Pfffenfin arrivé il était temps! *Sympa ici mais c'est vraiment trÚs trÚs petit jvais le mettre ou aprÚs mon home cinema? Enfin j'espÚre que mon coloc est symp. London Addict: Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. London Addict . Sex, drugs and rock'n'roll : Accueil
L’ecstasy extasy ou MDMA 3,4-mĂ©thylĂšne-dioxy-mĂ©thylamphĂ©tamine est une phĂ©nylĂ©thylamine de synthĂšse. C’est un stimulant du systĂšme nerveux central qui possĂšde des caractĂ©ristiques psychĂ©dĂ©liques. Il est classĂ© comme stupĂ©fiant dans de nombreux pays dont la France. L’ecstasy est vendue habituellement sous forme de comprimĂ©s ou de capsules Ă  avaler. Elle est Ă©galement vendue en poudre, les comprimĂ©s peuvent ĂȘtre Ă©crasĂ©s puis reniflĂ©s. Bien que cette pratique soit rare, cette drogue peut aussi ĂȘtre injectĂ©e. Les comprimĂ©s d’ecstasy sont de forme, de taille et de couleur diffĂ©rentes. Ils sont souvent estampillĂ©s d’un logo comme un papillon ou un trĂšfle, ce qui leur donne l’apparence d’un bonbon. Ce marquage des comprimĂ©s d’ecstasy ne constitue pas une preuve de la qualitĂ© de la drogue, car il est possible que divers fabricants utilisent le mĂȘme logo. Les imitations de mauvaise qualitĂ© sont rĂ©pandues. Il est possible que des comprimĂ©s vendus sous le nom d’ecstasy ne contiennent pas de MDMA. Les usagers d’ecstasy recherchent la sensation d’énergie, de performance et la suppression de leurs inhibitions les blocages, les dĂ©fenses et les interdictions tombent. A l’effet de plaisir et d’excitation s’ajoute une sensation de libertĂ© dans les relations avec les autres. Les effets de l’ecstasy L’ecstasy provoque tout d’abord une lĂ©gĂšre anxiĂ©tĂ©, une augmentation de la tension artĂ©rielle, une accĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque et la contraction des muscles de la mĂąchoire, la peau devient moite, la bouche sĂšche. Suit une lĂ©gĂšre euphorie, une sensation de bien-ĂȘtre et de plaisir. Elle s’accompagne d’une relaxation, d’une exacerbation des sens et d’une impression de comprendre et d’accepter les autres. L’usage de l’ecstasy provoque une dĂ©shydratation de l’organisme, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de maintenir une hydratation suffisante, surtout si le consommateur se trouve dans une ambiance surchauffĂ©e et fait un effort physique important. Les effets de l’ecstasy Ă  moyen terme Il arrive que l’usager ressente, trois ou quatre jours aprĂšs la prise, des passages Ă  vide qui peuvent provoquer des Ă©tats d’anxiĂ©tĂ© ou de dĂ©pression nĂ©cessitant une consultation mĂ©dicale. Les effets de l’ecstasy Ă  long terme Une consommation rĂ©guliĂšre et frĂ©quente amĂšne certains Ă  maigrir et Ă  s’affaiblir. L’humeur devient instable, entraĂźnant parfois des comportements agressifs. Cette consommation peut rĂ©vĂ©ler ou entraĂźner des troubles psychiques sĂ©vĂšres et durables. Les dangers de l’ecstasy pour votre santĂ© En cas d’association avec d’autres substances, les risques sont accrus. Les risques de complication semblent augmenter avec la dose avalĂ©, la composition du produit et la vulnĂ©rabilitĂ© de l’usager. Les personnes qui suivent un traitement mĂ©dical s’exposent Ă  des effets dangereux, Ă  cause des interactions mĂ©dicamenteuses qui risquent de se produire, notamment avec l’aspirine, certains mĂ©dicaments anti-VIH et certains antidĂ©presseurs. Les personnes souffrant de tension artĂ©rielle Ă©levĂ©e, de problĂšmes de cƓur ou de foie, de diabĂšte, d’épilepsie ou de n’importe quel trouble mental sont particuliĂšrement vulnĂ©rables aux dangers de l’ecstasy. Il peut aussi ĂȘtre toxique pour le foie, allant parfois jusqu’à la cirrhose. Il existe un effet retour ou flash back qui replace briĂšvement l’usager dans l’état gĂ©nĂ©rĂ© par la consommation de la substance psychotrope sans en consommer, et ce plusieurs mois aprĂšs la derniĂšre prise. Plusieurs cas de syndrome hallucinatoire persistant ont Ă©tĂ© observĂ©s, Ă  savoir Des angoisses Des phobies Un Ă©tat confusionnel Une dĂ©pression Des bouffĂ©es dĂ©lirantes aiguĂ«s. Certains travaux scientifiques tendent Ă  mettre en Ă©vidence une possible dĂ©gĂ©nĂ©rescence des cellules nerveuses pouvant entraĂźner des maladies dĂ©gĂ©nĂ©ratives troubles de la mĂ©morisation Ă  long terme ou des dĂ©pressions chez les consommateurs.
VraiFaux Ne sais pas; 22. Il ne supporte pas la critique et nie les évidences. Vrai Faux Ne sais pas; 23. Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres. Vrai
ï»żSa mĂ©moire de poisson rouge je passe un entretien, il oublie de me questionner le soir
 Mon anniversaire ? Deux ans qu’on est ensemble et qu’il n’a toujours pas imprimĂ© la date ! » CĂ©line, 26 ans Qu’il mange comme quatre sans prendre un gramme, tout simplement. » Anna, 28 ans Sa mĂšre
 » Sophie, 32 ans La façon qu’il a de tout planifier. Qu’il justifie tout ce qu’il fait. Qu’il pense trop. Qu’il s’inquiĂšte d’une piqĂ»re d’insecte, d’un petit rien
 Bref, un angoissĂ© pour pas grand chose. Et je ne sais plus comment le rassurer. » Agathe 18 ans Son haleine de tabac froid ! Et la cigarette en gĂ©nĂ©ral
 » Jennifer 26 ans Sa prioritĂ© dans la vie dormir. » Carole, 28 ans Il ne lĂąche jamais son tĂ©lĂ©phone portable, son ordinateur, il est connectĂ© sans arrĂȘt et ça me fatigue
 » Fabienne, 30 ans Qui il est quand il a bu
 Lourd, ingĂ©rable, Ă©puisant. » AnaĂŻs, 25 ans Qu’il porte ses tee-shirts de foot les jours de match
 » Fannie, 31 ans Son ex qui traĂźne un peu trop dans les parages et tente de le relancer une fois par mois en moyenne. Je n’en peux plus » Sarah, 28 ans Son vieux jogging dans lequel il traĂźne le week-end et dont il ne peut pas se passer, comme si c’était son doudou ! Je rĂȘve de mettre ce truc Ă  la poubelle
 » Caroline, 30 ans Sa façon de conduire. J’ai peur Ă  chaque virage ! » StĂ©phanie, 30 ans Son manque d’organisation
 Il dĂ©cide de tout au dernier moment, rien ne le presse ou ne le stresse
 Sa mollesse me rend parfois dingue, moi qui dors avec mon agenda ! » Domitille, 30 ans Son appartement, on se croirait au camping ! » ValĂ©rie, 29 ans Alors ce que je ne supporte pas, c’est son chien. Il pue, il me colle, il est bĂȘte comme mes pieds, et en plus de ça, il faut le promener. Notre emploi du temps dĂ©pend trop souvent de son animal, on doit toujours y veiller avant d’organiser une soirĂ©e, un week-end, des vacances
