Etbien, en étant malade, c'est gagné. Parfois, le médecin force sans doute un peu le dosage de certains médicaments, dont celui de ce qu'on appelera le "M." Deux gelules = planage assuré pendant prÚs de 2h. Effet déclenché 30 minutes aprÚs la prise des médicaments. Quand on est malade, ça donne donc ça : 8h40.
Un trouble psychique, qui peut ĂȘtre Ă©galement dĂ©signĂ© sous les termes de trouble psychiatrique ou encore de trouble mental, dĂ©signe un ensemble d’affections et troubles d’origines trĂšs diffĂ©rentes entraĂźnant des difficultĂ©s dans la vie d’un individu, des souffrances et des troubles du comportement. Les troubles psychiques touchent toutes les populations, sans distinction de sexe ou d’ñge. Ces troubles peuvent ĂȘtre chroniques ou permanents. La dĂ©pression, les addictions et les troubles liĂ©s Ă  la consommation de drogues ou d’alcool, l’anxiĂ©tĂ© et les phobies, les troubles de comportement alimentaires, les troubles schizophrĂ©niques, bipolaires ou borderlines sont des exemples de troubles psychique. La santĂ© mentale, composante essentielle de la santĂ© est un Ă©tat de bien-ĂȘtre, une aptitude de l’esprit Ă  fonctionner normalement et rĂ©pondre de maniĂšre appropriĂ©e aux stimuli de l’environnement. On parle alors de troubles mentaux lorsque cet Ă©tat de bien-ĂȘtre est perturbĂ© par des affections psychiatriques. L’individu est alors dans l’incapacitĂ© de s’adapter aux situations difficiles voire douloureuses et de maintenir son Ă©quilibre psychique. Les troubles psychiatriques touchent environ 27% de la population française. 75% des affections psychiatriques dĂ©butent avant l’ñge de 25 ans. L’apparition des troubles Les troubles psychiques peuvent se manifester de nombreuses façons et Ă  des Ăąges diffĂ©rents. Dans la majoritĂ© des cas, c’est Ă  l’adolescence, entre 15 et 20 ans que ces troubles se manifestent, de façon le plus souvent aiguĂ«. Parfois entre 20 et 30 ans, au moment d’entrer dans la vie active, un trouble du comportement apparaĂźt, venant bouleverser la vie de la personne. L’apparition des troubles peut ĂȘtre progressive. Des changements d’attitude, des propos bizarres, un retrait du groupe familial, l’éloignement des amis, la perte d’intĂ©rĂȘt pour les activitĂ©s habituelles. D’abord, on ne comprend pas ou on ne veut pas comprendre – on donne Ă  ces comportements une cause extĂ©rieure crise d’adolescence, chagrin amoureux, Ă©chec scolaire, peur des examens, ou prise de drogues. Il arrive aussi que le dĂ©but des troubles soit brutal, c’est notamment le cas au cours des schizophrĂ©nies et entraĂźne un risque rĂ©el pour la personne et pour son entourage tentative de suicide, extrĂȘme agitation, violence, fugues. L’alcool, la drogue Un psychiatre Ă  qui l’on demandait mais pourquoi se drogue-t -il ? » rĂ©pondait mais 
 parce qu’il souffre. L’abus de drogues ou hypnotiques en tout genre concerne de trĂšs nombreuses personnes atteintes de troubles psychiques. Ces consommations ont autant pour but de calmer l’angoisse entraĂźnĂ©e par les symptĂŽmes psychotiques que d’éprouver un certain plaisir. Elles peuvent entraĂźner une accoutumance, une dĂ©pendance. Le cannabis consommĂ© de façon importante, diminue de façon notoire l’effet des mĂ©dicaments. L’alcool, selon le patient, aggrave son Ă©tat dĂ©pressif ou le rend agressif. Le spĂ©cialiste jugera de la rĂ©alitĂ© et de la gravitĂ© de l’addiction et proposera Ă©ventuellement des moyens pour amener la patient vers une modĂ©ration de ses consommations. Il apparaĂźt aussi que la stabilisation de la maladie fait baisser la consommation de substances toxiques. L’argent Pour les personnes atteintes de troubles psychiques, la gestion de l’argent est souvent problĂ©matique. Par manque d’anticipation, la trĂšs grande majoritĂ© de ces personnes est incapable de gĂ©rer ses ressources dĂ©couvert chronique qui peut atteindre des sommes trĂšs importantes, peut-ĂȘtre un interdit bancaire, endettement auprĂšs des amis ou relations
 Si la situation dure, il faudra admettre que la personne concernĂ©e n’est pas capable de gĂ©rer et qu’elle doit faire Ă©ventuellement l’objet d’une protection juridique. Pour prendre une telle dĂ©cision, il est prĂ©fĂ©rable de demander conseil auprĂšs des professionnels services sociaux et/ou juridiques ainsi qu’auprĂšs d’une dĂ©lĂ©gation de l’Unafam dans les rĂ©gions La crise La crise » est le point culminant de la maladie psychique. La crise peut se manifester par une tentative de suicide. La crise aboutit souvent Ă  une hospitalisation. Cette hospitalisation, mĂȘme si vous la vivez comme un nouvel enfermement » peut permettre au malade de franchir une Ă©tape vers la stabilisation. Les diffĂ©rents types de troubles La personnalitĂ© borderline, trouble de la personnalitĂ© La personnalitĂ© Borderline est aussi connue sous le nom d’ Ă©tat limite » ou Ă©tat frontiĂšre ». L’apprĂ©hension de cette maladie est complexe car il est difficile de savoir s’il s’agit d’une maladie psychique Ă  part entiĂšre ou d’un trouble de la personnalitĂ©. Parfois elle n’est que la premiĂšre manifestation d’un trouble psychotique. La personnalitĂ© borderline se caractĂ©rise par une grande instabilitĂ© des relations interpersonnelles, une instabilitĂ© Ă©motionnelle, une mauvaise apprĂ©ciation de l’image du soi, une impulsivitĂ© marquĂ©e. L’impulsivitĂ© se manifeste sous toutes ses formes sexualitĂ©, alimentation, addictions. La mauvaise organisation de la personnalitĂ© associĂ©e aux symptĂŽmes prĂ©cĂ©dents entraĂźne agressivitĂ©, automutilation tentatives de suicide. L’alternance de pĂ©riodes pathologiques et de stabilitĂ© est rapide et dĂ©concertante pour son environnement. Le malade n’est pas en rupture avec la rĂ©alitĂ© comme dans d’autres troubles psychiques mais il est gravement inadaptĂ© Ă  la rĂ©alitĂ©. Les troubles commencent souvent Ă  l’adolescence pour continuer Ă  l’ñge adulte. Au cours de certains Ă©pisodes, l’intensitĂ© des troubles associĂ©s Ă  certains symptĂŽmes peut Ă©voquer une pathologie psychotique ou un trouble bipolaire. Il est Ă  ces moments possible de penser que la personne va basculer dans une pathologie bien dĂ©finie, mais l’évolution avec des hauts et des bas voire des pĂ©riodes de normalitĂ© fait rejeter cette possibilitĂ©. La quĂȘte affective dĂ©mesurĂ©e du borderline » entraĂźne des conflits avec l’entourage qui ne sait jamais oĂč il en est. Il s’agit de la caractĂ©ristique principale de ce trouble de la personnalitĂ©. L’état limite entre le normal et le pathologique est Ă©puisant pour le malade et ses proches. C’est l’association des symptĂŽmes dĂ©crits qui fait Ă©voquer le diagnostic, mais les symptĂŽmes sont parfois dĂ©routants et changeants. Il faut du temps avant de pouvoir confirmer un diagnostic. L’évolution de la pathologie dĂ©pend