Bonjour Mon fils de 17 mois a un grain de beauté en plein milieu de la lÚvre supérieure. Nous avons consulté une dermatologue pédiatrique qui nous a indiqué que ce grain de beauté ne craignait rien. Nous retournons la voir dans quelques mois pour vérifier l'évolution du naevus. D'aprÚs elle, enlever le grain de beauté serait encore

Il existe deux grands types de cancers de la peau les carcinomes, qui reprĂ©sentent la grande majoritĂ©, et le mĂ©lanome, plus rare mais plus lĂ©sion asymĂ©triqueUn grain de beautĂ© ou tout autre type de lĂ©sion asymĂ©trique doit nĂ©cessiter une est important de surveiller ses grains de beautĂ©, en les faisant contrĂŽler une fois par an chez le dermatologue et en s’inspectant » devant sa glace. Une lĂ©sion aux contours irrĂ©guliers Un grain de beautĂ© doit avoir une couleur homogĂšne avec des tons qui vont du brun clair ou noir foncĂ©. Si l’on voit apparaĂźtre des zones dĂ©pigmentĂ©es couleur chair, rouges signes d’inflammation ou aux reflets bleutĂ©s, il faut lĂ©sion qui s’élargit Un grain de beautĂ© ou une lĂ©sion qui change d’aspect mais aussi de taille doit elle mesure plus de 6 mm de diamĂštre, le risque cancer de la peau existe, c’est pourquoi il faut impĂ©rativement consulter un lĂ©sion Ă  la couleur changeante Un grain de beautĂ© qui passe de la couleur brun clair Ă  brun foncĂ© doit motiver une consultation. De mĂȘme, si un bouton change de couleur devient rouge ou blanc par exemple.Les zones dĂ©pigmentĂ©es =peau qui devient blanche demandent Ă©galement un lĂ©sion qui ne guĂ©rit pas Si une plaie apparaĂźt alors que vous ne vous souvenez plus de vous ĂȘtre blessĂ©, si une plaie a du mal Ă  cicatriser, si une plaie guĂ©rit puis revient, si la cicatrice prend une couleur inhabituelle, cela pourrait ĂȘtre le signe d’un cancer de la plaques rouges en relief Une plaque rosĂ©e ou rouge d'extension lente et progressive doit attirer l’attention et faire l’objet d’un examen approfondi, mĂȘme si elle n’est pas douloureuse. On croit souvent Ă  tort que la peau dĂ©mange ou est douloureuse en cas de cancer de la peau mais c’est une idĂ©e masse dont la surface prĂ©sente de petits vaisseaux sanguins Des vaisseaux sanguins apparents sur une masse d’autant plus s’ils n’étaient pas prĂ©sents auparavant doivent peuvent rĂ©vĂ©ler un carcinome basocellulaire plan ou Ă  bordure lĂ©sion qui saigne Une lĂ©sion qui saigne alors qu’elle ne semble pas irritĂ©e ou qui n’a pas Ă©tĂ© Ă©corchĂ©e nĂ©cessite un diagnostic pour Ă©carter un risque de carcinome basocellulaire zones de ce cancer sont souvent fragiles et saignent masse ou une zone qui dĂ©mange Certaines lĂ©sions peuvent ĂȘtre source d'intenses dĂ©mangeaisons qui peuvent conduire, Ă  terme, Ă  la formation d'ulcĂšres. S'il n'est pas nĂ©cessaire de s'alarmer Ă  la moindre lĂ©sion de la peau, il convient nĂ©anmoins de consulter un mĂ©decin dermatologue lorsque celle-ci gratte ou ne cicatrise pas car c'est l'un des signes spĂ©cifiques du carcinome masse qui ressemble Ă  une verrue Les verrues, encore appelĂ©es papillomes viraux, sont des lĂ©sions cutanĂ©es bĂ©nignes, c'est-Ă -dire sans gravitĂ©, correspondant Ă  des excroissances de peau. Toutefois, certaines masses peuvent faire penser Ă  des verrues mais sont en fait des excroissances rĂ©vĂ©latrices d’un cancer de la peau. En cas de suspicion de verrue, mieux vaut donc la montrer Ă  un article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi

Nouschargeons entre $1000-$1500 pour enlever les grains de beautés. Oui vous auriez un cicatrice, mais sa serait le plus esthétique possible. Toujours consulter avec un chirurgien plasticien certifier pour les meilleurs résultats. Votre réaction J'aime D'autres recommandations similaires Quelle technique efficace pour enlever un grain de beauté ?