 » Quand il est malade et que c’est la fin du monde. Il gĂ©mit, je deviens folle ! » Adelle, 35 ans Il transpire des pieds de façon inconsidĂ©rĂ©e ! On vit dans un pays chaud, il est toujours en tongs et du coup, ses pieds sont sales, ça me dĂ©goĂ»te ! » Juliette, 31 ans
Voiciquelques conseils pour que vos pets sentent moins fort : 1. Mangez beaucoup de fruits et de lĂ©gumes. 2. Évitez autant que possible de manger des aliments transformĂ©s. 3. Évitez de manger de la viande, car elle est souvent plus riche en graisses et nĂ©cessite plus de temps Ă  ĂȘtre digĂ©rĂ©e par votre organisme. 4. Sur cette terr', ma seul' joie, mon seul bonheur C'est Mon Homme. J'ai donnĂ© tout c'que j'ai, mon amour et tout mon cœurÀ Mon Homme Et mĂȘme la nuit, Quand je rĂȘve, c'est de lui, De Mon Homme. Ce n'est pas qu'il est beau, qu'il est riche ni costaud Mais je l'aime, c'est idiot, I'm'fout des coups I'm'prend mes sous, Je suis Ă  bout Mais malgrĂ© tout Que voulez-vous Je l'ai tell'ment dans la peau Qu'j'en d'viens marteau, DĂšs qu'il s'approch' c'est fini Je suis Ă  lui Quand ses yeux sur moi se posentÇa me rend tout' chose Je l'ai tell'ment dans la peau Qu'au moindre mot I'm'f'rait faire n'importe quoi J'tuerais, ma foi J'sens qu'il me rendrait infĂąme Mais je n'suis qu'un' femme Et, j'l'ai tell'ment dans la peau ... Pour le quitter c'est fou ce que m'ont offert D'autres hommes. Entre nous, voyez-vous ils ne valent pas trĂšs cher Tous les hommes La femm' Ă  vrai dir'N'est faite que pour souffrir Par les hommes. Dans les bals, j'ai couru, afin d'l'oublier j'ai bu Rien Ă  faire, j'ai pas pu Quand i'm'dit "Viens"J'suis comme un chien Y a pas moyen C'est comme un lien Qui me retient. Je l'ai tell'ment dans la peau Qu'j'en suis dingo. Que cell' qui n'a pas aussi Connu ceci Ose venir la premiĂšre Me j'ter la pierre. En avoir un dans la peau C'est l'pir' des maux Mais c'est connaĂźtre l'amour Sous son vrai jour Et j'dis qu'il faut qu'on pardonne Quand un' femme se donneÀ l'homm' qu'elle a dans la peau ...
Vouspouvez dire : « J’en ai ras le bol de la pluie ! ». QuatriĂšme moyen de dire que vous en avez marre, celui-lĂ , il est assez familier. C’est « ça me saoule ». C’est la mĂȘme chose que le mot « saoule ». Si vous ĂȘtes saoule, c’est que vous avez bu trop d’alcool et que vous ne voyez plus bien, vous ne savez plus bien marcher.
EnigmaTrop de prises de tĂȘte, j'suis en manque de fumettesJ'suis en manque d'amour, j'suis en manque de hassanatesElle m'a fait du mal, j'avais plus qu'elle dans la tĂȘte Li fet met, j'l'ai jetĂ© aux oubliettesOui, j't'ai oubliĂ©e, oui, j'ai retrouvĂ© l'sourireJ'attends plus tes SMS pour m'endormirC'est ceux qu'on aime qui nous font le plus souffrirC'est pas facile d'rester, c'est encore plus dur d'partirYa wili ya wili han han han Ya wili ya wili han han han [Refrain]J'pense plus Ă  toi, j'pense plus qu'Ă  moiJ'pense plus Ă  toi, j'pense plus qu'Ă  moiLi fet met, nan, ne reviens pasLi fet met, nan, ne reviens pasAh, qu'est-ce que j'ai bu, quand tu m'appelais plusQuand t'as dĂ©cidĂ© que pour toi, j'existais plusJ'suis pas tah le love, j'suis un mec de la rueTu m'aurais racontĂ©, bah, j't'aurais pas cruAh, comment j'te kiffais, j'voyais plus tes dĂ©fautsMoi, c'Ă©tait pour de vrai, toi, c'Ă©tait pour de fauxAh, comment j'te kiffais, j'voyais plus tes dĂ©fautsMoi, c'Ă©tait pour de vrai, toi, c'Ă©tait pour de fauxJ'ai tournĂ© la page, j'ai mĂȘme plus la rageJ'te souhaite le bonheur, loin de mes parages parce que[Refrain]J'pense plus Ă  toi, j'pense plus qu'Ă  moiJ'pense plus Ă  toi, j'pense plus qu'Ă  moiLi fet met, nan, ne reviens pasLi fet met, nan, ne reviens pasJ'pense plus Ă  toi, j'pense plus qu'Ă  moiJ'pense plus Ă  toi, j'pense plus qu'Ă  moiLi fet met, nan, ne reviens pasLi fet met, nan, ne reviens pasLi fet met, nan, ne reviens pasLi fet met, nan, ne reviens pasLi fet met, nan, ne reviens pasLi fet met, nan, ne reviens pas Affrontezla situation avec cran et dĂ©termination. Laissez-le faire lorsqu’il est Ă©nervĂ©, et n’intervenez pas de suite. Laissez la pression redescendre, mais ne passez pas l’éponge
C’est bien connu, les hommes et les femmes ne parlent pas toujours la mĂȘme langue ! Il est donc parfois difficile pour une femme de dĂ©crypter l’homme qui se trouve en face d’elle. Certains signes aident pourtant Ă  faire le tri et Ă  reconnaĂźtre l’homme sincĂšre et amoureux de celui qui se moque totalement de la tournure que peut prendre la relation !Nous avons vu prĂ©cĂ©demment comment rendre un homme amoureux, maintenant, passons Ă  l’observation afin de reconnaĂźtre les signes d’un homme Ă©pris !Signe n°1 L’homme amoureux fait le beauL’homme amoureux veut se mettre en avantL’homme Ă©pris cherche Ă  mettre en avant ses atouts. Cela peut se traduire par un effort vestimentaire et un rasage de prĂšs, une envie de montrer ses talents de guitariste ou de jouer au Don Juan. Il veut se montrer intĂ©ressant, ĂȘtre le centre de votre attention pour que vous le entendu, il ne faut pas faire rentrer dans les clichĂ©s, tous les hommes ne sont pas comme ça, et tout le monde a besoin d’attention. Il a besoin de savoir qu’il vous plait, et que pour rien au monde vous le n°2 L’homme amoureux souritAu sein du cocon protecteur formĂ© par le couple, sa joie de vivre et son sourire sont de retour aprĂšs une journĂ©e maussade ! Peu importe qu’il ait passĂ© une bonne ou une mauvaise journĂ©e, qu’il pleuve ou qu’il grĂȘle, cet homme lĂ  sera tellement heureux de vous voir qu’il ne pourra pas s’empĂȘcher d’adopter un sourire un peu niais parfois ^^ sans aussi, veillez Ă  ne pas prendre ça au pied de la lettre. Il est nĂ©cessaire de bien cerner la personne que l’on a en face de soi et de faire attention aux faux gentils » qui sourient un peu par n°3 L’homme amoureux est attentionnĂ©Certains font preuve de petites attentions fleurs, compliments,