beaucoup de la participation du patient aux soins et de l’acceptation de ses troubles de la personnalitĂ©. Les thĂ©rapies sont essentiellement psychothĂ©rapiques ou de remĂ©diation cognitive, le traitement est donc nĂ©cessairement long Les neuroleptiques serviront uniquement d’appoint lors des crises aiguĂ«s ou en lors de passage de forte anxiĂ©tĂ©, d’état dĂ©pressif ou d’addiction. La personnalitĂ© borderline s’intĂšgre dans les troubles graves de la personnalitĂ©. Les schizophrĂ©nies Aujourd’hui on parle des schizophrĂ©nies plutĂŽt que de la schizophrĂ©nie car, selon le caractĂšre et l’environnement des personnes, les symptĂŽmes de la maladie seront trĂšs diffĂ©rents. Ces maladies touchent 1 % de la population dans le monde. Ses symptĂŽmes aigus se manifestent le plus souvent Ă  la fin de l’adolescence ou au dĂ©but de l’ñge adulte. Elles font partie des maladies psychiques sĂ©vĂšres et durables. La schizophrĂ©nie est un fonctionnement anormal de certains circuits neuronaux du cerveau. Ce n’est pas une maladie de l’ñme, ni un manque de volontĂ©, ni une double personnalitĂ© maladie trĂšs rare Ă  laquelle on continue faussement Ă  associer la schizophrĂ©nie. Les diffĂ©rents troubles et symptĂŽmes Les troubles cognitifs Troubles de l’organisation de la pensĂ©e et de l’attention, ProblĂšmes de concentration, Troubles de la mĂ©moire Ces troubles sont communs aux diffĂ©rentes formes de schizophrĂ©nies et rendent compte de l’incohĂ©rence des comportements et des conduites. Les symptĂŽmes nĂ©gatifs » L’isolement la personne se coupe peu Ă  peu des autres La difficultĂ© Ă  communiquer la personne ne trouve plus ses mots, donne des rĂ©ponses Ă©vasives, cesse progressivement d’avoir des relations. La perte du plaisir la personne abandonne progressivement de ses activitĂ©s, elle ne voit plus personne. L’apathie ou perte d’énergie la personne nĂ©glige son hygiĂšne et son apparence personnelle, elle n’a plus d’envie, et dĂ©laisse ses centres d’intĂ©rĂȘt, elle ne fait plus rien Elle n’a souvent pas conscience de la situation. Les symptĂŽmes positifs car productifs Perturbations des perceptions ou hallucinations. Les hallucinations sont le plus souvent auditives la personne entend des voix qui lui suggĂšrent des actions, ou l’insultent. Elle est souvent terrorisĂ©e par ces voix. Les hallucinations peuvent aussi ĂȘtre visuelles ou tactiles, dĂ©lires ou erreurs de jugement logique. Les idĂ©es dĂ©lirantes sont prĂ©sentes dans une grande majoritĂ© des cas la personne imagine qu’un passant qui la regarde est lĂ  pour l’espionner, elle croit que son tĂ©lĂ©phone est sur Ă©coute, elle pense que la tĂ©lĂ©vision lui envoie des messages, ou que les autres lisent dans ses pensĂ©es, elle peut ĂȘtre convaincue d’avoir des pouvoirs surnaturels. Langage incohĂ©rent et incomprĂ©hensible La personne rĂ©pĂšte des phrases sans suite, elle peut inventer des mots. Comportements inhabituels la personne ne supporte pas la pĂ©nombre, le bruit, ou simplement la vie des autres. Tous ces symptĂŽmes ne sont pas permanents ou prĂ©sents en mĂȘme temps, et pendant l’évolution de la maladie. Ils varient selon le niveau de prise de conscience par la personne de leur prĂ©sence, des thĂ©rapies et de la continuitĂ© du traitement et enfin en fonction de la qualitĂ© de l’accompagnement familial et social qui sont proposĂ©s. La caractĂ©ristique de ces maladies est le dĂ©ni de la maladie par le patient le patient affirme et pense profondĂ©ment qu’il n’est pas malade. Il affirme souvent que son entourage est malade mais pas lui. Il ne demande rien. Ce dĂ©ni rend le traitement difficile. â–ș En savoir plus Les troubles bipolaires Les troubles bipolaires comportent gĂ©nĂ©ralement deux phases la phase maniaque et la phase dĂ©pressive. Autrefois appelĂ© psychose maniaco-dĂ©pressive, le trouble bipolaire fait partie des troubles de l’humeur auxquels appartient Ă©galement la dĂ©pression rĂ©currente ou trouble unipolaire. Entre les deux pĂŽles, la personne qui souffre de maladie bipolaire, retrouve un Ă©tat normal dans la vie quotidienne La phase maniaque se dĂ©finit comme un Ă©pisode d’excitation pathologique la personne est hyperactive et euphorique, inhabituellement volubile et fait de multiples projets. Il elle peut prĂ©senter divers troubles perdre toute inhibition ou engager des dĂ©penses inconsidĂ©rĂ©es La phase dĂ©pressive est en quelque sorte le miroir de la phase maniaque la personne prĂ©sente des signes de trĂšs grande tristesse, il est ralenti et n’a goĂ»t Ă  rien, parfois il veut mourir. Le danger principal des troubles bipolaire est le risque de suicide En France, on estime que le trouble bipolaire est sous-diagnostiquĂ©. Le diagnostic est souvent long Ă  Ă©tablir et de nombreux grands dĂ©pressifs sont parfois en rĂ©alitĂ© des bipolaires qui s’ignorent. De plus, il existe de nombreuses formes du trouble, attĂ©nuĂ©es au niveau des symptĂŽmes, qui rendent le diagnostic difficile. â–ș En savoir plus Les Troubles Obsessionnels Compulsifs TOC Le Trouble Obsessionnel Compulsif TOC est un trouble de l’anxiĂ©tĂ©. Il se caractĂ©rise par des obsessions et des compulsions. Le Trouble Obsessionnel Compulsif TOC est un trouble de l’anxiĂ©tĂ©. Les obsessions sont des pensĂ©es ou des images qui surgissent Ă  rĂ©pĂ©tition et qui sont difficiles Ă  chasser de l’esprit. Ces obsessions sont dĂ©rangeantes, parfois effroyables ou dĂ©sagrĂ©ables. Elles peuvent gĂ©nĂ©rer beaucoup de dĂ©tresse, de peur, de malaise ou de dĂ©goĂ»t. Pour essayer de rĂ©primer ou de se dĂ©barrasser des obsessions, la personne atteinte se sent obligĂ©e d’accomplir des gestes rĂ©pĂ©titifs, des rituels, appelĂ©s compulsions. Les compulsions sont une tentative de contrĂŽler les obsessions par la pratique de vĂ©rifications ou rituels. Les obsessions et compulsions provoquent dĂ©tresse, matĂ©riellement une perte de temps considĂ©rable. Elles peuvent interfĂ©rer de façon significative avec les activitĂ©s habituelles de la personne, son fonctionnement professionnel ou scolaire ou ses activitĂ©s ou relations sociales habituelles. Les rituels compulsifs peuvent occuper plusieurs heures par jour. Malheureusement, les compulsions n’apportent qu’un soulagement temporaire et le cycle obsession compulsion reprend. Certaines personnes sont aux prises avec tellement de compulsions qu’elles ne peuvent pas quitter leur domicile, pour une quelconque activitĂ© professionnelle ou de loisir. Elles cachent parfois leurs symptĂŽmes et cela les amĂšne Ă  s’isoler. Obsessions / Compulsions souvent observĂ©es Peur de la contamination, par la saletĂ©, les microbes, la maladie ou les excrĂ©ments/ Se laver, prendre plusieurs douches longues, nettoyer sans fin Peur de faire du mal aux autres Ă  cause d’un manque d’attention peur de causer un accident de