n'avait jamais montré la moindre faiblesse de sa vie. Ces hommes étaient tous des brutes épaisses, de véritables loups. La moindre odeur de vulnérabilité les inciterait à sauter à sa gorge. Pourtant, lorsqu'il les regarda de nouveau, il se rendit compte que certains pleuraient, aussi, et que d'autres avaient la gorge nouée. Certains continuaient à l'acclamer. Il s'approcha avec douceur de Shareen, accroupie près du corps de l'empereur. Elle devait ressentir la même chose que lui. Elle non plus n'avait plus de but dans la vie, plus de place dans ce monde. Elle croisa son regard, et il détourna pour la première fois les yeux. "Petite" murmura-t-il, "Ca te dirait de continuer avec moi ? Le monde risque de ne pas être un endroit très agréable dans les années à venir, mais il y aura toujours des espaces plus tranquilles que d'autres, et des endroits où refaire sa vie. J'ai perdu une fille, mais je sais que Deria serait contente de savoir que je m'occupe de toi. Je pourrais t'apprendre à te battre… et puis à lire, écrire, compter, même si je ne suis pas très bon." Il hésita. "Et la broderie…" Shareen le regarda, les yeux embués, avant de tomber dans ses bras sans répondre. Elle pleurait. Rekk se sentit tout d'un coup bien, très bien. Il avait un nouveau but dans la vie. Que les dieux le veuillent ou non, il ferait le bonheur de cette enfant. Mais les Dieux avaient choisi une autre voie pour la jeune fille. Déjà, elle aussi venait de gagner un surnom, et les guerriers qui acclamaient Rekk murmuraient déjà entre eux, la voix basse et respectueuse. "Shareen, tueuse d'empereur" "Shareen, tueuse d'empereur" "Shareen Tueuse d'Empereur" Au loin, le glas sonna. 28/05/2003, 18h28 Preum's !! L' autre ça compte pas, il a pas eu le temps de lire Je viens de me le farcir sur La Taverne, c' est terrible, mais en même temps... c' est la fin Merci Gregre de ces bons moments et passages agréables, maintenant, tu va nous le sortir ton bouquin !! PS j' adore la fin __________________ 28/05/2003, 18h28 Tsss nan c'est moi entre les messages de Grenouille , sinon merci pour le 35e chap , on va te dire si il bien comme les autres dans 2 petites heures edit = que j'ai pas finis delire dit bis le flood c'est mal toi non + tul'aspas lu , mais stoppons la et pleurons la fin de cette aventure __________________ Mamamouchi Latinfunda, Tondeuse d'Odin détruite au combat 28/05/2003, 18h30 Deuz !! WAIIIII !! 28/05/2003, 18h31 Provient du message de Mamamouchi Tsss nan c'est moi entre les messages de Grenouille , sinon merci pour le 35e chap , on va te dire si il bien comme les autres dans 2 petites heures C' est bien ce que je dis, tu compte pas, tu l' a pas lu 28/05/2003, 18h33 /em est sur le cul vraiment cette fin est magnifique ! epique, sentimentale,humaine,jouissive,brutale,folle ..... en un mot parfaite MERCI , je pense que je vais tout relire , sur mon fichier .doc que j'ai moi !! hein Sdol __________________ 7 Days to Die 28/05/2003, 19h09 Génial, je vois pas ce qui te plait pas dans le début. Bon allez, tome 2 Bisou Crapouille 28/05/2003, 19h19 Extra, tout simplement extra On aurait pu attendre un peu + de detail sur l'apres-empire, une sorte d'épilogue, mais c'est un choix qui produit son effet et le dit effet est superbe comme ca Encore merci pour tout au gars derriere GrenouilleBleue. Pretorien, qui accompagne la fin d'un /bow respectueux de troll legendaire. 28/05/2003, 19h27 wOUIIIIIIIIIIIN c'est finit bouuuhouhohuouh !!! Grenouille !! s't'un ordre !! tu fais la souite !! paske la ya matiere a faire didioux !! Ah puis, tu as ton titre il me semble Shareen tueuse d'empreur Hophophop. On perd pas le rythme !! Ekios qui a adoré PS Niveau critiques Le probleme c'est que j'ai du mal a etre critique tellement je l'attendais cette fin. C'est comme 1 meurt de soif a qui on donne un jus de fruit, le mec il saura pas te de dire si c'est de la pomme ou de la mangue il aura tout descendu d'un trait. Les seuls feelings que j'ai eu, c'est que le prince clamse un peu dans l'insouciance la plus totale de Rekk, ok il a 1 adversaire en face de lui, et il veut sa tete aussi pour la blessure. Mais quand meme, il etait la pour le gosse avant tout !! Certe le combat de Shareen contre le prince, implemente sa legende pour la suiteque tu ne manqueras pas de mettre ici des demain. Mais jme dis que Rekk aurait du etre un peu plus impliqué que ca vis a vis de lui. Qu'en pensez vous ? __________________ ->Mon Joyeux Bordel !! France - Liban/Moyen Orient - politique/religion & geek attitud ... ! 