 tandis que d’autres se montrent tout simplement disponibles ils Ă©coutent, prennent des nouvelles dans la journĂ©e, dĂ©tectent quand le comportement de la femme cache un problĂšme, l’homme amoureux sait quand vous n’allez pas bien mais aussi, la grande classe, il sait interprĂ©ter vos rĂ©ponses du genre fais comme tu veux », non pas du tout, ça ne me dĂ©range pas »  ^^enfin, vous les connaissez Mesdames ces rĂ©ponses qui signifient complĂštement l’opposĂ© de ce que vous pensez – et l’homme amoureux rĂ©ussira Ă  vous faire craquer pour que vous ne boudiez plus !Signe n°4 L’homme amoureux a des envies de futurPartager son footing du dimanche, planifier un city-trip Ă  NoĂ«l, ou programmer d’avoir 2 enfants
 S’il prĂ©voit quelque chose avec vous pour dans plus de 3 mois, c’est qu’il est amoureux. Chaque mĂąle va Ă  son rythme mais dans tous les cas, quand le On » prend la place du Je », on peut dire que monsieur est Ă©pris yeaah !.De multiples tĂ©moignages ont montrĂ© que les femmes sont beaucoup plus tentĂ©es de dire on » et les hommes je », mĂȘme si au final ils pensaient on ». Mais bon, cela relĂšve encore des mystĂšres inexpliquĂ©s de la gente masculine ! Attention donc Ă  vous mĂ©fier de cet argument qui parfois est trompeur, ce n’est pas parce que votre chĂ©richou ne dit pas on » qu’il n’est pas n°5 L’homme amoureux assume sa relationFier de sa nouvelle conquĂȘte, il prĂ©sente sa compagne Ă  ses proches. S’il commence Ă  vous emmener en soirĂ©e avec ses amis, c’est gagnĂ© ! Cela signifie qu’en plus d’ĂȘtre sa chĂ©rie, vous ĂȘtes aussi sa meilleure amie, tous les moments sont bons Ă  partager !Il sera fier de pouvoir vous prĂ©senter Ă  ses amis et Ă  sa famille, et ne ressentira aucune gĂȘne Ă  ĂȘtre proche de vous dans ces moments n°6 L’homme amoureux revoit ses prioritĂ©sBizarrement, il prĂ©fĂšre accompagner sa bien-aimĂ©e Ă  un dĂźner de famille plutĂŽt que de sortir avec ses copains ! Il aime passer du temps avec vous et il vous le montre. Il y a un match ce soir ? Ce n’est pas grave, il va quand mĂȘme ĂȘtre sympa et regarder Les Experts avec vous tout en guettant discrĂštement L’Equipe sur son tĂ©lĂ©phone ^^.Signe n°7 L’homme amoureux s’intĂ©resse Ă  vousIl sait ce que vous aimez, ce que vous voulez faire de votre vie, vos projets d’avenir, mais aussi certaines choses dont vous ne vous doutiez pas comme l’anniversaire de votre grand-mĂšre ou encore la paire de boucle d’oreille que vous aimeriez avoir dont vous ne lui avez parlĂ© qu’une fois. Certes, cela peut paraĂźtre un peu clichĂ©, mais c’est pour vous montrer qu’il sait tout de vous sans que vous ayez besoin de lui rabĂącher sans amoureux a constamment envie de vous prendre dans ses bras, de savoir que vous ĂȘtes prĂ©sente et que vous ressentez la mĂȘme chose que lui. Il vous montrera toujours ce qu’il ressent avec de petits gestes de tendresse mĂȘme s’il ne vous le dit pas. Il vous aime comme vous ĂȘtes, et aime mĂȘme vos petits dĂ©fauts !Signe n°8 L’homme amoureux vous fait confianceCertes, il est normal qu’il y ait un peu de jalousie dans un couple, mais la plupart du temps, il vous fera confiance Ă  100%. Mais la confiance ne s’arrĂȘte pas lĂ , il sera aussi lĂ  pour vous soutenir si vous voulez vous lancer dans de nouveaux projets, ou si vous devez affronter une Ă©preuve difficile . La confiance est essentielle dans un couple, elle permet d’évoluer et de renforcer la complicitĂ©. Sans confiance, il y a de fortes chances que votre couple batte de l’aile, et s’il vous aime il aura envie que vous soyez n°9 L’homme amoureux aime vous voir heureuseIl fait souvent attention Ă  vous, Ă  ce que vous ressentez ? C’est quil aime vous rendre heureuse. Certains vont le dire, et d’autres ne vont pas le crier sur tous les toits mais auront de petites attentions qui vous montre qu’il est lĂ . Dans un second temps, il ne vous empĂȘchera pas d’aller passer une soirĂ©e avec vos amis, ou ne vous en voudra pas de passer du temps sur vos projets. Mais il ne faudra pas oublier de toujours lui rĂ©server une place et ne jamais le mettre de cĂŽtĂ©, sinon gare Ă  la jalousie
Signe n°10 L’homme amoureux vous aime comme vous ĂȘtesIl va vous voir avec les yeux de l’amour. Que vous ayez le look d’une star prĂȘte Ă  aller dĂ©filer sur le tapis rouge ou que vous soyez en pyjama avec votre masque maison concombre/tomate, il vous dira toujours que vous ĂȘtes belle. Mais n’allez pas voir lĂ , une raison de vous promener en pantoufles 24/24 h et d’arrĂȘter la torture de l’épilation ! ^^ Il vous faudra continuer Ă  faire des efforts parce que vous aussi vous voulez lui plaire
L’amour de l’homme ne s’exprime pas toujours par des mots, mais souvent par des attitudes qu’il conviendra aux femmes de dĂ©crypter ! Certes, ce n’est pas toujours facile, et parfois certains signes peuvent ĂȘtre trompeurs. Mais en gĂ©nĂ©ral, quand on devient le centre de l’attention d’un homme, c’est que l’amour est le mĂȘme sujet, dĂ©couvrez tout sur Le coup de foudreComment faire durer votre coupleVotre couple aprĂšs 1 an de mariageImages / / Pinterest
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Pource faire, commencez d’abord par faire une l iste des points que vous ne supportez plus chez lui, en l’appuyant d’exemples concrets à l’appui.N’omettez rien, mais restez le plus
SyndromeSyndromeLes stores poussiĂ©reuxLe Cuba ClubL'Ă©lĂ©ment perturbateurProverbe chinoisCafĂ© noirIvresseMauxLa couleur de l'argentLe dĂźnerIdylleProverbe chinois, 2La maison de vacancesAu bord de l'eauCauchemars du rĂ©elAbĂźmeEn chute libreAmertumeTic-tacLe framboisierUn mauvais pressentimentÉpiloguePage de copyrightSyndromeLes stores poussiĂ©reux De faibles rayons lumineux traversent les stores et Ă©clairent la piĂšce d’une douce lueur matinale. Des piles de papiers, magazines, photos et brochures, jonchent le sol dans un vĂ©ritable dĂ©sordre. Quelques vĂȘtements sales, comme des chaussettes et une paire de jeans dĂ©lavĂ©e, traĂźnent Ă©galement ici et lĂ , comme si rien n’avait de place. Les murs, un peu trop blancs, sont recouverts par quelques peintures et affiches de festivals littĂ©raires qui dissimulent maladroitement le papier qui se dĂ©colle Ă  bien des endroits. Sur la table de chevet trĂŽnent un rĂ©veil holographique et un volume impressionnant intitulĂ© L’art de l’écriture sur lequel est posĂ©e une paire de lunettes. Dans le lit deux places aux draps chamboulĂ©s, un homme encore sur le ventre vient de se rĂ©veiller William. Dos nu, l’une de ses mains dĂ©passe des couvertures. Il a la tĂȘte enfoncĂ©e dans l’oreiller et le souffle court. Il est encore abasourdi par son rĂȘve, ou son cauchemar, il ne sait pas trop comment le dĂ©finir. Dans quelques minutes il ne s’en souviendra dĂ©jĂ  plus. Il amĂšne sa main jusqu’à son visage pour se frotter les yeux, puis se retourne avec des gestes lents. Il n’a pas envie de se lever, pas aujourd’hui