voiture ou autre /Rituels de rĂ©pĂ©tition, vĂ©rifier que rien de terrible n’est arrivĂ© PrĂ©occupation excessive avec l’organisation et la symĂ©trie Disposer les choses selon un agencement prĂ©cis, ranger les choses ou les plier d’une certaine façon Crainte d’attraper une maladie grave, comme le cancer ou le SIDA / Prendre toutes mesure pour supprimer le contact avec des Ă©lĂ©ments contaminants Impulsions, images ou pensĂ©es perverses Ă  propos de la sexualitĂ© / Besoin de toucher, compter mentalement Souci exagĂ©rĂ© d’une partie de son corps peur que son nez soit dĂ©formĂ©, que sa peau soit imparfaite /VĂ©rifier dans le miroir Peur d’ĂȘtre responsable d’une catastrophe /VĂ©rifier que les portes sont verrouillĂ©es, les appareils Ă©lectriques dĂ©branchĂ©s Peur du sacrilĂšge, du blasphĂšme ou de la moralitĂ© /PriĂšres ritualisĂ©es, chiffres ou mots spĂ©ciaux utilisĂ©s pour neutraliser la pensĂ©e Peur de jeter un objet dont on pourrait avoir besoin / Ramasser et entreposer des objets ou des papiers inutiles La personne qui souffre de TOC a conscience de l’absurditĂ© de ses pensĂ©es et/ou de son comportement, mais, sans aide, elle ne parvient pas Ă  s’arrĂȘter. Ces idĂ©es et ces comportements sont incontrĂŽlables. â–ș En savoir plus L’autisme Chez l’enfant, l’autisme se manifeste trĂšs tĂŽt, avant l’ñge de 3 ans. Il se caractĂ©rise par une asociabilitĂ©, repli de l’enfant sur lui-mĂȘme, il ne pose pas de questions, n’échange pas d’idĂ©es, a des difficultĂ©s d’élocution et des mouvements inhabituels et rĂ©pĂ©titifs l’empĂȘchant de se concentrer agite les mains, claque des doigts, tape les mains, fait des grimaces
. En France, il y a environ 430 000 cas dont 25% sont des enfants. â–ș En savoir plus Pour recevoir les actualitĂ©s de la recherche, inscrivez-vous Ă  notre newsletter
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88,5 % des femmes de 35-39 ans ont fait l'expĂ©rience de la pipe1972 le film Gorge profonde », glorifiant la fellation dans sa forme extrĂȘme, sort aux États-Unis, provoquant un scandale sans prĂ©cĂ©dent. 2012 la France Ă©lit François Hollande Ă  la tĂȘte de la RĂ©publique. Quel rapport, vous demandez-vous ? Aucun, a priori. Sauf que quarante ans aprĂšs les exploits buccaux de Linda Lovelace dans ledit film culte, la pipe est devenue normale », Ă  l’image de notre nouvelle prĂ©sidence. Elle s’est dĂ©mocratisĂ©e, rĂ©pandue, banalisĂ©e. Pour preuve, cette Ă©tude de l’Ifop de mars dernier, rĂ©vĂ©lant que 81 % des femmes de gauche auraient dĂ©jĂ  pratiquĂ© la fellation contre 69 % pour les Ă©lectrices de droite, que l’on sait plus ĂągĂ©es. Au-delĂ  du clin d’Ɠil politique, ce qui frappe, c’est la force des chiffres autrefois considĂ©rĂ©e comme une pratique de professionnelles dans les annĂ©es 50, seule une femme sur deux avouait s’y ĂȘtre adonnĂ©e au moins une fois, la fellation a quittĂ© le domaine de la pornographie et de la prostitution pour s’immiscer dans la vie sexuelle de tout un chacun. Selon la derniĂšre Ă©tude sociologique française d’envergure sur la sexualitĂ© 1, 88,5 % des femmes de 35-39 ans et 90,5 % des hommes du mĂȘme Ăąge ont fait l’expĂ©rience de la pipe. En ce qui concerne la pratique rĂ©guliĂšre, on frĂŽle les 70 % chez les 25-34 ans. Bref, aujourd’hui, on suce comme on respire, et les jeunes hommes, biberonnĂ©s au cyberporn, considĂšrent la plume » comme un dĂ». 1 EnquĂȘte sur la sexualitĂ© en France. Pratiques, genre et santĂ© », de Nathalie Bajos et Michel Bozon Ă©d. La DĂ©couverte.La fellation, une figure imposĂ©e de la sexualitĂ© ? Je n’imagine mĂȘme pas, quand je rencontre une fille, qu’elle puisse me refuser ça ! » s’exclame Julien, cĂ©libataire de 26 ans. D’ailleurs, la plupart du temps, elles descendent toutes seules, pas besoin de demander », poursuit-il. MĂȘme son de cloche chez tous nos tĂ©moins masculins interrogĂ©s, qui emploient des mots sans appel pour eux, la pipe est obligatoire », incontournable », souhaitable », bref, carrĂ©ment indispensable Ă  leur sexualitĂ©. Les gens ont parfaitement intĂ©grĂ© la fellation dans un rapport sexuel “normal”, confirme Damien Mascret, mĂ©decin sexologue. Elle est devenue une figure imposĂ©e de la sexualitĂ©, mĂȘme si 10 Ă  20 % des individus, y compris chez les jeunes, n’en sont pas adeptes. Aujourd’hui, deux tiers des couples pratiquent rĂ©guliĂšrement le sexe oral, fellation ou cunnilingus. Et dans la grande majoritĂ© des cas, cela semble fait avec plaisir, ou, en tout cas, sans dĂ©plaisir. La fellation n’est plus du tout vĂ©cue comme une transgression, contrairement Ă  la sodomie. Une fois cela posĂ©, chacun choisit d’entrer ou pas dans la norme. » De fait, les femmes que nous avons interrogĂ©es ne se dĂ©robent pas elles ont parfaitement digĂ©rĂ© l’idĂ©e que la pipe est un facteur important du dĂ©veloppement durable de leur couple. Si deux d’entre elles, parmi les plus jeunes, avouent courageusement qu’elles considĂšrent la fellation comme transgressive et disent beurk, beurk » sans se soucier du climat ambiant du tout-le-monde-le-fait-donc-je-m’y-colle », la grande majoritĂ© s’y prĂȘte de bonne grĂące, pour faire plaisir », et quelques-unes s’en donnent Ă  cƓur joie, tout simplement parce qu’elles adorent jouer de la flĂ»te enchantĂ©e », ce qu’elles assument haut et fort. La fellation contribue Ă  apaiser les choses, parfois mĂȘme Ă  dĂ©nouer des conflits » Cela correspond tout Ă  fait Ă  ce que j’ai observĂ©, note le Dr Mireille Dubois-Chevalier, sexologue. Face Ă  la fellation, les femmes se divisent en trois groupes les plus nombreuses sont celles que cela ne dĂ©range “pas trop”, qui pratiquent la fellation sans conviction mais avec gĂ©nĂ©rositĂ©, pour rĂ©pondre au dĂ©sir de leur partenaire. D’autres, pas si rares, souffrant souvent d’immaturitĂ© psychoaffective, ne peuvent mĂȘme pas envisager le contact de leur bouche avec un pĂ©nis ; leur dĂ©goĂ»t est trĂšs fort, et se renforce si l’homme se montre insistant. Enfin, il y a une minoritĂ© de femmes qui, Ă  la faveur d’un vrai lĂącher-prise, parviennent Ă  Ă©rotiser la fellation. Elles la pratiquent aussi pour elles-mĂȘmes, parce qu’elles ont dĂ©couvert le plaisir que cela peut leur procurer, comme l’hĂ©roĂŻne de “L’Art de la joie”, le chef-d’Ɠuvre de Goliarda Sapienza 2, dont je recommande la lecture, tant la sensualitĂ© fĂ©minine y est bien dĂ©crite. » On imagine aisĂ©ment la fĂȘte des sens dans les foyers ardents de ces dames, mais, pour autant, la pipe, qui reste avant tout un solide vecteur du plaisir masculin, peut-elle ĂȘtre sĂ©rieusement considĂ©rĂ©e comme le ciment du couple ? comme un Ă©lĂ©ment essentiel de sa durabilitĂ© ? Les rĂ©ponses diffĂšrent. Pour nos deux spĂ©cialistes, ce serait plutĂŽt non, quoique