J'ai un grain de beautĂ© sur le sexe. Dois-je le faire enlever ? RĂ©digĂ© le 25/05/2011, mis Ă  jour le 12/05/2015 La rĂ©ponse du Dr HĂ©lĂšne Jacquemin Le Vern, gynĂ©cologue-sexologue "On n'est pas obligĂ© d'enlever un grain de beautĂ©. Il peut gĂȘner au niveau des sous-vĂȘtements. Et il faut le surveiller comme tout grain de beautĂ©. Les gynĂ©cologues sont aptes Ă  surveiller la zone de la vulve si c'est une femme. Les hommes consultent moins. Si la ou le gynĂ©cologue a un doute sur le grain de beautĂ©, il l'adressera Ă  un dermatologue. La vulve est une zone oĂč gynĂ©cologues et dermatologues travaillent beaucoup ensemble. Mais c'est le dermatologue qui enlĂšve le grain de beautĂ©. Le grain de beautĂ© peut grossir et devenir gĂȘnant au niveau du volume. Mais en gĂ©nĂ©ral, les grains de beautĂ© sont bĂ©nins. "Il peut y avoir un grain de beautĂ© Ă  l'intĂ©rieur des muqueuses. Mais ce n'est pas vraiment des grains de beautĂ©. Il s'agit de tĂąches brunĂątres que l'on connaĂźt bien et qui sont bĂ©nignes. On a l'habitude de les voir. Il peut y avoir aussi des petites tĂąches violacĂ©es au niveau des muqueuses qui peuvent ĂȘtre un signe d'endomĂ©triose. Toutes les tĂąches sont Ă  observer. En gĂ©nĂ©ral, le grain de beautĂ© externe ne pose pas de problĂšme. Mais il faut le surveiller comme tout grain de beautĂ©." En savoir plus Pour ne manquer aucune info santĂ©, abonnez-vous Ă  notre newsletter !
Lamouche ou le faux grain de beautĂ© rĂ©tro . 12 octobre 2013 J’ai la chance d’avoir un grain de beautĂ© bien placĂ© au dessus de mes lĂšvres C’est ma mouche naturelle. 13 octobre 2013. RĂ©pondre. angelina Pareil qu’eugenie. J’ai de la chance ^^ 16 octobre 2013 . RĂ©pondre. MsOriginalDoll. Bon, je ne pense pas que l’on porter la mouche Ă  cet endroit, mais
Il serait dommage et dangereux d'abĂźmer ces grains de beautĂ©. Se raser sans couper les grains de beautĂ© Pour ne pas les couper, il est recommandĂ© d'utiliser un rasoir jetable ou manuel afin de mieux voir la lame. Vos gestes seront plus contrĂŽlĂ©s et prĂ©cis. Il est prĂ©conisĂ© de rĂ©aliser des gestes dĂ©licats, quitte Ă  finir avec une pince Ă  Ă©piler. En dernier recours si le grain de beautĂ© est vraiment gĂȘnant au quotidien lors du rasage, mieux vaut le faire enlever pour Ă©viter tout accident. Mais cela causera une mini cicatrice. En savoir plus Soins du visage, Rasage homme, Questions soins du visage, ProtĂ©ger peau du visage Les questions liĂ©es En bref Questions soins du visage Comment se raser autour d'un grain de beautĂ© ?En cas de grain de beautĂ© sur le visage, il est important de faire attention et de les contourner. En effet, si la lame du rasoir passe dessus, elle risque de le couper et de... En bref Questions soins du visage Comment se raser quand on a la peau sĂšche ou sensible ?Tout d'abord, le rasoir Ă©lectrique peut ĂȘtre recommandĂ© pour les peaux sĂšches car il Ă©vite l’utilisation d’une mousse ou d’un gel... En bref Questions soins du visage Shampoing, gel douche... Peut-on remplacer la crĂšme Ă ...Rasage restez classique On dit oui au savon Ă  barbe ou Ă  la crĂšme Ă  raser pour un rasage de pro. Mais non au shampoing Ă  barbe et au gel douche.... En bref Soins du visage Que choisir entre le gel, la mousse, la crĂšme Ă  raser ?CrĂšme de rasage, gel de rasage, mousse... le choix est large. La crĂšme de rasage est Ă  Ă©viter pour les peaux grasses, mais elle est plĂ©biscitĂ©e par ceux qui aiment le rasage authentique...