 Il plisse les yeux, s’acclimate Ă  la lumiĂšre. VĂȘtu du mĂȘme caleçon depuis deux jours, il s’assoit sur le bord du lit en soupirant. Un coup d’Ɠil au rĂ©veil 13 heures. Depuis quelque temps, il se force Ă  veiller tard la nuit, les yeux grands ouverts devant une Ă©ternelle page blanche. Il vit en dĂ©calage avec le monde sans vraiment en avoir conscience. L’inspiration n’a pas d’heure, se dit-il toujours. Ça fait d’ailleurs longtemps qu’il n’a pas fait une nuit complĂšte et sereine avec des horaires rĂ©guliers. Il en aurait sans doute besoin. Ce soir, peut-ĂȘtre. Les cheveux encore en bataille et mal rasĂ©, il finit par se lever avec regret pour rejoindre le sĂ©jour d’un pas nonchalant. Son petit studio parisien est assez sobre, dĂ©sagrĂ©ablement simpliste, presque aseptisĂ©. L’homme, encore endormi, se traĂźne pĂ©niblement jusqu’à son rĂ©pondeur. Vous avez 4 nouveaux messages
 Bip
 Il se dirige ensuite derriĂšre le bar et verse avec lassitude le contenu d’une cafetiĂšre de la veille dans une tasse mal lavĂ©e. Monsieur Dessains, la sociĂ©tĂ© Libre Écrit a Ă©tudiĂ© votre manuscrit. MalgrĂ© les nombreuses qualitĂ©s qu’il prĂ©sente, nous avons le regret de vous annoncer que nous ne souhaitons pas donner suite Ă  votre projet
 Il se laisse tomber mollement sur le canapĂ© et il allume la tĂ©lĂ©vision. D’un Ɠil vitreux, il fixe la premiĂšre chaĂźne sur laquelle il tombe, c’est un dessin animĂ©. Bip
 Bip
 AllĂŽ ? AllĂŽ, Monsieur Dessains, allĂŽ ? Bip
 Bip
 Notre comitĂ© de lecture est en train d’étudier votre manuscrit. Nous vous recontacterons ultĂ©rieurement
 L’homme porte Ă  ses lĂšvres son cafĂ©, il grimace tandis que le liquide froid lui coule dans la gorge. Bip
 William, c’est GaĂ«l ! J’espĂšre que t’es debout parce que j’arrive dans dix minutes, le temps de prendre ma bagnole ! T’as intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre en forme pour ce soir, ça va ĂȘtre la folie, tu vas pas le regretter. Et bon anniversaire frangin ! William s’étouffe brusquement et manque de tout renverser. Quelques gouttes de son cafĂ© Ă©claboussent le plancher au moment oĂč le tintement de la sonnette d’entrĂ©e se fait entendre. Merde ! Il traĂźne les pieds jusqu’à la porte. Un beau mec, la petite trentaine, l’accueille avec un sourire un peu forcĂ©, laissant entrevoir toutes ses dents blanches. On dirait un putain de commercial. − Comment tu vas, frangin ? Il le serre un peu trop fort dans ses bras. William a envie de l’étrangler, lui et sa chemise bleue Ă©clatante, toute propre, et trop bien repassĂ©e. GaĂ«l est son frĂšre aĂźnĂ©. Il aurait prĂ©fĂ©rĂ© ĂȘtre fils unique, mais il Ă©tait lĂ  et fallait faire avec. Ça fait plusieurs dĂ©cennies maintenant qu’il le supporte, qu’il doit se taper des dĂźners de famille avec Monsieur Parfait, et Ă©couter ses exploits d’infirmier avec, en prime, les Ă©loges de papa et maman. Qu’il est merveilleux, charmant, Ă©lĂ©gant, et ci, et ça. Ils auraient dĂ» se limiter Ă  un seul gamin ces deux-lĂ . Ça aurait au moins Ă©vitĂ© Ă  William d’ĂȘtre aussi dĂ©sagrĂ©able avec eux, et de devoir entendre Ă  tout bout de champ Mais qu’est-ce qu’on va faire de toi ? ». Bah rien, justement, ils pouvaient le laisser lĂ . Il s’en sortait trĂšs bien tout seul. − T’es un peu pĂąle, ça va pas ? Tu viens de te lever ou quoi ? − Et alors ? GaĂ«l pĂ©nĂštre chez lui sans prendre la peine d’échanger les banalitĂ©s d’usage, il jette un rapide coup d’Ɠil au sĂ©jour. Son regard reste figĂ© sur quelque chose. IntriguĂ©, il s’approche des cartes de visite intactes de son frĂšre prĂšs du rĂ©pondeur. Il en saisit une, puis la repose avec un petit sourire moqueur. − Ça avance ? − Oui. − C’est vrai ? − Oui. − J’espĂšre que t’as un peu plus de vocabulaire sur papier, sinon ça va faire court pour un roman, dit-il en dĂ©voilant son sourire Ă©clatant. Leur dentiste avait un jour dit Ă  maman que son fils devrait faire des publicitĂ©s pour du dentifrice. Il avait probablement dĂ» dire ça sur un ton blagueur, que sa mĂšre avait pris trop au sĂ©rieux. Elle l’avait fait courir les castings pendant un temps, mais ça n’avait pas marchĂ©. Depuis, GaĂ«l avait gardĂ© cette sale habitude, ce sourire forcĂ© qui avait fini par devenir le sien. Ça donnait envie Ă  William de l’étriper. − Ce soir, 20 heures, au Cuba Club. J’ai rĂ©servĂ© ! − Pas question ! − Ce serait con, j’ai invitĂ© toute la smala. En plus, c’est ton anniversaire, donc t’as plutĂŽt intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre lĂ  ! Allez, Ă  ce soir. Putain. La porte claque. S’il savait Ă  quel point il a envie de lui faire bouffer son satanĂ© sourire ! Voir des gens, sortir, c’est bien les derniĂšres choses dont il a envie. Ce qu’il veut, c’est s’isoler, penser, et l’inspiration finira bien par se manifester. Ce dont il a besoin, c’est d’une bonne idĂ©e. Et Ă©crire deux cents pages sur le sourire Ă©clatant de son frĂšre, non seulement ça ne l’inspire pas du tout, mais en plus ça ne va pas faire dĂ©coller sa carriĂšre. William se sert un nouveau cafĂ© qui lui reste en travers de la gorge. Il devrait faire attention, il va finir par faire de la tachycardie Ă  ce rythme-lĂ . Il ouvre les stores recouverts de poussiĂšre, et laisse entrer la lumiĂšre du jour dans son salon. Il reste lĂ  un moment, dans le vague, les yeux encore mi-clos, Ă  observer les particules de poussiĂšre danser au travers des rayons lumineux. Il aimerait bien pouvoir flotter, lui aussi. Ce serait comme ĂȘtre hors du temps, hors du monde. Son regard s’arrĂȘte sur son bureau et son tas de paperasse. C’est son petit univers Ă  lui, ses bouquins, ses notes, ses photos, ses idĂ©es, et c’est dans cet univers lĂ  qu’il se sent le mieux. William s’y installe et commence Ă  Ă©crire frĂ©nĂ©tiquement sur un carnet, semblant rĂ©pondre Ă  un appel soudain l’inspiration. Brrr. Brrr. C’est son tĂ©lĂ©phone portable. Il le cherche du regard, soulĂšve ses carnets et son tas d’histoires pĂ©rimĂ©es qu’il ne publiera jamais. Nouvelle notification. William ouvre une application, il vient de matcher avec une superbe brune. Encore une idĂ©e brillante de son frĂšre de l’avoir inscrit sur ce truc qu’il n’utilise jamais. Il fait dĂ©filer quelques photos de son profil lĂšvres pulpeuses, dĂ©colletĂ© Ă©vident, et un regard entre la mignonnerie et la coquinerie. Bref, une femme demandeuse d’aventures. Nouvelle notification. Sa brune vient justement de lui envoyer un message. William l’ouvre. Si tu veux baiser, clique sur ce lien