 Rien ne fait office de ciment dans une union, si ce n’est le pacte secret qui la lie, ce pacte pouvant tout aussi bien recouvrir l’absence de sexualitĂ© ! La fellation n’est pas plus primordiale pour le couple que quoi que ce soit d’autre. L’essentiel, c’est la bienveillance envers l’autre. Maintenant, il est certain que la fellation, ou toute autre pratique apprĂ©ciĂ©e des partenaires, contribue Ă  apaiser les choses, parfois mĂȘme Ă  dĂ©nouer des conflits », rĂ©pond Mireille Dubois-Chevalier.2 Ed. Viviane 30 ans, a inventĂ© la suçothĂ©rapie » pour sauver son mariagePour Damien Mascret, la fellation favorise le bon fonctionnement d’un couple dans la mesure oĂč elle incarne l’acceptation du dĂ©sir de l’autre, l’envie de faire plaisir. Mais nombreux sont ceux qui fonctionnent trĂšs bien sans ! » Ce qui n’est pas le cas pour Vincent, 41 ans, mariĂ© depuis quinze ans, pour qui la fellation est une condition sine qua non d’harmonie conjugale. Je le dis sans dĂ©tour si ma femme n’avait pas acceptĂ© de me faire des pipes, je crois que je serais allĂ© voir ailleurs, j’aime trop ça, je ne peux pas envisager la vie sans ! Mais je l’aurais prĂ©venue, histoire de ne pas la prendre en traĂźtre
 » Un goujat ? PlutĂŽt un homme immature et narcissique, qui se comporte comme un petit garçon capricieux Ă  qui l’on refuse un jouet, analyse Damien Mascret. Ne pas accepter les prĂ©fĂ©rences sexuelles de l’autre, c’est une attitude infantile. Ce genre d’homme cherche une excuse pour ĂȘtre infidĂšle ici, le refus de la fellation n’est qu’un prĂ©texte. L’embryon de la discorde ne se niche pas lĂ , ce n’est qu’un signal Ă  explorer quand les choses vont mal. Il ne faut pas confondre les symptĂŽmes et les causes. La fellation seule n’a pas le pouvoir de faire tenir une relation amoureuse, ni de la rĂ©parer, sinon il y aurait moins de sĂ©parations ! » Ce qui n’a pas empĂȘchĂ© Elise, 30 ans, d’inventer la suçothĂ©rapie » sic pour sauver son mariage, comme elle le confiait il y a quelque temps sur les ondes d’Arte Radio AprĂšs la naissance de notre deuxiĂšme enfant, j’ai senti que Philippe s’éloignait, il se demandait s’il m’aimait encore, si l’on devait rester ensemble ou pas. J’ai eu l’idĂ©e de lui faire une fellation tous les deux jours pendant deux mois, entre 9 et 10 heures du soir. Je m’y suis tenue mĂ©thodiquement. Un homme refusant rarement ce genre de proposition, ça a marchĂ©. » Mon ex m’a trompĂ©e Ă  cause de ça, mais je ne pouvais quand mĂȘme pas me forcer ! »HĂ©lĂšne, elle, mĂ©dite amĂšrement sur le sujet. Son conjoint l’a quittĂ©e rĂ©cemment, aprĂšs dix-huit ans de vie commune, en lui jetant au visage un dernier reproche Ce qui m’a le plus manquĂ© dans notre histoire, c’est que tu n’as jamais voulu avaler mon sperme ! » Gloups. Qu’en disent nos sexologues ? Pour Damien Mascret, il faut se souvenir que, si les hommes aiment tant la fellation, c’est parce que, en Ă©tant ainsi honorĂ©s, ils sont narcissiquement dĂ©vorĂ©s par leur partenaire, tant ils sont irrĂ©sistibles et virils, c’est donc extrĂȘmement important pour eux ! » Pour Mireille Dubois-Chevalier, le cas d’HĂ©lĂšne rĂ©vĂšle une disparitĂ© souvent constatĂ©e en consultation Si les hommes vont spontanĂ©ment vers le monde intime de la femme, en Ă©rotisant trĂšs facilement le cunnilingus, l’inverse n’est pas vrai. Les femmes pensent trop souvent que, aprĂšs des siĂšcles de disponibilitĂ© fĂ©minine, les hommes n’ont plus le droit de demander quoi que ce soit au lit. C’est injuste. Le fait de ne pas se sentir aimĂ© dans son inimitĂ© peut frustrer un homme profondĂ©ment. » La preuve Je m’en suis voulu, aprĂšs cet Ă©chec, poursuit HĂ©lĂšne. J’ai beaucoup rĂ©flĂ©chi, et dans mes relations actuelles avec les hommes, ça me pose encore question. Mon ex m’a trompĂ©e Ă  cause de ça, mais je ne pouvais quand mĂȘme pas me forcer ! » Ça, pas question ! Tout le monde est d’accord lĂ -dessus. No pipe si j’ai un truc Ă  lui faire payer petite derniĂšre oubliĂ©e Ă  la crĂšche ou tas de linge s’accumulant. » Il n’est pas “anormal” de ne pas sucer si l’on n’aime pas ça, martĂšle Damien Mascret. Il faut faire comprendre Ă  l’autre, quelle que soit la pratique envisagĂ©e, que se forcer revient Ă  ĂȘtre violĂ© dans son intĂ©gritĂ©. Je conseille parfois Ă  une femme, pour mieux faire comprendre ses hĂ©sitations, de rappeler Ă  son conjoint sa propre rĂ©ticence Ă  ĂȘtre pĂ©nĂ©trĂ©. Le message passe trĂšs bien, de cette façon ! Ce qui n’empĂȘche pas de s’interroger sur ce qui coince problĂšme d’hygiĂšne ? de position ? La question mĂ©rite d’ĂȘtre Ă©voquĂ©e, discutĂ©e au sein du couple. » Pour HĂ©lĂšne, c’est un peu tard Je regrette qu’il ne m’en ait jamais parlĂ© clairement. En mĂȘme temps, s’il l’avait fait, j’aurais peut-ĂȘtre assimilĂ© ça Ă  du chantage
 » On entre ici dans le dĂ©licat sujet du rapport de force homme sucĂ© ou pas versus femme suceuse ou pas, qui fait la loi ? La femme, Ă©videmment. La force est de son cĂŽtĂ©, jusque dans son refus », s’exclame GĂ©rard Lenne, critique de cinĂ©ma et auteur d’un Ă©loge de la fellation 3. Tous nos tĂ©moins, hommes ou femmes, acquiescent certes, la position qu’impose le plus frĂ©quemment la fellation Ă©voque une domination masculine, mais c’est sans compter avec l’insoutenable vulnĂ©rabilitĂ© du pĂ©nis pendant la pipe. Vous imaginez ce qu’on ose placer entre vos mĂąchoires ? » sourit Patrick, 50 ans. Ce qui fait Ă©cho aux verbatim des femmes, bien conscientes d’un pouvoir dont certaines n’hĂ©sitent pas Ă  jouer effrontĂ©ment et nous ne parlons pas ici, naturellement, des coups de dents inopportuns Une bonne pipe, c’est trĂšs efficace en phase de nĂ©gociations, quand je veux le faire cĂ©der sur la couleur d’un papier peint ou sur le lieu de nos futures vacances », avoue AdĂšle, 39 ans. Quant Ă  Julie, 35 ans, elle s’en sert carrĂ©ment pour gĂ©rer la vie quotidienne No pipe si j’ai un truc Ă  lui faire payer petite derniĂšre oubliĂ©e Ă  la crĂšche ou tas de linge s’accumulant. Mais fellation Ă  volontĂ© si j’ai besoin de me faire pardonner quelque chose ou de l’amadouer, pour qu’il garde les enfants quand je pars en sĂ©minaire ! » Autant vous dire que nos psys s’étranglent quand ils entendent ça, mais, entre nous, on sait trĂšs bien que les filles de Sex and the City » ont raison quand elles dĂ©clarent, d’un air entendu quand on les suce, on est Ă  genoux. Mais, en mĂȘme temps, on les tient par les couilles. » Tant de sagesse force le respect.3 De la fellation comme idĂ©al dans le rapport amoureux » Ă©d. La Musardine.
LindemnitĂ© journaliĂšre que vous recevrez pendant votre arrĂȘt maladie est Ă©gale Ă  50 % de votre salaire journalier de base. Celui-ci est calculĂ© sur la moyenne des salaires bruts des 3 mois qui prĂ©cĂšdent votre arrĂȘt de travail (ou des 12 mois prĂ©cĂ©dant votre cessation d'activitĂ© pour une activitĂ© non continue).