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Nousdevons distinguer de mĂȘme : Albertine au grain de beautĂ© sur la joue au-dessous de l’Ɠil (685) Albertine au grain de beautĂ© sur le menton (686) Albertine au grain de beautĂ© sur la lĂšvre supĂ©rieure au-dessous du nez (688) = Albertine rĂ©elle Tels sont les trois visages de l’Albertine ambiguĂ« Ă  Balbec. Mais de mĂȘme que Leibniz distingue entre l’Adam vague (qui pĂ©che ou ne
1 Les Cahiers Claude Simon remercient chaleureusement Françoise Peyrot, son Ă©pouse, d’avoir autorisĂ© ... 1 De la tĂ©nĂšbre inverse » prĂ©face l’album Photographies 1937-1970 de Claude Simon, publiĂ© dans la collection Photo-CinĂ©ma » de Maeght Éditeur en 1992. Écrivain et photographe, Denis Roche 1937-2015 Ă©tait aussi Ă©diteur, dirigeant notamment aux Ă©ditions du Seuil la collection Les Contemporains » dont le Claude Simon de Lucien DĂ€llenbach 1988 fut l’un des tout premiers titres1. * 2Le passage de la beautĂ© est continu. Nous autres, ses chalands occasionnels, n’avons d’autre recours que sa saisie momentanĂ©e, un peu de caresse d’elle, des gestes ici et lĂ  que nous nous partageons, un vertige assez souvent, un dĂ©but d’ébranlement de soi Ă  peine, et presque rien la plupart du temps, une chose Ă  peine effleurĂ©e mais qui passe elle aussi et l’accompagne. Entre elle et nous, courant toujours avec son maintien impeccable, le temps, continu lui aussi, jamais autre chose que parallĂšle, et dont le passage nous entoure sans jamais nous saisir. Abstraits, l’un comme l’autre, soumis Ă  des inflexions qui nous font tenir cois, la beautĂ© et le temps sont des Ă©lĂ©ments peu assurĂ©s de notre rĂ©flexion et – si l’on peut pousser l’usage des mots jusque lĂ  – peu au fait de nos tentatives et de notre espĂ©rance tragique moteurs l’un et l’autre, freins l’un et l’autre, objets de nos impulsions et du dĂ©sir originel qui nous sert d’identitĂ©. Sans plus. 3La beautĂ©, qui farcit en somme notre vie, serait ce qui reste aprĂšs le passage du dĂ©sastre gĂ©nĂ©ral de nos enthousiasmes une empreinte, un glacis de tout. Elle prĂ©siderait, par le truchement de cette emphase tĂ©nue, grossissant ou diminuant nos points de vue sur elle, Ă  notre emportement vers la fin, Ă  nos dĂ©rives plus ou moins rapides vers la mort. Et avant, bien avant, aux diffĂ©rentes formes de notre stupeur. 4LĂ -dessus, l’imagination nous autorise quelquefois, trĂšs peu de fois, Ă  pĂ©nĂ©trer dans cette maison de gaze – que d’autres, Ă©moustillĂ©s par un commentaire sans fin, invoquent sous le nom de chambre claire » – et Ă  laquelle nous croyons accĂ©der avec quelque voluptĂ©, ce qui est peut-ĂȘtre le cas, peut-ĂȘtre pas. Mais ce ne sont qu’incursions, parcours de rĂŽdeurs, petites brutalitĂ©s crĂ©pusculaires aux portes de la nuit. Courtes feintes dans nos allers et retours, un bivouac lĂ -bas et on est de retour, un bivouac par ici et on repart photographie, maison de gaze, poussiĂšre dans la maison de passe. 5Toujours jaillis d’en bas, d’un coup de talon sur le fond, nous nous propulsons vers le haut, fusĂ©es diagonales cheminant dans ce coton impalpable que je situe quelque part entre le noir du bas et le blanc du haut – mais la mĂ©taphore ne vaut rien si elle reste invivable – et, dans la sensation exquise du moment, nous trouons la surface d’un Lilliput de lumiĂšre, alors que nous pensions avoir des droits sur l’horizon du monde. 6L’arrivĂ©e Ă  la lumiĂšre, dans un geste furtivement rĂ©parateur, qui tient du semis et de la passe, est une convulsion brĂšve de notre esprit. 7L’instant si bref de notre arrivĂ©e lĂ -dedans, le temps si particulier qui nous y mĂšne, l’éperdu et l’inouĂŻ de ce contact avec la surface photographie, surface de rĂ©paration, oui cet instant de grande dĂ©cision et de haute dĂ©finition a toujours une histoire qu’il me faut Ă  nouveau arpenter, oĂč je me remets pas Ă  pas, cheminant, thĂ©orie aprĂšs thĂ©orie, silhouettes d’idĂ©es comme dĂ©coupĂ©es dans du carton noir et posĂ©es contre un mur peint Ă  la chaux, et, si l’on veut, marmonnant qu’il faut retourner sans cesse en moi-mĂȘme la question, si difficilement raisonnable, des allers et retours que l’image fait avec l’écriture, que la photographie et la littĂ©rature font entre elles, qu’elles produisent lorsqu’elles sont en compagnie, mĂȘlant leurs flux ou les faisant se succĂ©der, dĂ©tournant