 Avec un soupir, il laisse tomber son portable sur le sol. Application Ă  la con ! Jamais il ne fera confiance Ă  ces rĂ©seaux et Ă  toutes ces plateformes de rencontres basĂ©es sur des algorithmes pourraves. Ce n’est pas pour lui. William a besoin de contact, de regards, il a besoin de ressentir. Au contraire, la technologie le dĂ©shumanise, le prive de toutes ces sensations dont il a besoin pour vivre et pour Ă©crire. Il est peut-ĂȘtre vieux jeu, mais c’est comme ça. De toute façon il n’a pas besoin de rencontres en ce moment. Il veut juste une idĂ©e assez brillante pour Ă©crire un nouveau roman, et ce n’est pas cette application qui va la lui donner. Il jette un coup d’Ɠil furtif derriĂšre lui pour vĂ©rifier l’heure indiquĂ©e par son horloge Cuba Club MĂ©tro, boulot, dodo. Pas Ă©tonnant que tous les Parisiens tirent la gueule. Se lever le matin en titubant, avaler son cafĂ© et son croissant en se rasant, embrasser vite fait sa femme, aller bosser dans un bocal Ă  poissons, se faire charrier par ses collĂšgues, se faire discrĂ©diter par son patron, rentrer avec des cernes sous les yeux, devoir remonter les cinq Ă©tages de son immeuble sans ascenseur, entendre ses mĂŽmes brailler, devoir gĂ©rer la crise existentielle des femmes du XXIe siĂšcle et surtout de la sienne, aller se coucher sans faire de folies, penser Ă  la tromper, et finalement oublier son rĂ©veil pour tout recommencer. Dire que ce mec, ça aurait pu ĂȘtre toi. Peu importe si les gens pensent que c’est un ratĂ©, William n’échangerait sa vie contre la leur pour rien au monde, et il ne s’en inspirerait pas non plus pour ses Ă©crits. C’est le rĂ©el qui l’intĂ©resse, mais le rĂ©el dans sa beautĂ© pure, son inconstance, son humanitĂ©. Son roman ne peut pas raconter une vulgaire histoire, il doit avoir quelque chose de plus, quelque chose d’un ordinaire extraordinaire. Si seulement c’était possible. Il se masse le crĂąne tout en fronçant les sourcils. Peut-ĂȘtre que ça lui ferait du bien de sortir, finalement. Ça fait plusieurs jours qu’il est chez lui Ă  se prendre la tĂȘte comme ça, assis Ă  son bureau, Ă  refaire le monde. MalgrĂ© ses efforts, son idĂ©e salvatrice ne vient pas. William descend du mĂ©tro et remonte l’allĂ©e d’une marche solitaire, les mains au fond de ses poches. Il va falloir y aller. Ce n’est qu’une soirĂ©e, ça va passer vite, se rĂ©pĂšte-t-il. Demain, il sera de nouveau devant sa page blanche Ă  s’inventer une nouvelle aventure, un Nouveau Monde. C’est juste pour une soirĂ©e. La devanture du club lui fait mal aux yeux, comme si toutes ces couleurs fluorescentes lui explosaient Ă  la figure en mĂȘme temps. VoilĂ  ce que ça fait de passer son temps enfermĂ© dans le noir. Des gens branchĂ©s fument des clopes Ă  l’extĂ©rieur. Sans surprise, ils sont exactement comme il les a imaginĂ©s. William les dĂ©passe sans les regarder. Il fronce les sourcils face Ă  l’interrogation du videur − Votre nom ? − William
 Dessains. Il secoue la tĂȘte − Vous n’ĂȘtes pas sur la liste, dĂ©solĂ©. − Quoi ? − C’est une soirĂ©e privĂ©e. − Hey, hey, hey ! William ! Mon frĂšre ! GaĂ«l fait finalement son apparition au bon moment. Il enlace le videur avec un verre Ă  la main. − Tout doux Bijou, c’est lui la star de la fĂȘte. − Excusez-moi, monsieur, je n’ai pas Ă©tĂ© prĂ©venu ! − T’inquiĂšte ! Allez, amĂšne-toi ! GaĂ«l agrippe son frĂšre par le cou et l’embrasse sur la joue en riant − Tu sais que j’ai grave flippĂ© ! J’étais pas sĂ»r que tu viennes
 Son haleine empeste un mĂ©lange nausĂ©abond de biĂšre et de rhum. William recule, il a l’impression qu’il se tient Ă  lui pour ne pas tomber. Visiblement, il n’a pas Ă©tĂ© conviĂ© Ă  ce dĂ©but de soirĂ©e. − Alors je t’explique, c’est open-bar toute la nuit ! J’ai nĂ©gociĂ©. Et tout ça, lĂ , dit-il en montrant les clients du bar, bah c’est mes potes. J’ai tout privatisĂ© juste pour toi frangin
 ça te fait pas plaisir ? Super. Une soirĂ©e branchouille avec les potes de son frĂšre et un karaokĂ© gĂ©ant. William fait la grimace, mais apparemment GaĂ«l ne le remarque pas. Ou alors il n’en a rien Ă  faire, ce qui est plutĂŽt son genre. − Mettez-nous deux shots ! Le barman Ă  la barbe de hipster et aux tatouages de gros dur s’exĂ©cute. GaĂ«l engloutit d’une traite, tandis que William le boit plus lentement. L’alcool lui brĂ»le la gorge. Il se sent mal Ă  l’aise et voudrait rentrer chez lui pour s’asseoir Ă  son bureau et Ă©crire dans le silence le plus total. − Sweetie! Son frangin agrippe une blonde par le bras, elle se retourne vers eux avec un sourire dĂ©mesurĂ©. À croire qu’ils ont tous ce mĂȘme putain de sourire, comme des clones. Il faut faire gaffe, William ne veut pas ĂȘtre contaminĂ©. − Je t’ai jamais prĂ©sentĂ© ! Mon frĂšre, Will, Victoria ! Tu vas voir, il est un peu timide, mais c’est un super mec. Tu pourras pas me dire que je ne te les prĂ©sente pas, allez ! Il s’éclipse en lui laissant, en guise d’encouragement, une petite tape sur l’épaule. Merci. La blonde aux yeux de biche le fixe en papillonnant des cils. Elle porte une robe vulgaire Ă  strass et ses yeux sont tellement grands qu’on dirait qu’ils coulent sur ses joues. William ne sait plus oĂč se mettre. Il a envie que le sol l’aspire et l’engloutisse Ă  tout jamais. − C’est toi l’écrivain ? demande-t-elle avec un accent bizarre. − Faut croire. Elle se met Ă  pouffer niaisement. William dĂ©tourne le regard. GaĂ«l est en train de faire son show, il parle fort et rit avec tout le monde, aussi Ă  l’aise qu’un poisson dans l’eau. C’est sa soirĂ©e, pas la sienne. C’est sympa de m’avoir conviĂ©. William balaye le club du regard. Entre les projecteurs aveuglants et les tables froides en alu, il ne connaĂźt personne. Il en a peut-ĂȘtre croisĂ© quelques-uns par-ci par-lĂ , mais personne qui lui inspire rĂ©ellement de la sympathie. Hormis son frĂšre, bien sĂ»r, avec lequel il est un peu contraint de cohabiter. Au fond, ce qu’ils partagent, ce n’est rien de plus que les liens du sang. Il a toujours eu tendance Ă  s’enfoncer dans des conflits relationnels son frĂšre, les femmes, les Ă©diteurs, mais surtout sa mĂšre. Elle et son pĂšre ont toujours refusĂ© sa vocation d’artiste, son dĂ©sir de devenir Ă©crivain. Ils pensent que leur fils n’a aucun talent, qu’il est, pour les citer un rĂȘveur et un bon Ă  rien ». AprĂšs l’universitĂ© il a pris son appartement et s’est mis Ă  Ă©crire. Depuis, il n’a publiĂ© qu’un misĂ©rable recueil de nouvelles qui ne lui rapporte rien. Les rares repas de famille, auxquels il est conviĂ© avec son frĂšre, sont pour le moins tendus. On ne cesse de lui demander si ses Ă©crits avancent, et la rĂ©ponse est toujours la mĂȘme. Sauf que les annĂ©es passent