Ça y est Ă  votre tour, le virus vous a rattrapĂ©. Quelles bonnes pratiques alimentaires respecter pour que cela se passe aussi bien que possible ? RĂ©digĂ© par , le 19 Jan 2022, Ă  9 h 56 min La vague d’Omicron dĂ©ferle sur la France, avec des centaines de milliers de nouveaux cas positifs chaque jour. Dont vous, peut-ĂȘtre dĂ©sormais
 Adopter le bon rĂ©gime alimentaire Pour mieux lutter contre le virus, il faut bien sĂ»r commencer par avoir un mode de vie sain faire rĂ©guliĂšrement de l’exercice, dormir suffisamment et ne pas fumer. Mais mieux vaut aussi que vous adoptiez le bon rĂ©gime alimentaire, en mangeant des aliments variĂ©s pour un apport suffisant des nutriments essentiels. Veillez Ă©galement Ă  consommer beaucoup de fruits et de lĂ©gumes. Une source importante de vitamines, de minĂ©raux et de fibres, mĂȘme s’ils sont surgelĂ©s ou en conserve. Positif au covid-19, votre corps aura besoin de vitamines A, C, D et E, et de zinc. Attention toutefois Ă  ce qui aurait pu y ĂȘtre ajoutĂ© sucre, sel, conservateurs
 Par ailleurs, les bonnes matiĂšres grasses vont contribuer Ă  renforcer votre systĂšme immunitaire et Ă  rĂ©duire les inflammations, rappelle la FAO. Il faut donc consommer des cĂ©rĂ©ales complĂštes, des fruits Ă  coque, de l’huile d’olive, de sĂ©same ou d’arachide et autres huiles riches en acides gras insaturĂ©s. Éviter ce qui est difficile Ă  digĂ©rer Bien sĂ»r, il est prĂ©fĂ©rable de limiter voire cesser sa consommation d’alcool quand on est positif, et pas seulement quand on a perdu le goĂ»t ou l’odorat. Cela ne constitue pas la meilleure des façons pour rĂ©duire le stress, et contribuerait Ă  vous dĂ©shydrater. Buvez aussi de l’eau rĂ©guliĂšrement un adulte est censĂ© boire 6 Ă  8 verres par jour. L’un des premiers symptĂŽmes du covid-19 Ă©tant en effet la fiĂšvre, vous risquez de vous dĂ©shydrater. Certes, il n’existe pas de solution miracle pour se remettre du Covid-19, Mais dĂ©jĂ , Ă©vitez de tenter d’épicer votre nourriture pour compenser la perte de goĂ»t. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, du fait des problĂšmes digestifs engendrĂ©s par le Covid-19, mieux vaut Ă©viter tout ce qui est difficile Ă  digĂ©rer, par exemple les choux, brocolis et haricots blancs. De mĂȘme, Ă©vitez les substances acides, comme le vinaigre, qui risquent en sus des aigreurs d’estomac, d’irriter votre gorge et de ne pas arranger votre toux. Illustration banniĂšre Que manger quand on est malade du Covid ? © Chinnapong Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup ! consoGlobe vous recommande aussi... RĂ©digĂ© par Paul Malo Voir sa fiche et tous ses articles Devenir rĂ©dacteur ï»ż
Biensûr que c'est important, on est une équipe comme ça avec 14 joueurs, les 14 peuvent apporter quelque chose à chaque fois. Giani il utilise tout le monde pour donner du rythme à tout le
Note votre lettre du jour est exceptionnellement une reproduction, avec son accord, de l’excellent billet de Ludivine, interne en mĂ©decine, publiĂ© sur son site . Jean-Marc Dupuis. Nous connaissons pratiquement tous quelqu’un qui a eu un cancer. Le plus souvent, personne ne l’a vu venir, au mieux vous vous ĂȘtes dit, tiens, il y a quelque chose qui ne va pas. Y a-t-il des signes qui doivent vous inquiĂ©ter ? Peut-on apprendre Ă  trouver des indices chez l’autre et chez soi-mĂȘme qui pourraient sauver la vie, faire gagner du temps sur la maladie ? Oui, il en existe quelques uns, ceux que les mĂ©decins utilisent pour suspecter un cancer. La plupart de ces signes ne sont pas compliquĂ©s, ne nĂ©cessitent pas de matĂ©riel mĂ©dical. Vous pouvez vous aussi agir Ă  votre niveau pour gagner du temps sur la maladie. 1. Le cancer, ça fait peur A l’heure actuelle, il est impossible de ne pas avoir peur du cancer ou de ne pas y avoir pensĂ©. Le cancer est devenu cĂ©lĂšbre car il est Ă  quasi Ă©galitĂ© dans le classement des causes de mortalitĂ©, avec les maladies cardio-vasculaires AVC, infarctus etc.. Il peut toucher tout le monde. Seulement voilĂ , tout le monde en parle, y pense, mais on voit rĂ©guliĂšrement des gens arriver chez leur mĂ©decin ou mĂȘme Ă  l’hĂŽpital avec des cancers dĂ©jĂ  trĂšs avancĂ©s et qui “sautent aux yeux”. Par exemple, une femme qui se rend chez son gĂ©nĂ©raliste pour une toute autre raison et chez laquelle on dĂ©couvre une “bosse” de 3 cm sur son sein. N’importe qui aurait pensĂ© Ă  un cancer, mais
 le cancer ça fait peur. Personne n’a envie de s’entendre dire “
 vous avez un cancer” parce que tout le monde pense encore qu’avoir un cancer, ça veut dire “je vais mourir bientĂŽt”. Alors plutĂŽt que d’aller voir un mĂ©decin, on prĂ©fĂšre se dire“non mais c’est peut-ĂȘtre pas ça”, “j’irais consulter plus tard, quand j’aurais le temps
”, “ça ne me fait pas mal, ça ne peut pas ĂȘtre grave” etc. Toutes les raisons sont bonnes pour fuir la rĂ©alitĂ©. Pourtant, prendre son courage Ă  deux mains et pousser la porte du mĂ©decin, ça peut littĂ©ralement vous SAUVER LA VIE ! Et ne vous dites pas, j’ai dĂ©jĂ  trop attendu, ça ne sert plus Ă  rien d’y aller maintenant. Non ! Il est toujours temps de gagner du temps tant que l’on est en vie. Malheureusement, ce ne sont pas toujours ceux qui ont le plus besoin d’aller consulter qui vont lire ce type d’article, au contraire ! La fuite et l’éloignement de toute pensĂ©e qui conforterait la peur est souvent le premier rĂ©flexe. Heureusement, vous qui allez lire cet article, au moins dans les grandes lignes, vous pourrez transmettre votre savoir et vos conseils Ă  ceux ou celles qui sont vos proches et qui vous confieront leurs doutes. Vous pourrez alors les encourager Ă  consulter si vous ĂȘtes alertĂ© par ce qu’ils vous dĂ©crivent. N’hĂ©sitez pas Ă  les accompagner chez le mĂ©decin. En plus d’ĂȘtre une preuve d’amour, vous pourrez ainsi offrir un soutien inestimable Ă  cette personne. Recevez votre dossier offert SUR LE CANCER via la lettre gratuite SantĂ© Nature Innovation! 2. Soyez attentif si vous remarquez
 Que vous ou un proche perdez du poids sans effort 5 Ă  10% de votre poids habituel en moins de 6 mois. Ne vous dites pas, trop bien ! Dites-vous c’est Ă©trange si, vous n’avez pas fait de rĂ©gime, vous n’avez pas totalement remplacĂ© votre mode de vie tĂ©lĂ©-voiture par course Ă  pied-VTT. C’est gĂ©nĂ©ralement le signe que votre organisme utilise ses rĂ©serves d’énergie car il mĂšne un combat intĂ©rieur, peut-ĂȘtre contre un cancer. Une fatigue persistante Vous vous faites la rĂ©flexion que vous ĂȘtes souvent fatiguĂ© ces derniers mois ou qu’un proche l’est. Posez vous des questions si votre emploi du temps n’est pas plus surchargĂ© que d’habitude, et si il vous arrive d’avancer vos heures de coucher ou de faire facilement des siestes, ce qui n’était pas le cas avant. Une diminution de l’appĂ©tit Vous n’avez pas faim ce qui contraste avec vos habitudes alimentaires. MĂȘme les aliments que vous aimiez mangĂ© ne vous disent plus rien. Une sensation de fiĂšvre persistante sur plusieurs semaines sans raison Premier rĂ©flexe, prenez votre tempĂ©rature avec un thermomĂštre rectal si possible. La fiĂšvre n’est pas Ă  40°C dans ce genre de cas, mais oscille plutĂŽt entre 38 – 38,5°C. Si il y a une petite fiĂšvre mais qu’elle ne dure que quelques jours, ne vous alertez pas. Au-delĂ  de quelques semaines ou si elle revient rĂ©guliĂšrement, restez vigilant pour voir si d’autres signes ne s’y ajoutent pas. Des boules Ă  certains endroits stratĂ©giques Deux localisations possibles. Sur les organes comme le sein par exemple ou alors une masse que vous sentez dans le ventre. Dans ces cas, c’est la tumeur qui est directement palpĂ©e. Plus courant, vous pouvez avoir des ganglions qui vont rĂ©agir et “ĂȘtre activĂ©s” ce qui va les faire augmenter de taille. Attention, ils sont trĂšs rĂ©actifs, et peuvent s’activer pour une foule de raisons “pas graves”. Les ganglions les plus souvent sentis sont ceux sous les bras, dans le pli entre la jambe et le ventre pli inguinal ou pli de l’aine, sur le cou, ou dans le creux juste en arriĂšre de la clavicule creux sus-claviculaire. Alertez vous seulement si ils restent gonflĂ©s plus de quelques semaines de suite, disons un mois pour donner un chiffre. Si le fait de les toucher dĂ©clenche une douleur, rassurez-vous, ce n’est probablement pas un cancer, mais plutĂŽt une infection. 