un courant au profit de l’autre, ou s’embarquant toutes les deux dans un trajet que j’aime Ă  dire alternatif ou pendulaire, ou encore, a contrario, se dĂ©troussant mutuellement de leurs trouvailles en un combat ambigu et lacunaire, et souvent dans un mouvement si ralenti qu’un observateur extĂ©rieur Ă  cette bataille ne peut dire s’il y a, ni s’il y aura, une issue vĂ©rifiable Ă  cette rixe oĂč toutes les deux, la photographie et la littĂ©rature, se seront portĂ©es, en guise de coups, Ă  diffĂ©rentes extrĂ©mitĂ©s, aux confins du regard dehors ou dedans, dans l’enchaĂźnement des phrases, l’encadrement du sujet, le saisissement de telle ou telle forme, le fil de ce que l’une ou l’autre a Ă  dire. 8Parlons du piĂ©tinement. 9Le photographe, dehors, devant son motif. Le regard aiguisĂ©, tout entier tendu vers ce Ă  quoi il fait face scĂšne de rue, un mur couvert de graffiti, des petites filles qui dansent, un homme qui s’apprĂȘte Ă  tourner le coin d’une rue, un reflet dans une vitrine. Le monde s’abolit, le photographe s’immerge par Ă -coups. DĂ©jĂ  la scĂšne s’organise, la lumiĂšre qui est sur elle se creuse comme dans les instants qui prĂ©cĂšdent l’évanouissement, tout ce qui va d’une seconde Ă  l’autre se retrouver dans le cadre. Et le hors champ est tellement brouillĂ© qu’on doute de son existence matĂ©rielle. Le photographe, courbĂ© en avant, piĂ©tine sur un ou deux mĂštres carrĂ©s, comme l’athlĂšte qui cherche sur quel pied dĂ©marrer, cherchant son Ă©lan, avant de prendre sa course ; quelques pas Ă  gauche, non, il revient sur sa droite, ça n’est pas encore ça, en avant un peu, non, c’est trop, un pas en arriĂšre, il ne sait pas s’il vise ou s’il cadre, sans doute les deux dans la mĂȘme instinctive seconde. C’est l’approche, l’affĂ»t qui va se rĂ©soudre dans cet aller et retour de la lumiĂšre, exquis momentanĂ©, infiniment. Le photographe est-il conscient de ce ballet, de cette parade ? 10L’écrivain, visage maussade, arpente la piĂšce oĂč il Ă©crit. ConcentrĂ©, il remue des papiers, prend un livre ou un autre sur des rayonnages, semble occupĂ© Ă  tout autre chose. Il rĂȘve, fume, Ă©coute de la musique, se noie dans ce qu’il n’entend plus, s’abĂźme en lui-mĂȘme. Lui aussi fait quelques pas Ă  gauche, puis Ă  droite. Il regarde la chaise, la table qui l’attend. Rien ne bouge devant lui, rien ne s’organise, il n’y a pas d’ instant dĂ©cisif ». Seul un dĂ©but d’exĂ©cution peut faire l’affaire. Il s’assied, il prend son stylo, il hĂ©site, il piĂ©tine dans un espace qui n’est qu’un dĂ©combre de sensations, il est au milieu d’un entonnoir oĂč rien ne s’écoule. Temps et beautĂ© abolis. Il entreprend un tracĂ©, il Ă©crit quelques mots premiers enjambements, les choses s’emboĂźtent – le cadre se resserre au fur et Ă  mesure des premiers progrĂšs, la visĂ©e se fait plus fine, le piĂ©tinement s’estompe. Il n’y a plus rien devant lui, ni derriĂšre. Sa vision plonge, entre dĂ©sordre et ordre. L’inachĂšvement se met en place et rien ne claque ; aucun signe du rĂ©el qu’il s’applique Ă  ignorer et qui l’entoure dans cette piĂšce qui, pour quelques heures, sera comme vide. En exergue du Vent 1957, Claude Simon a placĂ© ces mots de ValĂ©ry Deux dangers ne cessent de menacer le monde l’ordre et le dĂ©sordre. » 11Il y a quelques jours, alors qu’il venait de procĂ©der Ă  la mise en pages de ses photos, prĂ©voyant ainsi le dĂ©roulement du livre, nous Ă©changions des considĂ©rations sur le cadrage. Claude Simon me dit alors Quand on fait une photo, on dĂ©coupe, on tranche dans le temps. Et aussi dans l’espace. On isole il souligne en parlant complĂštement. Alors recadrer ne change pas grand-chose Ă  ce qui s’est passĂ© au moment de la prise de vue, on isole un peu plus, c’est tout. » Je lui dis En somme, la prise de vue, tu la considĂšres comme une sorte de brouillon, la finition se faisant plus tard par un recadrage et uniquement Ă  ce moment-lĂ  ? – Absolument, au recadrage, j’enlĂšve ce qui est inutile, je resserre. – Tu fermes l’image ? – Oui, c’est ça je ferme. » 2 L. DĂ€llenbach, Claude Simon, Seuil, 1988, p. 178-179. 