 − Tu bois quoi ? Il l’a presque oubliĂ©e, celle-lĂ  ! William lui montre son verre encore plein. Elle commande deux shots de plus, comme s’il en avait besoin. Il aurait pu faire un effort sur la tenue. C’est vrai, au moins mettre une chemise propre et repassĂ©e comme son frangin. Ils auraient eu l’air presque pareils comme ça. C’est leur mĂšre qui aurait Ă©tĂ© fiĂšre. Soudain, les lumiĂšres dĂ©croissent, l’ambiance se tamise, la musique s’arrĂȘte. GaĂ«l fait son intĂ©ressant au milieu de la foule, il a un micro Ă  la main. La blonde Ă  cĂŽtĂ© de lui, dont il a dĂ©jĂ  oubliĂ© le nom, siffle. William la dĂ©visage furtivement, elle a l’air d’avoir chaud, il a l’impression qu’elle transpire. Son verre est dĂ©jĂ  vide. − Je voulais juste vous dire merci d’ĂȘtre lĂ  ce soir. C’est vraiment merveilleux qu’on soit tous ensemble Ă  nouveau, ça n’a pas Ă©tĂ© sans mal. J’espĂšre que vous allez passer une bonne soirĂ©e, et je voulais passer un message tout spĂ©cial Ă  mon frangin Joyeux anniversaire tĂȘte de nƓud ! C’est William, le mec lĂ -bas au bar. Et la blonde Victoria, vous fatiguez pas, il est dĂ©jĂ  dessus. Les gens tournent la tĂȘte vers eux et se mettent Ă  rire. William est mort de honte, il regrette dĂ©jĂ  d’ĂȘtre venu. Il serait mieux chez lui, loin de tout et loin du monde. − On a mis en place un super karaokĂ©. Donc, ceux qui veulent en profiter, c’est maintenant ! La musique redĂ©marre, un Ă©cran gĂ©ant s’allume et affiche un clip sous-titrĂ©. GaĂ«l commence Ă  chanter et tout le monde se rapproche pour voir la star faire son show. MisĂšre. C’est exactement le genre de soirĂ©e qu’il redoute et qu’il dĂ©teste par-dessus tout. − Tu viens ? lui demande la prĂ©tendue Victoria William secoue la tĂȘte. Déçue, elle s’éloigne. Il en profite lui aussi pour s’éclipser sans mĂȘme avoir touchĂ© Ă  son verre. L’air frais qui vient lui chatouiller le visage lui fait du bien. Il respire enfin ! La nuit vient juste de tomber. William regarde les lumiĂšres de la ville et les gens pressĂ©s dans la rue. La nuit est bien plus propice Ă  l’imagination. Il laisse s’égarer plus librement son esprit et se demande s’il ne va pas rentrer. GaĂ«l ne s’en apercevra mĂȘme pas. Son regard s’arrĂȘte sur une femme Ă  un mĂštre de lui Ă  peine. Il la fixe quelques instants avant de la distinguer rĂ©ellement. Sa silhouette semble se dĂ©tacher de l’obscuritĂ©. Elle fume tout en tapotant sur son tĂ©lĂ©phone portable. Se sentant observĂ©e, elle relĂšve briĂšvement la tĂȘte vers lui, esquisse un sourire, du bout des lĂšvres, qu’il ne peut que deviner. − Vous fumez ? lui demande-t-elle comme si elle voulait qu’il se joigne Ă  elle. − Non, merci. William n’a jamais vraiment eu de chance avec les femmes trop amoureux, trop sensible. Il s’attache trop rapidement Ă  celles qu’il rencontre et qui, bien souvent, ne cherchent pas une relation sĂ©rieuse. Elles finissent par le laisser avec ses idĂ©es noires et son cƓur brisĂ©. Le point positif, c’est que ça l’aide Ă  Ă©crire, mĂȘme si les Ă©diteurs ne se bousculent pas pour ses rĂ©cits larmoyants. Partager la vie d’un Ă©crivain ratĂ© n’est pas si facile. Il faut supporter ses plaintes et ses angoisses, apprendre Ă  Ă©couter ses histoires les plus futiles, et se forcer Ă  gober ses rĂ©flexions philosophiques et barbantes sur le sens de la vie. C’est cette image-lĂ  que les quelques femmes qui ont partagĂ© la vie de William gardent de lui. Il a dĂ©sormais abandonnĂ© l’idĂ©e de rencontrer quelqu’un. La solitude, de toute façon, c’est essentiel pour bien Ă©crire. GĂȘnĂ© par son regard, William dĂ©tourne maladroitement les yeux. Elle Ă©crase sa cigarette du bout de son talon, et entre dans le club. Il reste plantĂ© lĂ , songeur. AprĂšs quelques instants Ă  se demander s’il ferait mieux de rester ou de partir, il retrouve sa place au bar, oĂč son verre attend toujours son propriĂ©taire. Elle est lĂ , Ă  quelques mĂštres de lui. Il l’observe du coin de l’Ɠil. Elle a l’air d’un ange. Comme si elle baignait dans une Ă©trange lumiĂšre divine, le reste autour d’elle n’est qu’une masse floutĂ©e comme un arriĂšre-plan de cinĂ©ma. Elle a un grain de beautĂ© au coin de la bouche, des lĂšvres roses et charnues, et des petites rides aux coins des yeux quand elle sourit. Elle embrasse amicalement GaĂ«l. Ils se connaissent, sans doute. Il croise son regard Ă  nouveau, et il a l’impression que c’est elle qui en est Ă  l’origine. ArrĂȘte avec tes histoires, c’est comme d’habitude, c’est dans ta tĂȘte tout ça, se dit-il. Pourtant, il a l’impression que quelque chose l’attire vers elle, quelque chose d’inexplicable qui se produit peu souvent dans une vie. − Un rhum s’il vous plaĂźt ! Le serveur lui sert un nouveau verre tandis que William sort un carnet de sa poche. Il en a toujours un sur lui, au cas oĂč une idĂ©e lumineuse lui traverserait l’esprit. C’est justement le cas. Le hipster, intriguĂ©, l’observe Ă©crire avec ambition. William jette un nouveau coup d’Ɠil Ă  cette femme qui l’intrigue et le passionne sans qu’il puisse expliquer pourquoi. Elle prend le micro et se met Ă  chanter un hit, frĂ©nĂ©tiquement. Il lĂąche ses Ă©crits, hypnotisĂ©, et la regarde jusqu’à la fin de la chanson. DĂ©cidĂ©ment, elle a quelque chose. − Elle a de l’aplomb, cette nana ! William se retourne vers le barman. Visiblement, il n’est pas le seul Ă  ne pas ĂȘtre indiffĂ©rent. Les gens du club l’applaudissent, mais elle se cache, intimidĂ©e. GaĂ«l vient l’enlacer. Ils ont mĂȘme l’air plutĂŽt