3. Les signes particuliers pour les 4 cancers les plus frĂ©quents Cancer du sein Examinez-vous les seins rĂ©guliĂšrement comme il est recommandĂ© de le faire, une fois par mois sous la douche par exemple, la peau glisse mieux. Si vous sentez une petite boule, essayez de rester calme et si possible attendez deux semaines au moins surtout si vous n’ĂȘtes pas mĂ©nopausĂ©e. Avec le cycle hormonal la texture des seins varie et il est possible que cette petite masse que vous avez palpĂ©e disparaisse Ă  la fin de votre cycle. Dans ce cas, c’est probablement un petit kyste ou une autre lĂ©sion non inquiĂ©tante qui suit le cours de vos hormones. En revanche si la masse est assez grande et persiste plusieurs semaines aprĂšs votre dĂ©couverte, n’attendez pas plus pour aller consulter votre gynĂ©cologue ou autre mĂ©decin compĂ©tent. Une mammographie sera pratiquĂ©e pour tirer cette affaire au clair. Une fois de plus, toute masse peut ĂȘtre autre chose qu’un cancer. La texture de votre sein peut aussi changer, avec une rĂ©traction de la peau comme si elle Ă©tait attirĂ©e vers “l’intĂ©rieur”. Autre signe, un aspect d’eczĂ©ma du mamelon Paget qui est une forme particuliĂšre de prĂ©sentation. Ca ressemble Ă  une inflammation de la peau qui devient rouge et douloureuse. Cancer du poumon Si vous fumez, pensez-y. Si vous ne fumez pas, pensez-y quand mĂȘme ! Les signes les plus classiques et faciles Ă  repĂ©rer sont le fait de cracher du sang, d’avoir une modification de la voix vous avez du mal Ă  parler, voix Ă©touffĂ©e, bitonale
, d’avoir un hoquet qui persiste des semaines. Cancer de la prostate Pensez-y si vous ĂȘtes un homme. Les femmes n’ont pas de prostate. Les signes ne sont pas trĂšs Ă©vidents » car la prostate est plutĂŽt cachĂ©e et n’a pas d’activitĂ© visible Ă  l’Ɠil nu. Le signe le plus souvent retrouvĂ© est un problĂšme pour uriner dysurie car la prostate est traversĂ©e par l’urĂštre qui relie la vessie Ă  l’extrĂ©mitĂ© du pĂ©nis, mais d’autres causes telles que l’HBP hypertrophie bĂ©nigne de la prostate peuvent crĂ©er le mĂȘme symptĂŽme. Il est Ă©galement possible de retrouver du sang dans vos urines. Cancer des voies aĂ©rodigestives supĂ©rieures Ces cancers sont gĂ©nĂ©ralement causĂ©s par des annĂ©es d’alcool + tabac. Ils concernent la bouche, la gorge l’oesophage, le pharynx, les cordes vocales. Y penser si vous avez des problĂšmes pour avaler, pour boire ou manger ou les deux ; si “ça ne passe pas” dysphagie. La sensation d’avoir quelque chose de coincĂ© dans la gorge, quelque chose qui chatouille en permanence peut aussi ĂȘtre un signe si cela ne s’amĂ©liore pas en quelques jours. Pour la bouche vous pouvez avoir une plaie qui ne guĂ©rit pas aprĂšs plusieurs semaines sur la langue ou Ă  l’intĂ©rieur des joues, sur le palais ou les gencives. Une toux persistante plusieurs semaines, voire mois peut aussi ĂȘtre un signe, surtout si cela ne vous arrivait jamais avant. Votre voix peut aussi ĂȘtre modifiĂ©e comme pour le cancer du poumon, elle peut ĂȘtre Ă©touffĂ©e ou vous pouvez avoir du mal Ă  la contrĂŽler. Les ganglions gonflĂ©s au niveau du cou sont assez Ă©vocateurs si ils sont associĂ©s aux autres signes. 4. En rĂ©sumĂ© sur le cancer La combinaison de plusieurs de ces signes est surtout ce qui doit alerter. Si vous prĂ©sentez un ou plusieurs de ces symptĂŽmes surtout ne vous dites pas, “ça y est, c’est un cancer, je suis foutue !”. Ces signes ne sont pas “infaillibles” et peuvent aussi se retrouver dans d’autres maladies moins graves ou pas graves du tout. Pour cette raison allez voir votre mĂ©decin ! Son expĂ©rience et sa capacitĂ© Ă  combiner toutes les informations pour en extraire le diagnostic feront la diffĂ©rence entre angoisse Ă  rassurer et bonne initiative de votre part. C’est votre santĂ© qui est en jeu, vous avez Ă  ce stade tous les pouvoirs sur votre avenir. En cas de doute, parlez-en Ă  des amis si vous n’avez peur d’aller chez votre mĂ©decin, demandez Ă  quelqu’un en qui vous avez confiance de vous accompagner pour vous rassurer. Mais surtout Ă©vitez de trop rĂ©flĂ©chir, agissez mĂȘme si vous avez peur de ce qui peut vous attendre. C’est pour vous permettre d’éviter les “si j’avais su”, “je sentais bien que quelque chose n’était pas normal chez moi” et toutes ces phrases qui nous font regretter le passĂ© que je vous transmets cet article. Agissez pour vous, et pour ceux que vous aimez. Ce que vous pouvez faire maintenant transmettez cet article aux personnes Ă  qui vous tenez et pour lesquelles vous ne voudriez pas qu’elles se disent ”si j’avais su”. Ila plus aucun buzz plus personne lui donne l'heure c'est chaud ça a changĂ© - Topic StopCensure s'est fait Ă©teindre par LeKhey du 25-08-2022 14:50:14 sur Solutions94 pour centÇa fait du bien quand on est malade Nous souhaitons la bienvenue Ă  tous les joueurs au fascinant quiz des 94 pour cent. Notre Ă©quipe trouve des solutions aux tĂąches du jeu pour partager avec vous les bons indices. Sur cette page, vous pouvez trouver les rĂ©ponses Ă  la tĂąche Ça fait du bien quand on est malade dans le jeu 94 %. Vous n'avez plus besoin de faire une longue pause dans le jeu, de tĂ©lĂ©charger des applications d'indices obscurs, de regarder les vidĂ©os de prĂ©sentation du jeu et de penser Ă  ce que les autres joueurs ont rĂ©pondu pour cette question. Tous les mots de la question Ça fait du bien quand on est malade », qui reprĂ©sentent ensemble 94 % des rĂ©ponses, sont classĂ©s par ordre fait du bien quand on est malade DORMIR 45%MÉDICAMENT 26%CHAUD 10%BOIRE 7%BAIN 6%Vous voulez connaĂźtre les solutions d'autres questions de ce mĂȘme niveau ? Consultez ci-dessous les liens vers les questions du mĂȘme niveau que la question Ça fait du bien quand on est malade » et les mots du quiz sur l' questions de ce niveau Outil de jardinageSolutions en imagesRONFLEMENT, DORMIR, COUETTE, COUPLE, LIT, OREILLER, INSOMNIE
DessymptĂŽmes psychosomatiques sont souvent Ă©voquĂ©s quand on ne trouve pas une explication anatomique Ă  ce que l'on voit. Ça ne