12Dans un entretien rĂ©cemment publiĂ©2, Claude Simon dĂ©finissait ainsi le travail du roman parlant en fait de La Route des Flandres c’est la tentative de description de tout ce qui peut se passer en un instant en fait de souvenirs, d’images et d’associations dans un esprit. » 13L’esprit de l’écrivain, prenant son essor, se dĂ©ploie Ă  l’intĂ©rieur d’un minuscule espace de visĂ©e, qu’il va emplir peu Ă  peu jusqu’à occuper toute l’immensitĂ© intĂ©rieure et rien qu’elle, tout le livre de toutes ses phrases, rien qu’elles, rien que lui, finissant lorsque le dernier grain de la mĂ©moire, de la vision, aura Ă©tĂ© impressionnĂ©, tous les grains, leur infinie immensitĂ© enfin tracĂ©e, tous rĂ©vĂ©lĂ©s et montrĂ©s, tout en noir et en gris sur le fond blanc du dĂ©but dont rien, absolument rien, ne subsistera. Espace confondu dans son existence mĂȘme. LittĂ©rature, maison de gaze de la mĂ©moire ; photographie, maison de passe de la lumiĂšre. 3 Album d’un amateur, Remagen-Rolandseck Verlag, Rommerskirchen, 1988, p. 8. 14Avant la guerre, Claude Simon n’écrivait pas. Il peignait et il faisait des photos, uniquement du noir et blanc. En 1937, il parcourt l’Europe en prenant, ici et lĂ , des photos, dont rien, semble t-il ne subsiste. À son retour, il fait la connaissance de Philippe Halsman, qui faisait des photos de sa premiĂšre femme. Il achĂšte un Rollei et se promĂšne dans Paris. C’est de cette Ă©poque 1938 que datent les photos des jeunes filles aux seins naissants » dansant et sautant sur les pavĂ©s de l’avenue de Vincennes, sous le pont du chemin de fer. Dans Album d’un amateur3, Claude Simon commente ainsi ces photos Le temps Ă©tait couvert et, si l’on excepte le marronnier chargĂ© de ses fleurs, il faut imaginer l’ensemble de la scĂšne dans une grisaille qu’avivent seuls les collants rose pĂąle de deux des fillettes, lĂ©gĂšrement ridĂ©s aux articulations. Les plis de la jupe de la plus jeune, au centre, sont entraĂźnĂ©s dans un mouvement de torsion hĂ©licoĂŻdale qui la relĂšve par derriĂšre, comme un ballon. Un cycliste arrĂȘtĂ©, coiffĂ© d’une casquette, son pantalon serrĂ© aux chevilles par des pinces et appuyĂ© d’un pied sur le trottoir, semble guetter quelque chose d’étranger au spectacle. » 15Quelque chose d’étranger au spectacle ? Claude Simon, aprĂšs avoir posĂ© sa cigarette sur le bord du cendrier J’ai fait le voyeur toute ma vie. » 16De la mĂȘme annĂ©e 1938 datent deux autres photos, l’image dominicale des femmes assises de dos et contemplant les Ă©bats d’enfants au bord d’une riviĂšre, et puis la nature morte Ă  la poupĂ©e que l’auteur se souvient d’avoir prise Ă  Saint-Tropez. Le 15 novembre 1938, la photo des jeunes filles de l’avenue de Vincennes est publiĂ©e dans le numĂ©ro 4 de Verve, la revue de TĂ©riade. La photo est en page de gauche, face Ă  un texte de Michaux qui s’intitule Danse. Pendant la guerre, Ă  Souillac, Claude Simon retrouvera TĂ©riade qui le pousse Ă  continuer son Ɠuvre de photographe. Quelques annĂ©es plus tard, Michel Butor connaĂźtra aussi une pĂ©riode de photos noir et blanc, et Alain Robbe-Grillet se passionnera pour les reflets dans les flaques d’eau. 17Mais dĂ©jĂ , chez Claude Simon, l’histoire de l’Ɠil se fait trĂšs diffĂ©rente la guerre d’Espagne est passĂ©e par lĂ  mais il me dira n’avoir Ă©tĂ© lĂ  que pour voir » et surtout l’énorme machinerie visuelle de la Seconde Guerre mondiale aura fait germer en lui une nouvelle façon de regarder les choses. Claude Simon, peintre et photographe, s’efface lentement devant ce qui monte en lui dispositifs plus Ă©laborĂ©s, vision pĂ©riscopique des Ă©vĂ©nements de la mĂ©moire, besoin d’ensembles Ă  plus grande Ă©chelle. Un lent retour de l’extĂ©rieur vers l’intĂ©rieur l’écran s’élargit et gagne sur le hors champ, le cadre de visĂ©e s’estompe, la bataille de la phrase qui deviendra un jour La Bataille de Pharsale devient le nouvel enjeu et le motif externe s’effondre lentement sur lui-mĂȘme. 18La question n’est plus que sont donc ce pourquoi et ce comment qui passent, en bordure desquels le photographe, postĂ©, se trouve saisi par l’image. La question sera dĂ©sormais qu’est-ce qui est donc perdu, retrouvĂ©, jetĂ© et enfoui derriĂšre soi ; de quoi le peintre et photographe Claude Simon va-t-il peu Ă  peu et par Ă -coups dĂ©boĂźter, se dĂ©barrassant Ă  la fois du noir et blanc et de la couleur. ExpĂ©rience enfin unique, peut-ĂȘtre sans Ă©gal. Quand j’ai commencĂ© d’écrire Le Vent, me dit encore Claude Simon, je peignais de moins en moins. » Puis, l’Ɠil rĂȘveur, cherchant dans ses souvenirs Mais je faisais encore des photos noir et blanc, un peu moins sans doute