proches. William commande un autre rhum et se replonge dans ses Ă©crits. Les clubbeurs finissent par se lasser du karaokĂ©, tout le monde se retrouve au centre pour se trĂ©mousser sur un rythme aussi assourdissant que dĂ©sagrĂ©able. William continue de les observer discrĂštement de loin. Son frĂšre, ivre, a l’air de s’amuser comme un fou. Les gens dansent, rient, et parlent un peu trop fort. MĂȘme le barman semble un peu pompette Ă  force de siroter les fonds de verres. Ils ont dĂ©jĂ  oubliĂ© que William est lĂ . Lui, il commence Ă  avoir mal Ă  la tĂȘte. MĂȘme si ce n’est jamais agrĂ©able, il a l’habitude de faire des migraines Ă  rĂ©pĂ©tition, surtout quand il dort mal et qu’il baigne en pleine pĂ©riode crĂ©ative, comme en ce moment. Il est peut-ĂȘtre temps de rentrer. William a arrĂȘtĂ© de compter les verres. L’ivresse le gagne doucement, et il se laisse sombrer avec l’agrĂ©able sensation de tenir quelque chose d’important pour ses Ă©crits. Il est ailleurs, comme transplantĂ© dans un monde fictif qui n’appartient qu’à lui. Plus rien n’existe Ă  part son univers, et elle, enchanteresse, sur la piste de danse. Leurs regards se croisent. Elle sent qu’il l’observe depuis un bon moment. Il ne sait pas pourquoi, mais son cƓur cogne fort dans sa poitrine et ses mains sont moites. William les essuie sur son jeans. T’as vraiment trop picolĂ©. Il finit son verre cul sec et le fait claquer sur le bar comme un ivrogne qui redemanderait sa gnĂŽle, puis se retourne pour partir. Sauf qu’elle est lĂ , face Ă  lui, prĂšs du comptoir. Son cƓur fait un drĂŽle de bond dans sa poitrine, il se sent dĂ©faillir. Elle lui sourit. − Vous partez dĂ©jĂ  ? − Oui
 − Vous buvez quoi ? − La mĂȘme chose que vous. − Deux Margaritas ! Le barman s’exĂ©cute. Elle lui tend la main. William est tĂ©tanisĂ©. − Clarisse, enchantĂ©e. − William
 − Ah ! Mais c’est vous l’écrivain alors ? Le frĂšre de GaĂ«l ? Il hoche la tĂȘte. Elle grimace tout en buvant son verre Ă  la paille et lui chuchote − Il est super fort. Je pense qu’il commence Ă  exagĂ©rer sur les doses. William lui sourit comme un idiot, il n’arrive plus Ă  rĂ©flĂ©chir ni Ă  parler, comme si elle le privait de ses capacitĂ©s, des fonctions de ses membres, et qu’elle l’aspirait tout entier. Il y a en elle quelque chose de surnaturel, quelque chose dont il ne peut pas se dĂ©tacher. − Tu fais quoi ? lui demande-t-elle en dĂ©signant le carnet de notes qu’il a toujours dans les mains. Il se ressaisit et le range prĂ©cipitamment. − Oh ! C’est rien, je
 j’écrivais des choses, comme ça ! − Des choses ? Ah pardon, c’est peut-ĂȘtre indiscret ! − Un peu, oui
 Elle lui sourit timidement. T’es con. William sent son pied contre le sien, Ă  croire qu’elle cherche son contact. Elle est encore plus belle de prĂšs, ses yeux sont si pĂ©tillants qu’ils l’enivrent davantage. Il ne se rend pas compte de son regard trop insistant, et de sa façon de la dĂ©visager. Il espĂšre qu’elle ne s’en est pas aperçue, ou que ça ne la gĂȘne pas trop. Ils boivent plusieurs verres sans trop parler. Ils restent simplement lĂ , face Ă  face, Ă  s’observer, comme dans une bulle hors du temps, ou comme dans un rĂȘve. William se demande d’ailleurs si tout ça est vrai. Peut-ĂȘtre que quelqu’un va venir le secouer, et qu’il se rĂ©veillera, lĂ , avachi sur le comptoir ? Il a envie de la toucher, de caresser son visage, d’effleurer ses lĂšvres et son grain de beautĂ©. Sa tĂȘte tourne un peu plus encore. En fait, tout commence Ă  tourner. Il a mĂȘme l’impression que leurs visages se rapprochent dangereusement. Il ne voit plus que ses lĂšvres roses et sensuelles, irrĂ©sistiblement attirantes, il a envie de les goĂ»ter, de les effleurer juste une seconde, juste pour voir
 − On rentre ? On ? Il la regarde d’un drĂŽle d’air, ça la fait rire. − Sauf si ça te pose un problĂšme. Non. Le dĂ©cor du bar tourne tout autour de lui, William dĂ©colle difficilement ses fesses de son siĂšge. Il a l’impression qu’il ne marche pas trĂšs droit. Peut-ĂȘtre l’aide-t-elle Ă  se tenir debout ? Il ne sait pas vraiment, mais, en tout cas, elle l’accompagne dehors. Il se laisse tomber sur le trottoir en riant. − C’est quoi ton prĂ©nom dĂ©jĂ  ? − Clarisse. − Clarisse. T’es sans doute la plus belle femme que j’ai vue de toute ma vie. Elle se met Ă  rire comme si c’était la chose la plus drĂŽle du monde. ArrĂȘte, lĂ  t’es vraiment lourd. Un taxi vient les chercher devant le club. Ils montent dedans sans Ă©changer un mot, comme si la gĂȘne commençait Ă  les gagner, enfin, surtout lui. William ne sait jamais trop quoi dire, il a toujours peur que ses mots soient mal interprĂ©tĂ©s ou jugĂ©s trop rapidement. Il faut faire attention avec les mots, ça peut trĂšs vite ĂȘtre blessant ou, au contraire, enjoliver les choses. C’est pour ça qu’en gĂ©nĂ©ral il parlait peu. C’est plus simple d’écouter les autres. Écrire a toujours Ă©tĂ© plus facile pour lui, parce qu’on a droit Ă  un temps de rĂ©flexion avant de coucher les mots sur le papier. Dans ces moments-lĂ , il prĂ©fĂšre se taire et se laisser envahir par ses Ă©motions, pour mieux les sentir enflammer son Être. Il a l’impression que Clarisse fait de mĂȘme, ou peut-ĂȘtre qu’elle n’a simplement rien Ă  dire. Ils se retrouvent tous les deux en bas de son immeuble. Il commence Ă  avoir la gorge un peu sĂšche. Une lĂ©gĂšre brise vient caresser les cheveux de Clarisse. Elle est belle, et tellement plus Ă  la fois. Son visage brille d’une Ă©trange lumiĂšre, comme si quelque chose Ă©manait d’elle. − Tu m’invites pas chez toi ? − Tu aimes le vin ? Je t’invite Ă  monter uniquement si tu acceptes un verre