Sur les rĂ©seaux sociaux, ils sont plusieurs milliers de personnes Ă  Ă©voquer des consĂ©quences du coronavirus, de longues semaines aprĂšs avoir Ă©tĂ© infectĂ©s. Des consultations "post-Covid" Ă©mergent peu Ă  peu pour tenter d'expliquer cet Ă©tat."Marcher plus de quelques mĂštres" est maintenant une Ă©preuve sportive, impossible Ă  terminer pour Agathe. Depuis plusieurs mois, cette femme de 35 ans ressent un essoufflement continu, une fatigue "que je ne connaissais pas avant". Son corps, "trĂšs lourd", pourrait ĂȘtre celui d'une octogĂ©naire. Il est celui d'une patiente qui, selon les diagnostics de plusieurs mĂ©decins, a prĂ©sentĂ© des symptĂŽmes "trĂšs Ă©vocateurs" du Covid-19. Sur les rĂ©seaux sociaux, leurs tĂ©moignages apparaissent accompagnĂ©s du hashtag apresJ20, apresJ60, parfois mĂȘme apresJ100. Des personnes affirmant avoir souffert du Sars-CoV-2 disent connaĂźtre encore de lourds symptĂŽmes, longtemps aprĂšs leur apparition. D'aprĂšs un suivi du CHU de Rennes, entre 10 et 15% des patients non-hospitalisĂ©s interrogĂ©s n'avaient toujours pas repris leur activitĂ©, six semaines aprĂšs la maladie. "Ils prĂ©sentaient toujours des symptĂŽmes inattendus, trĂšs invalidants", dĂ©veloppe Pierre Tattevin, chef du service des maladies infectieuses. "Un tiers des patients avaient l'impression d'avoir perdu leur capacitĂ© respiratoire. Et 40% exprimaient une grande fatigue." L'Organisation mondiale de la santĂ© OMS a Ă©voquĂ© cette rĂ©alitĂ© le 22 juin, lors d'une confĂ©rence de presse en anglais "Certaines personnes ont des symptĂŽmes persistants, comme une toux sĂšche au long cours, de la fatigue ou le souffle court en montant des marches", a reconnu l'institution. Une Ă©tude nĂ©erlandaise, relayĂ©e par le site NL Times, a rĂ©cemment montrĂ© que 60% des patients interrogĂ©s – environ 1 600 – prĂ©sentaient toujours des symptĂŽmes respiratoires, prĂšs de trois mois aprĂšs le dĂ©but de la maladie. Pourtant, 91% d'entre eux n'ont pas Ă©tĂ© hospitalisĂ©s, et 85% de ces patients Ă©taient en bonne santĂ© avant le Covid-19. D'aprĂšs Benjamin Davido, infectiologue Ă  l'hĂŽpital Raymond-PoincarĂ© de Garches Hauts-de-Seine, 5 Ă  10% des malades du coronavirus pourraient ĂȘtre dans cette situation. Julie, 40 ans, a perçu de premiers symptĂŽmes "anodins" dĂ©but avril. Un lĂ©ger rhume et des Ă©ternuements, vite accompagnĂ©s d'une perte d'odorat. "J'avais des courbatures et de la fatigue, mais rien Ă  voir avec ce que je connais actuellement", relate cette mĂšre de deux enfants, "Ă©puisĂ©e" aprĂšs trois mois de maladie. Pour cette professionnelle de la protection de l'enfance en ArdĂšche, testĂ©e positive, la situation est passĂ©e d'un "petit rhume" Ă  des insuffisances respiratoires mi-avril. Puis une rechute, il y a moins d'un mois. Julie dĂ©crit dĂ©sormais "des migraines qui ne passent pas", des "nausĂ©es incessantes". Les premiers symptĂŽmes d'Olivier, courant mars, semblaient eux aussi "plutĂŽt lĂ©gers". Des courbatures, une perte du goĂ»t et de l'odorat, des douleurs thoraciques et de la fatigue. "Le tournant a eu lieu dĂ©but mai", Ă  l'issue d'une accalmie de deux Ă  trois semaines, raconte cet habitant de Boulogne-Billancourt Hauts-de-Seine, testĂ© positif lui aussi "Une pointe au cƓur avec des picotements au cerveau m'a fait chuter. Mon corps tremblait. J'ai cru que j'allais mourir." Une batterie d'examens avec un cardiologue ne signale rien, mais des "sauts de cƓur" reviennent pour cet homme de 44 ans "trois Ă  quatre fois par jour". De ces symptĂŽmes cardiaques naissent parfois des complications, comme l'a vĂ©cu Philippe, Parisien de 33 ans Ă©galement testĂ© positif par PCR. "J'ai Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© le 4 mars... jusqu'Ă  la semaine derniĂšre", rĂ©sume le trentenaire travaillant dans le milieu de l'assurance. En plus de la toux et d'un essoufflement "qui ne partait pas", Philippe a dĂ©veloppĂ© une tachycardie – un symptĂŽme "assez frĂ©quent" parmi les patients suivis Ă  Rennes, observe Pierre Tattevin. "J'Ă©tais dĂ©jĂ  traitĂ© pour de l'arythmie et de l'hypertension, mais aprĂšs la tachycardie, j'ai dĂ©veloppĂ© une insuffisance cardiaque", rapporte Philippe. En avril, j'ai dĂ©butĂ© un nouveau traitement cardiaque, Ă  vie. J'aurai toute ma vie un suivi cardiaque Ă  cause du Covid-19. "Les symptĂŽmes sont passĂ©s, puis ils sont repartis. Et lĂ , ça a empirĂ©", confie de son cĂŽtĂ© Anne Rettien, artiste peintre et salariĂ©e d'un magasin dans la rĂ©gion de Metz Moselle. DĂ©but mars, cette femme de 56 ans a souffert d'une toux persistante, d'acouphĂšnes et de douleurs thoraciques. "C'Ă©tait dĂ©sagrĂ©able mais pas douloureux. Ça l'est devenu par la suite", dĂ©crit-elle. L'essoufflement est arrivĂ©, tout comme les palpitations "Mon cƓur battait fort quand je montais cinq marches, alors que je fais d'habitude du sport quatre fois par semaine." Courant avril, aprĂšs avoir Ă©tĂ© testĂ©e positive, les douleurs thoraciques d'Anne Rettien s'intensifient. La quinquagĂ©naire, en permanence fatiguĂ©e, sent comme une personne assise sur sa poitrine. Un scanner dĂ©tecte alors une fibrose pulmonaire rĂ©cente, liĂ©e au Covid-19. "Il n'y a rien Ă  faire contre cette fibrose, dĂ©plore-t-elle. J'aurai un scanner de contrĂŽle dans six mois. Soit elle partira, soit elle ne partira pas." En arrĂȘt et malgrĂ© des amĂ©liorations respiratoires, Anne Rettien vit toujours une vie "au ralenti". L'inquiĂ©tude la gagne "Est-ce que je vais guĂ©rir ? Et quand ?" "Nous sommes face Ă  un dĂ©sert un dĂ©sert d'information, un dĂ©sert de coordination mĂ©dicale", dĂ©nonce un collectif de ces patients dans une tribune parue dans Le Journal du dimanche. Face Ă  ce constat, HĂ©lĂšne Elouard a lancĂ© une pĂ©tition pour "les oubliĂ©s du Covid-19". "Pour beaucoup d'entre nous, pas de formes alarmantes, alors, on nous a laissĂ©s de cĂŽtĂ©. C'est le stress, c'est l'angoisse, c'est psychologique, nous dit-on", Ă©crit-elle. "Ce n'est pas normal que l'on ne prenne en charge que quand un test est positif", regrette cette femme de 54 ans. Agathe assure ainsi ne pas avoir pu intĂ©grer un service de rééducation post-Covid, faute de test PCR fin mars Ă  l'Ă©poque, seuls les cas graves Ă©taient testĂ©s et du fait de rĂ©sultats nĂ©gatifs en test sĂ©rologique. Des "faux nĂ©gatifs" sont toutefois possibles, et des diagnostics mĂ©dicaux, consultĂ©s par franceinfo, Ă©voquent une infection Covid-19. GrĂące Ă  un proche, elle a finalement pu rejoindre un centre de rééducation ces derniers jours, prĂšs de Deauville Calvados. "Les mĂ©decins sont assez dĂ©munis. Ils n'ont jamais vu ça autant de symptĂŽmes avec un bilan clinique aussi parfait", commente la trentenaire. "C'est normal, ça va passer", "Je ne sais pas", "Vous avez une cĂŽte coincĂ©e"... Voici, entre autres, ce qu'assure avoir entendu Flora ces derniers mois, alors qu'elle se prĂ©sentait Ă  des mĂ©decins avec d'importantes douleurs au poumon. "Le mal au thorax, je l'ai depuis trois mois", insiste cette vendeuse de 31 ans vivant Ă  Dinan CĂŽtes-d'Armor, en arrĂȘt depuis dix jours du fait de ces symptĂŽmes. "Certaines personnes nous croient Ă  moitiĂ© beaucoup nous disent 'non, c'est dans le mental'. Nous, on va les voir parce qu'on a mal." Nous ne connaissions pas ce virus il y a six mois. Des symptĂŽmes psychosomatiques sont souvent Ă©voquĂ©s quand on ne trouve pas une explication anatomique Ă  ce que l'on voit. Ça ne veut pas dire que ça l'est. Pierre TattevinĂ  franceinfo Marjorie Neveu a vu sa mĂ©decin "25 fois en quatre