 de moins en moins
 les photos de gitans, les platanes en forme de femme renversĂ©e
 oui, les scĂšnes populaires dans les rues de Perpignan, et les graffiti
 tout ça c’était encore au moment oĂč j’écrivais Le Vent. Les nus, oui
 un peu plus tard
 au moment de La Route des Flandres. » 19Que s’est-il passĂ© ? 20Ceci, dĂšs la premiĂšre page du Vent, le contenu tout entier de la premiĂšre parenthĂšse du livre, que voici 
 sur cette histoire ou du moins ce qu’il en savait, lui, ou du moins ce qu’il en imaginait, n’ayant eu des Ă©vĂ©nements qui s’étaient dĂ©roulĂ©s depuis sept mois, comme chacun, comme leurs propres hĂ©ros, leurs propres acteurs, que cette connaissance fragmentaire, incomplĂšte, faite d’une addition de brĂšves images, elles-mĂȘmes incomplĂštement apprĂ©hendĂ©es par la vision, de paroles, elles-mĂȘmes mal saisies, de sensations, elles-mĂȘmes mal dĂ©finies, et tout cela vague, plein de trous, de vides, auxquels l’imagination et une approximative logique s’efforçaient de remĂ©dier par une suite de hasardeuses dĂ©ductions – hasardeuses mais non pas forcĂ©ment fausses, car ou tout n’est que hasard et alors les mille et une versions, les mille et un visages d’une histoire sont aussi ou plutĂŽt sont, constituent cette histoire, puisque telle elle est, fut, reste dans la conscience de ceux qui la vĂ©curent, la souffrirent, l’endurĂšrent, s’en amusĂšrent, ou bien la rĂ©alitĂ© est douĂ©e d’une vie propre, superbe, indĂ©pendante de nos perceptions et par consĂ©quent de notre connaissance et surtout de notre appĂ©tit de logique – et alors essayer de la trouver, de la dĂ©couvrir, de la dĂ©busquer, peut-ĂȘtre est-ce aussi vain, aussi dĂ©cevant que ces jeux d’enfants, ces poupĂ©es gigognes d’Europe centrale emboĂźtĂ©es les unes dans les autres, chacune contenant, rĂ©vĂ©lant une plus petite, jusqu’à quelque chose d’infime, de minuscule, insignifiant rien du tout ; et maintenant, maintenant que tout est fini, tenter de rapporter, de reconstituer ce qui s’est passĂ©, c’est un peu comme si on essayait de recoller les dĂ©bris dispersĂ©s, incomplets, d’un miroir, s’efforçant maladroitement de les rĂ©ajuster, n’obtenant qu’un rĂ©sultat incohĂ©rent, dĂ©risoire, idiot, oĂč peut-ĂȘtre seul notre esprit, ou plutĂŽt notre orgueil, nous enjoint sous peine de folie et en dĂ©pit de toute Ă©vidence de trouver Ă  tout prix une suite logique de causes et d’effets lĂ  oĂč tout ce que la raison parvient Ă  voir, c’est cette errance, nous-mĂȘmes ballottĂ©s de droite et de gauche, comme un bouchon Ă  la dĂ©rive, sans direction, sans vue, essayant seulement de surnager et souffrant, et mourant pour finir, et c’est tout
 » 21Moment oĂč, prĂ©cisĂ©ment, Claude Simon rĂ©alise ses plus belles photos, moment, trĂšs juste de connaissance et de dĂ©risoire, c’est-Ă -dire limite, comme si, passant dĂ©sormais et pour toujours, de livre en livre jusqu’au dernier, Ă  un incessant processus de dĂ©boĂźtements – Ă  propos duquel l’auteur Ă©voque les poupĂ©es russes, en fait, Ă  l’origine, la cĂ©lĂšbre Dame Gigogne du théùtre populaire classique, la femme gĂ©ante des jupes de laquelle sortaient une foule d’enfants – les photos, par contrecoup, celles qui se faisaient encore, mais peut-ĂȘtre peut-on le dire de toutes les photos noir et blanc, ne constituaient plus qu’une sorte de sĂ©rie intempestive de coups d’Ɠil jetĂ©s dans une multitude de rĂ©troviseurs. 22Dans une premiĂšre sĂ©rie de notes, avant d’entreprendre la rĂ©daction de cette prĂ©face, j’avais dressĂ© une colonne de mots, dont je ne trouve plus possible le dĂ©veloppement, mais que je rĂ©pugne Ă  jeter purement et simplement. Étant donnĂ© ce qui vient d’ĂȘtre dit, ou Ă©crit, ou citĂ©, mieux vaut les laisser les uns sous les autres, rĂ©sidus flottant sur le blanc de la page et auxquels le lecteur pourra attacher un instant son regard, et plus tard, peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre pas, un dĂ©but de commentaire. Les voici rĂ©verbĂ©ration passage brouillon esquisse grossissement mouvement l’impossible phrase ralenti Ă -plat inversion tĂ©nĂšbre 23À un autre moment, tandis que j’écoutais Claude Simon, ses mains tournant feuille aprĂšs feuille les photocopies des images qui se dĂ©roulaient dans l’ordre oĂč il avait projetĂ© que le livre se ferait, j’avais essayĂ©, hĂątivement, de