 − Tu cherches Ă  me saouler ? lui lance-t-elle avec un sourire. − Tu aimes le rouge ? − Oui, Monsieur ! Elle le fait rire malgrĂ© lui. Ses yeux pĂ©tillent d’un mĂ©lange de malice et d’effronterie. Ça lui donne un air enfantin. Il a envie de croquer ses joues rosĂ©es comme il le ferait dans une pomme sucrĂ©e. Ils montent les Ă©tages jusqu’à sa porte. William n’arrive pas Ă  faire tourner la clef dans la serrure. Il en essaie plusieurs avant de commencer Ă  s’énerver. Clarisse n’a pas l’air de s’inquiĂ©ter ni de le prendre pour un idiot. C’est dĂ©jĂ  ça. Lorsqu’il parvient enfin Ă  ouvrir la porte de son appartement, elle le fĂ©licite ironiquement. − Fais comme chez toi, dit-il. William se dirige vers la cuisine pour aller dĂ©boucher une bouteille et lui jette discrĂštement un coup d’Ɠil. Clarisse se tient en retrait, Ă  la fois craintive et hypnotisĂ©e par son univers. Elle observe le sĂ©jour autour d’elle en dĂ©taillant chaque petit objet qui traĂźne ici et lĂ . Son antre est un peu Ă  l’image de son imaginaire un grand brouillon, un beau bordel avec tout et n’importe quoi, ce qui a visiblement quelque chose de fascinant. C’est sa grotte, et en gĂ©nĂ©ral il n’aime pas trop que les gens s’y aventurent. C’est comme s’ils venaient le perturber dans son espace vital, lui voler son oxygĂšne. Clarisse, elle, ne le dĂ©range pas. Ça lui fait presque plaisir de la laisser voir son petit monde. Il n’a pas peur de son regard. Il la sent bienveillante, comme s’il avait dĂ©jĂ  confiance en elle. William lui tend une coupe, ils trinquent en se dĂ©vorant des yeux, du moins il en a l’impression. Il est un peu stressĂ©. Ça fait longtemps qu’une femme n’est pas montĂ©e chez lui. Ils se posent dans le canapĂ©, leur verre Ă  la main. Elle fait tourner une goutte de vin sur le bord du verre du bout de son doigt. Il l’observe, les yeux brillants. − Pourquoi tu me dĂ©visages comme ça ? − Je ne sais pas. Elle relĂšve les yeux vers lui et les plonge dans les siens. Il sent son corps dĂ©faillir, comme si toutes ses forces l’abandonnaient d’un seul coup. Elle se rapproche de lui pour le dĂ©visager de plus prĂšs. Soudain, Clarisse prend sa tĂȘte entre ses mains, comme pour dĂ©tailler chaque centimĂštre de son visage. Elle passe dĂ©licatement ses doigts sur ses sourcils, ses yeux, son nez, ses lĂšvres
 William la laisse faire sans rien dire. Il a l’impression d’ĂȘtre analysĂ© par une entitĂ© divine. Ses lĂšvres sont Ă  quelques centimĂštres des siennes, il peut sentir son souffle jusque dans ses narines. Son cƓur bat plus vite qu’il ne le voudrait. Il a envie de l’embrasser, mais son corps est tĂ©tanisĂ©. Il n’arrive pas Ă  bouger, ni mĂȘme Ă  ciller. Clarisse rapproche alors ses lĂšvres des siennes, elle les effleure seulement, briĂšvement. William n’ose plus respirer. Il frissonne. Puis, elle le relĂąche pour attraper son verre de vin rouge et y tremper Ă  nouveau ses lĂšvres. Il reste un moment troublĂ© par cet Ă©change, ne sachant comment rĂ©agir. Sans s’en rendre compte, William passe sa langue sur ses lĂšvres, comme pour retenir la brĂšve douceur qu’elle lui a accordĂ©e. − Je suis un peu fatiguĂ©e, je crois. − Tu peux dormir ici si tu veux, je prendrais le canapĂ© − Non, je peux dormir avec toi. Il acquiesce. Son cƓur ne veut pas se calmer. Il espĂšre qu’elle ne l’entend pas rĂ©sonner trop fort. William lui montre sa chambre qu’elle dĂ©taille de la mĂȘme façon que le sĂ©jour. Peut-ĂȘtre est-ce sa façon Ă  elle de s’acclimater Ă  un nouvel environnement ? Elle s’assoit sur le lit et se met Ă  caresser les draps. − T’es sĂ»r que ça ne t’embĂȘte pas ? Je n’aime pas dormir seule. Je ne sais pas pourquoi, mais dĂšs que je me retrouve seule pour me coucher, je commence Ă  paniquer. La peur du nĂ©ant
 Tu vois ? William la rassure, il a envie de la prendre dans ses bras. Clarisse s’allonge habillĂ©e sur le lit, il l’imite. Dans le noir, ils fixent le plafond. Puis elle lui tourne le dos. Lui n’a pas sommeil, il est trop chamboulĂ© pour penser Ă  dormir. Il reste un long moment Ă  la contempler et, elle, Ă  garder les yeux ouverts et Ă  sentir son regard. Il pense Ă  ce qu’il aurait dĂ» dire, ce qu’il aurait dĂ» faire avant qu’elle ne s’endorme. Maintenant, c’est trop tard. William finit par se retourner, Ă  l’opposĂ© d’elle. Leurs dos se touchent presque. Ils restent lĂ , Ă  Ă©couter leurs respirations et leurs cƓurs battre un peu trop vite dans leurs poitrines un peu trop serrĂ©es, jusqu’à ce que le sommeil les emporte tous les perturbateur Les paupiĂšres encore lourdes, William ouvre les yeux. Merde ! Il a mal au crĂąne. Il prend sa tĂȘte entre ses mains, ses pupilles s’acclimatent peu Ă  peu Ă  la lumiĂšre du jour, trop vive Ă  son goĂ»t. À son grand Ă©tonnement, il est devant ses Ă©crits, avachi sur son bureau, le stylo Ă  la main. Il s’est certainement levĂ© dans la nuit, trop perturbĂ© pour dormir, et s’est mis Ă  Ă©crire avant de tomber de fatigue. Pourtant, il ne s’en rappelle pas. Preuve qu’il a beaucoup trop bu hier soir. L’appartement est silencieux, rien ne bouge. Une bouteille de vin rouge traĂźne sur la table, elle est vide. William se relĂšve un peu trop vite, sa tĂȘte se met subitement Ă  tourner. Bien fait pour toi. Il se dirige jusqu’à la salle de bains pour prendre un antalgique. En l’avalant, il se dĂ©visage dans le miroir. Il a vraiment une sale tĂȘte, spĂ©cialement aujourd’hui lendemain de cuite. Comment a-t-il rĂ©ussi Ă  ramener Clarisse chez lui avec cette gueule-lĂ  ? Clarisse ! William se prĂ©cipite dans la chambre. Vide. Partie. Soudain, une vague d’angoisse l’envahit. Une boule se forme au creux de sa gorge, comme s’il allait se mettre Ă  pleurer. Ça lui fait mal. Tu croyais quoi ? Qu’elle allait chercher les croissants et le cafĂ© en attendant que tu te rĂ©veilles ? RatĂ©. En plus, il n’a pas son numĂ©ro. Rien d’autre que son prĂ©nom. La couverture est relevĂ©e, et la trace de Clarisse est encore visible sur le drap. William s’en approche et passe dĂ©licatement sa main dessus, comme s’il voulait caresser la douceur de sa peau et sentir Ă  nouveau son contact. Il y a encore son odeur, il peut la sentir. William s’allonge sur la place oĂč elle a dormi. Quelques heures auparavant, elle Ă©tait encore lĂ . Peut-ĂȘtre qu’elle a des choses de prĂ©vues aujourd’hui, un rendez-vous important
 Elle va peut-ĂȘtre revenir, frapper Ă  sa porte dans quelques minutes. Il lui ouvrirait et elle lui sourirait, l’inonderait de cette lueur qui illumine son visage tout entier. ArrĂȘte, t’es pas dans un de tes bouquins
 William se relĂšve subitement et passe sa main d’un coup sec et bref sur les draps pour enlever la trace de Clarisse, comme si elle n’était jamais venue. Il a soudain l’impression d’étouffer. Une vague de chaleur lui traverse le corps tout entier, une sensation dĂ©sagrĂ©able qui lui est inconnue. Sans doute un effet de la gueule de bois.
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je ne supporte pas mon mec quand il a bu