mois". Cette cadre de l'Education nationale de 45 ans souffre encore "de problĂšmes Ă  respirer, de douleurs musculaires et osseuses" et d'une "fatigue persistante". AprĂšs une pancrĂ©atite en fĂ©vrier, la patiente s'est retrouvĂ©e plusieurs fois aux urgences en avril et mai, du fait de douleurs thoraciques trop importantes. Comme ce jour d'avril, oĂč Marjorie Neveu, "complĂštement oppressĂ©e", n'arrivait plus Ă  respirer. "On m'oriente alors vers un scanner et les aspects scanographiques montrent une atteinte Covid-19", relate-t-elle. "Puis, ils m'ont transfĂ©rĂ©e aux urgences Covid. Ils m'ont fait un test PCR, revenu nĂ©gatif. On m'a demandĂ© de rentrer chez moi tranquillement." Le scĂ©nario se rĂ©pĂšte fin avril, puis fin mai. On lui prescrit des antibiotiques et antalgiques, et un mĂ©decin Ă©voque "une crise d'angoisse". Le 18 juin, un nouveau scanner rĂ©vĂšle que Marjorie Neveu souffre d'une embolie pulmonaire. Elle est hospitalisĂ©e six jours en unitĂ© Covid-19. "Le corps mĂ©dical est dans l'interrogation la plus totale", rĂ©sume GrĂ©goire Duquesnoy, ĂągĂ© de 35 ans. Il y a un mois, cet habitant du nord de la France a consultĂ© un pneumologue, dĂ©muni face Ă  des gĂȘnes respiratoires trĂšs rĂ©guliĂšres depuis mars. "J'ai fait un test de capacitĂ© pulmonaire et j'avais une capacitĂ© de 77%, contre 130% lors de mes derniers examens, relate-t-il. J'ai perdu la moitiĂ© de mes capacitĂ©s pulmonaires." Face Ă  lui, le pneumologue Ă©voque une "guĂ©rison Covid", mais reste dans le doute. "MĂȘme lui me disait que le confinement avait pu crĂ©er une psychose. Mais je n'ai jamais eu de problĂšme avant. Je suis trĂšs sportif, et lĂ , j'ai un Ă©tat qui se dĂ©grade." Les douleurs thoraciques, l'essoufflement et un Ă©tat gĂ©nĂ©ral de fatigue sont les signes actuels les plus frĂ©quents chez ces patients, constate Pierre Tattevin. "Samedi, je suis sortie dehors pour la premiĂšre fois depuis longtemps", relate Marjorie Neveu. Ses douleurs thoraciques continuent de la rĂ©veiller la nuit. Elle ressent comme "des coups de poignard Ă  chaque respiration". La moindre chose me demande un effort incommensurable. J'espĂšre ĂȘtre sur la voie ascendante, mais je ne vois pas d'amĂ©lioration de ma fatigue. Je me casse la figure jour aprĂšs jour. Marjorie NeveuĂ  franceinfo Si Julie n'a plus les symptĂŽmes respiratoires qu'elle a pu avoir, sa fatigue persiste encore. "Je suis Ă©puisĂ©e, j'ai l'impression que mon corps ne se remettra pas", rĂ©sume Julie. Cette mĂšre se souvient avoir dĂ» s'arrĂȘter Ă  deux reprises, alors qu'elle prĂ©parait une pĂąte brisĂ©e "Tout le haut du corps me fait souffrir, et je suis trĂšs vite Ă©puisĂ©e de tout." Comme simplement courir aprĂšs son fils de 16 mois, ou lui donner son bain. L'essoufflement et l'Ă©puisement ne sont pas les seuls symptĂŽmes Ă  s'inscrire dans la durĂ©e. "J'ai eu le Covid-19 et des symptĂŽmes plus Ă©tonnants les uns que les autres se sont enchaĂźnĂ©s", tĂ©moigne Florence, diagnostiquĂ©e par son mĂ©decin. En plus d'une gĂȘne respiratoire et d'une grande fatigue, cette femme de 45 ans vivant en Ile-de-France dĂ©crit des maux de tĂȘte "quotidiens, trĂšs intenses", mais aussi des douleurs gastriques et de la diarrhĂ©e, frĂ©quente parmi les personnes interrogĂ©es. "J'ai aussi des absences, des trous de mĂ©moire je ne vais plus savoir comment fonctionne le micro-ondes, ou oublier que j'ai appelĂ© quelqu'un un aprĂšs-midi et le rappeler le soir." Son mari l'"aide beaucoup", tant chaque tĂąche mĂ©nagĂšre est devenue difficile. La situation est la mĂȘme pour Philippe, dont le conjoint "a beaucoup pris le relais" Ă©tendre le linge, par exemple, n'est plus faisable. "Je dois m'asseoir et reprendre mon souffle, boire de l'eau. Comme si j'avais fait une sĂ©ance de sport, alors que c'est un effort normal de la vie courante." Quatre mois aprĂšs sa contamination, Olivier sent qu'il commence Ă  corriger son essoufflement Ă  l'effort. Mais ses questions restent nombreuses, notamment sur des symptĂŽmes d'ordre neurologique, ou sur son odorat de nouveau altĂ©rĂ©. Il y a quelques jours, le patient s'est rendu Ă  l'HĂŽtel-Dieu Ă  Paris, pour dĂ©buter un suivi de ces symptĂŽmes au long cours. Sa mĂ©decin "suit une centaine de personnes" dans le cadre de ce programme, relate le quadragĂ©naire. Ces consultations "post-Covid" sont nĂ©es rĂ©cemment pour mieux prendre en charge ces patients toujours malades. Des Ă©tudes se lancent en parallĂšle pour leur apporter des rĂ©ponses. A l'hĂŽpital de l'HĂŽtel Dieu, deux Ă©tudes sont en cours sur la persistance et la rĂ©surgence de leurs symptĂŽmes, prĂ©cise Le Parisien. En Suisse, ajoute La Tribune de GenĂšve, l'hĂŽpital de l'Ile Ă  Berne se penche sur les sĂ©quelles Ă  moyen et long terme du Covid-19. A l'hĂŽpital Foch de Suresnes Hauts-de-Seine, le programme "Rehab-Covid", proposĂ© trois demi-journĂ©es par semaine, a dĂ©butĂ© le 12 juin. "Nous avons vu une quinzaine de patients, mais nous avons beaucoup de demandes nous sommes presque plein jusqu'en septembre", explique Nicolas Barizien, chef du service de mĂ©decine physique et de rĂ©adaptation de l'hĂŽpital. Comme plusieurs tĂ©moignages l'Ă©voquent, les patients suivis Ă  Suresnes ont fait "une forme pas trĂšs grave et assez typique" du Covid-19, dĂ©crit le mĂ©decin. Ils ont ensuite connu "une pĂ©riode de convalescence de deux Ă  trois semaines", puis une "rĂ©surgence de symptĂŽmes" multiples sur le tard. "On ne voit pas cela habituellement dans les maladies infectieuses", dĂ©veloppe Nicolas Barizien. "Il y a beaucoup de signes – comme l'essoufflement, la fatigue ou des douleurs musculaires – que l'on retrouve dans des infections virales banales. Le Covid-19, lui, donne tous ces signes." Les signes ne sont pas surprenants. Ce qui l'est, c'est le fait de voir tous ces signes en mĂȘme temps, et une rĂ©surgence des symptĂŽmes alors qu'on les croyait guĂ©ris. Nicolas BarizienĂ  franceinfo Pierre Tattevin partage ce constat d'un virus trĂšs dĂ©routant. "D'autres groupes de virus, les hĂ©patites virales par exemple, peuvent donner des fatigues prolongĂ©es. Ce n'est pas du tout attendu pour des virus respiratoires", relĂšve le mĂ©decin. De premiĂšres hypothĂšses Ă©mergent nĂ©anmoins. "Ce n'est pas une persistance du virus, plutĂŽt une convalescence prolongĂ©e de tous les dĂ©gĂąts qu'a fait le virus Ă  sa phase aiguĂ«", constate Pierre Tattevin. "Cela ressemble plus Ă  quelque chose de post-infectieux, de post-inflammatoire", poursuit-il. Les tachycardies pourraient ainsi ĂȘtre "une compensation du cƓur face au manque d'oxygĂšne et Ă  la fatigue". Quant Ă  l'atteinte du systĂšme nerveux, "c'est une piste sur laquelle on travaille, mais aucune lĂ©sion n'a Ă©tĂ© observĂ©e Ă  ce stade", prĂ©cise Nicolas Barizien. Les deux mĂ©decins se veulent optimistes. A l'hĂŽpital Foch, les premiers patients du "Rehab-Covid" voient dĂ©jĂ  leur Ă©tat s'amĂ©liorer. "La majeure partie des gens, aprĂšs trois mois, sont totalement guĂ©ris", insiste Pierre Tattevin. Mais pour les patients toujours atteints, la perspective du rĂ©tablissement est encore lointaine. "Moralement, c'est difficile, confie Agathe. C'est une maladie marathon et on ne sait pas s'il y aura une fin."
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ça fait du bien quand on est malade