grouper les thĂšmes de ses photographies et, ce faisant, j’essayais d’imaginer le mouvement qui peut-ĂȘtre animait l’ensemble, morceaux par morceaux, en un flux qui serait allĂ© en s’amenuisant ou en se dispersant, opĂ©rant grossissements et rarĂ©factions, plein volume les nus ou traits rĂ©duits jusqu’au tracĂ© presque mort les graffiti, jusqu’à la perte de connaissance presque complĂšte les murs oĂč n’existe plus que la vision frontale cassĂ©e net. Propos ou projets, qu’il ne m’appartient pas d’élucider, un simple en cas, un au cas oĂč » de la littĂ©rature qu’on peut encore Ă©crire, ici rĂ©duite Ă  une probable Ă©numĂ©ration, sans plus 24scĂšnes de rues → fĂȘtes et jeux d’enfants 25poupĂ©es, Ă©pouvantails → graffiti 26gitans 27femmes nues → portraits 28graffiti, dessins, texturologies 29arbres, sols, feuilles → paysages, horizons 30bords de mer, bateaux Ă©chouĂ©s → restes, dĂ©bris, bribes 31paysans, vaches, marchĂ©s, viandes froides 32Claude Simon s’est redressĂ© sur son fauteuil J’ai dĂ» arrĂȘter de faire du noir et blanc en 1959 ou 1960
 plus probablement en 1960. AprĂšs
 je ne sais plus
 J’ai dĂ» arrĂȘter de faire des photos
 oui, il y a eu une longue pĂ©riode oĂč je ne faisais absolument plus de photos. Et puis, Ă  partir de La Bataille de Pharsale, je n’ai plus fait que des photos couleurs. » 4 A, p. 1135-1136. 33La Bataille de Pharsale paraĂźt en 1969. Vingt ans plus tard, dans L’Acacia, Claude Simon Ă©crit ceci Une coulĂ©e de lumiĂšre persistait encore entre les berges obscures du canal lorsqu’il le franchit, scintillante, argentine, teintĂ©e de jade, contrastant avec l’inerte lueur des globes Ă©lectriques qui s’allumaient, Ă©grenĂ©s le long des quais, Ă©claboussant de jaune les troncs Ă©caillĂ©s des platanes, stagnant au-dessus de l’étourdissant et agressif carrousel de phares, de feux rouges, l’inerte et impuissant conglomĂ©rat de voitures enchevĂȘtrĂ©es se suivant sans avancer autour des palmiers dĂ©coratifs, sous les nĂ©ons des cinĂ©mas et des magasins, comme une stĂ©rile, aveugle et incohĂ©rente agitation tandis qu’au-dessus des toits, Ă  peine distincts dans le ciel s’assombrissant, les vols d’étourneaux Ă©tiraient leurs Ă©charpes, tournoyaient, se rassemblaient, se condensaient en soleils charbonneux, puis explosaient, aurait-on dit, se dĂ©ployaient de nouveau en myriades d’infimes et palpitantes particules4. » 34Étonnante fascination qu’éprouve Claude Simon pour les phĂ©nomĂšnes liĂ©s Ă  l’involution ; besoin et labeur alliĂ©s constamment pour repousser ce qui, si naturellement semble-t-il, chez tout autre, irait dans le sens d’un contenu romanesque Ă©volutif, d’une intrigue se construisant devant les yeux du lecteur pour se dĂ©nouer enfin, de personnages prĂ©occupĂ©s uniquement de leur sort narratif. C’est le rĂȘve rĂ©alisĂ©, Ă  chaque livre, de tout faire tenir ensemble mĂ©moires des gens, mĂ©moires des lieux, mĂ©moires des gestes. Et une seule visĂ©e mentale occupĂ©e Ă  tourner lentement sur elle-mĂȘme, boussole sans but, dĂ©veloppant une trĂšs lente surface de tout, grossissant l’enjeu et la mĂ©taphore, les diminuant, fermant » l’objectif ou l’ ouvrant » jusqu’à faire entrer tant de choses d’un seul coup dans un Ă©trange mouvement effarĂ© de la lumiĂšre ; puis Ă©miettant, comme on fait d’une feuille sĂšche entre deux doigts, fragmentant ce qu’il voit, le dispersant, gagnĂ© par le lyrisme du diminuendo – car c’est vrai qu’il a un peu les mains sur un clavier et qu’il s’agit, dans cette musique d’un genre si nouveau, d’aller tantĂŽt d’un cĂŽtĂ©, tantĂŽt de l’autre, gagnant un peu lĂ , un peu ici, retombĂ©es et remontĂ©es de l’écriture, oscillations et pulsations, Ă©vanouissements et remontĂ©es Ă  la surface, trouĂ©es dans le temps, trouĂ©es dans la lumiĂšre, invasions du noir et de la tĂ©nĂšbre et moulinets du bras que fait l’écrivain – ou le photographe – pour les chasser, au moins les dĂ©tourner du spectacle, rejeter ce noir et cette tĂ©nĂšbre dans le hors champ, qu’il n’en subsiste que la trace, un fond tout au plus, le fond mĂȘme de la toile qu’on est en train de peindre, une gaze, n’est-ce pas, qu’on ne soit plus que seul et entier, de retour, enfin presque, dans la maison de gaze, dans la chambre oĂč tout a passĂ©. 35Mais on reste persuadĂ© par le point minime de visĂ©e. Dans une note Ă©crite il y a quelque temps, j’avais alignĂ©, l’un en dessous de l’autre, ces trois noms BrassaĂŻ Wols Dubuffet. 