28/05/2003, 19h37 Que dire a part un grand merci pour cette histoire.. Je l'est suivis depuis presque le début et j'ai vraiment adorer! Tu a du talent, j'espère que ton imagination en feras une autre Bravo encore pour ce reçit vraiment génial! 28/05/2003, 20h28 Bien, très bien même /clap GrenouilleBleue Merveilleux récit Merci de nous avoir offert tout cela Bravo Grenouille, tu es très doué 28/05/2003, 23h33 Ah oui, et je vais rajouter un truc. On ne sait pas ce qu'il advient de Mandonluis désolé pour l'orto a la fin, ca aurait été sympa de savoir comment il aurait fini du fond de sa geole lui Parce qu'apres tout, c'est lui qui a poussé Deria dans les bras de l'empereur ... Pretorien, bô troll Legendaire Midgardien OUI mon bôn monsieur. 28/05/2003, 23h36 si vous avez été assez attentifs vous saurez qu'il y aura une suite. J'en suis sur a 80% __________________ Sans MMO-Fixe 28/05/2003, 23h46 Provient du message de kalea si vous avez été assez attentifs vous saurez qu'il y aura une suite. J'en suis sur a 80% Mais les Dieux avaient choisi une autre voie pour la jeune fille. Déjà, elle aussi venait de gagner un surnom, et les guerriers qui acclamaient Rekk murmuraient déjà entre eux, la voix basse et respectueuse genre ca ? ? 29/05/2003, 00h32 Je lis tres en reatrd... je poste en meme temps, histoire que tu aie mes impressions a chaud enfin c'est un bien grand mot,je suis frigorifié.... ****************** Shareen pouvait voir distinctement ses yeux piller briller ou piller ? si c'est pas une faute, je connais pas ce sens la... ****************** La foule hurla de plus belle ... la foule - de guerriers / ou autre mais rajoute qqch, c'est bizare sinon... ****************** mais euhhhh en fait je trouve rien d'autres.. alors, soit, apres, l'excitation devient trop forte et j'arrive plus a trouver des trucs a dire, soit c'est vraimetn parfait ! deja que l'histoire est bien, mais si en plus je trouve plus rien a critiquer, on va le nenuphard ? GRATZOUUILLE MA GreGre ! 29/05/2003, 05h20 J'aime beaucoup la fin également, là j'ai vraiment était enivrée par le récit du combat. Je suis pressée de lire maintenant le destin de shareen Comment ça je le pousse à écrire encore? Bibi, mon crapaud 29/05/2003, 06h46 Absolument génial !!! Que dire d'autre... j'ai adoré du début à la fin /clap /clap /clap Je te conseille après diverses petites corrections sur les prénoms dans les premiers chapitres de proposer ton roman à un éditeur en lui disant que tu prépares la suite évidement . Je suis comme les autres de tes admirateurs, avide de connaître le destin de Shareen dans cet empire qui s'effondre. Encore bravo et merci de nous avoir offert ce beau roman. PS Je n'ai relevé qu'une petite répétition [.../...]L'adrénaline coulait dans ses veines comme du bon vin, alors que ses mouvements devenaient de plus en plus précis, de plus en plus rapide, pour égaler ceux de son adversaire. Le chant prenait de l'ampleur, de plus en plus fort, de plus en plus vite, alors que les lames tourbillonnaient avec une rapidité inhumaine. Il para, contre-attaqua, fut bloqué, et profita de la riposte de son adversaire pour mettre un genou au sol et frapper au genou. Gundron retira son pied à temps en étouffant un juron, et abattit son épée à deux mains sur son ennemi au sol. Rekk releva son épée, para le coup, et se releva en esquivant la suite d'une feinte de corps. Il éclata de rire. Il sentait l'excitation courir dans ses veines, comme un bon vin des terres du sud, au bon goût de terre et de soleil.[.../...] 29/05/2003, 10h31 La GRENOUILLE !!!! La GRENOUILLE !!!! La GRENOUILLE !!! HIP HIP HIP !!!! HIP HIP HIP !!!! HOURRA j'ai tout lut d'affilé les 35 chapitres je suis épuisé... mais c'était trop bon. franchement c super comme sénario, il manque peut etre des details des choses qu'on aurat voulut savoir. l'histoire de rekk depuis ses début par exemple comment est il devenut rekk? qui était il plus jeune. Deria reste tres mysterieuse aussi. comme tolkien je pense que tu devrait faire des chapitres annexes pour nous aprler de chaque personnage plus en profondeur. il me semble aussi que tu oublies de libérer Dani? Que va t-elle faire? N'a t elle pas elle aussi une vengeance à assouvir? essaye de corriger les fautes de noms qui sont présentes tout au long des chapitres, et surtout surtout fait le authentifier et envoie le a des editeurs 29/05/2003, 11h42 *clap clap clap* Superbe !! préviens quand il sort en bouquin - Nepher 29/05/2003, 17h26 Mouais pas mal un peu long koi 29/05/2003, 17h41 ForumsMMODark Age of CamelotGénéralChapitre 35 LE DERNIER CHAPITRE !
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le seigneur sans visage chapitre par chapitre