5 Oui, Wols, mais aussi Bellmer, bien-sĂ»r. 6 T, p. 864-865. 36OrphĂ©e, qui traversa comme on sait Les GĂ©orgiques, avait, dit-on, le pouvoir de charmer les natures mortes5 d’aucuns diraient les ĂȘtres inanimĂ©s. Il est le passage Ă  la lumiĂšre, il a plongĂ© dans le noir et en a rejailli, comme le plongeur que j’évoque au dĂ©but, il fait le lien d’une tĂ©nĂšbre Ă  l’autre. Par amour pour Eurydice enfermĂ©e Ă  jamais dans la chambre noire de l’Enfer, il s’en va sous la tĂ©nĂšbre du monde et la ramĂšne, par un coup de charme inimitable, avec lui. C’est lĂ , dans ce si pur mouvement ascensionnel, qui sera Ă  jamais l’essence de la musique, au moment d’atteindre la surface et de la trouer trou minuscule Ă  un bout de la boĂźte, assurĂ© de l’emporter, avant d’ĂȘtre condamnĂ© aux plaintes lugubres que l’on sait, qu’il va cĂ©der Ă  la tentation, alors qu’il a traversĂ© la tĂ©nĂšbre dans son entier et qu’il en sort – comme un liĂšvre d’un paquet de brume Ă  l’entrĂ©e d’un ravin. Depuis l’autre rive de la surface, il tourne lĂ©gĂšrement la tĂȘte et, dans un feint Ă©tourdissement, il regarde l’envers des choses qu’on appelle Eurydice, le film se coinçant Ă  ce moment prĂ©cis dans l’appareil de projection et les deux protagonistes restant soudain figĂ©s dans cette posture, comme si tout Ă  coup la vie se retirait d’eux, le temps cessant de s’écouler, l’image qui ne constituait qu’une phase passagĂšre, un simple relais, accĂ©dant tout Ă  coup Ă  une dimension solennelle, dĂ©finitive, comme si les personnages avaient Ă©tĂ© tout Ă  coup plaquĂ©s contre quelque muraille invisible et transparente, pris au piĂšge dans l’air brutalement solidifiĂ©, passant d’un instant Ă  l’autre Ă  l’état d’objets inertes, choses parmi les choses qui les entourent sur la surface de l’écran et dont l’Ɠil, jusque-lĂ  accaparĂ© par les formes mouvantes, prend alors peu Ă  peu conscience 
 jusqu’à ce que, comme pour confirmer l’impression de catastrophe, apparaisse une tache blanche, aveuglante, dont le pourtour roussi s’agrandit avec rapiditĂ©, dĂ©vorant sans faire de distinction les deux corps enlacĂ©s, les outils et les murs de la grange, les lumiĂšres se rallumant alors, l’écran vide maintenant, terne et uniment grisĂątre6. » Ungrain de beautĂ© au coin des lĂšvres n’aura pas la mĂȘme signification qu’un grain de beautĂ© placĂ© sur le cou : Coin de l’oeil : PassionnĂ©e; Milieu des joues : Galante; Vers le nez : effrontĂ©e; Dessus de la lĂšvre : Coquette; Sous la lĂšvre : Sensuelle, croqueuse Sur l’oval : Volage; Sur le sein : Assassine; A vous de choisir.. Horaires de l'institut. Lundi au samedi: 9h
‱ TEMPES Majestueuse »‹ COIN DE L’ƒIL » PassionnĂ©e »‹ MILIEU DE LA JOUE Galante »‹ NEZ EffrontĂ©e »‹ DESSUS DE LA LÈVRE » Gourmande, libertine »‹ COIN DE LA LÈVRE Coquette »‹ SOUS DE LA LÈVRE » Sensuelle, croqueuse »‹ SUR L’OVAL Volage »
Deplus, les antennes au-dessus de la lĂšvre peuvent ĂȘtre des canons, c'est-Ă -dire pas des cheveux durs, mais des peluches molles et presque incolores. À la suite de dĂ©faillances hormonales, l'apparition de durs cheveux noirs sur le visage. Quelles que soient les antennes au-dessus de la lĂšvre supĂ©rieure, les raisons de leur apparence

25 janv. 2017 DerniĂšre rĂ©ponse 30 janv. 2017 Bonjour, Mon fils de 17 mois a un grain de beautĂ© en plein milieu de la lĂšvre supĂ©rieure. Nous avons consultĂ© une dermatologue pĂ©diatrique qui nous a indiquĂ© que ce grain de beautĂ© ne craignait rien. Nous retournons la voir dans quelques mois pour vĂ©rifier l'Ă©volution du naevus. D'aprĂšs elle, enlever le grain de beautĂ© serait encore moins esthĂ©tique que de le laisser, Ă©tant donnĂ© l'endroit oĂč il est situĂ©. D'aprĂšs vous, une opĂ©ration chirurgicale alors qu'il est encore petit ou un traitement par laser serait vraiment risquĂ©? D'avance merci, rĂ©ponses 2 Toutes les rĂ©ponses Ă  cette question sont fournies par de vrais mĂ©decins Aucun avis Besançon 30 janv. 2017 Non , votre pĂ©diatre a raison. On ne traite pas un naevus par laser, il faut une analyse histologique . La chirurgie expose Ă  un risque cicatriciel 25 Avis Nice 30 janv. 2017 bonjour oui le laser CO2 ablatif est une bonne indication et ne doit pas laisser de cicatrice

. 37 395 24 70 363 487 338 157

grain de beauté au dessus de la lÚvre