Câest Jacques Chirac qui en 2003 a instaurĂ© cette JournĂ©e nationale dâhommage aux morts pour la France pendant la guerre dâAlgĂ©rie et les combats du Maroc et de la Tunisie ». Ă cette date, un an plus tĂŽt, il avait inaugurĂ© le MĂ©morial situĂ© sur le Quai Branly Ă Paris sur lequel sont inscrits les noms des soldats français tombĂ©s en AlgĂ©rie â y compris aprĂšs le cessez-le-feu » thĂ©orique du 19 mars autres journĂ©es de commĂ©moration sâajoutent Ă cette date neutre » du 5 dĂ©cembre. Depuis 2003 aussi, une JournĂ©e nationale dâhommage aux harkis et autres membres des formations supplĂ©tives », le 25 septembre. Et depuis 2012, la JournĂ©e nationale du souvenir et de recueillement Ă la mĂ©moire des victimes civiles et militaires de la guerre dâAlgĂ©rie et des combats en Tunisie et au Maroc », le 19 contexte de fortes tensionsLorsquâen 2003 Jacques Chirac choisit la date du 5 dĂ©cembre, cela fait trois ans que la mĂ©moire de la guerre dâAlgĂ©rie occupe le dĂ©bat public. LâannĂ©e 2000 est celle de lâexplosion des tensions. Lors de son voyage en France, le prĂ©sident algĂ©rien Abdelaziz Bouteflika Ă©voque la nĂ©cessitĂ© de rectifier lâimage parfois dĂ©formĂ©e de certains Ă©pisodes de la colonisation ».En juin 2000, le gĂ©nĂ©ral Massu reconnaĂźt les faits de torture rapportĂ©e par Louisette Ighilahriz et Ă lâautomne, les tĂ©moignages sur la torture affluent au journal LâHumanitĂ© qui publie lâ Appel des douze » en faveur dâune prise de position officielle. LâannĂ©e suivante est marquĂ©e par les rĂ©vĂ©lations du gĂ©nĂ©ral Aussaresses et sa comparution en justice. Câest un moment Ă la fois de cristallisation et de dĂ©flagration mĂ©morielle, analyse lâhistorien Tramor Quemeneur, spĂ©cialiste de la guerre dâAlgĂ©rie. En 2003, Ă lâoccasion de lâannĂ©e de lâAlgĂ©rie en France, Jacques Chirac choisit une date de commĂ©moration qui ne risque pas dâenflammer un peu plus les dĂ©bats, une date par dĂ©faut en quelque sorte. »Une date dĂ©pourvue de sens historiqueLes Ă©changes souvent houleux sur le choix de la date du 19 mars â proposition de loi adoptĂ©e par lâAssemblĂ©e Nationale en 2002, finalement entĂ©rinĂ©e par le SĂ©nat en 2012 â montrent assez combien ce choix politique nâa pas mis fin aux polĂ©miques. Cette date du 5 dĂ©cembre ne contente personne, poursuit Tramor Quemeneur, elle ne peut participer Ă une rĂ©conciliation des mĂ©moires car elle est dĂ©sincarnĂ©e. Elle nâinscrit pas de vĂ©ritable espace de commĂ©moration. »Face Ă ce constat, nombre dâhistoriens sont partisans dâune clarification mĂ©morielle » au profit du 19 mars 1962, qui leur semble prĂ©senter un intĂ©rĂȘt majeur faire sens pour tout le monde. Choisir la date le cessez-le-feu ne signifie pas quâon occulte les violences qui ont eu lieu aprĂšs, argumentent-ils encore. Et de citer dâautres dates, consensuelles celles-lĂ , qui ne marquent pas pour autant la fin rĂ©elle des conflits celle du 8 mai 1945 qui nâimplique pas lâoubli de Hiroshima ou Nagasaki et celle du 11 novembre 1918, alors que la dĂ©mobilisation a lieu en sujet dĂ©licat pour Emmanuel MacronEn ce qui concerne la guerre dâAlgĂ©rie, la multiplicitĂ© des dates de commĂ©morations est dâautant moins satisfaisante quâelle organise une dispersion des mĂ©moirespropice Ă la surenchĂšre, souligne lâhistorienne Sylvie ThĂ©nault, spĂ©cialiste de la colonisation en AlgĂ©rie et de la guerre dâindĂ©pendance algĂ©rienne. Emmanuel Macron doit rĂ©unir les mĂ©moires autour dâune seule date. MĂȘme sâil est Ă©videmment impossible politiquement de rayer les autres, il pourrait distinguer le 19 mars par une cĂ©rĂ©monie officielle. »Lors de son dĂ©placement en Afrique, le prĂ©sident a reconnu une nouvelle fois lâexistence des crimes de la colonisation et prĂ©cisĂ©, dans un entretien Ă TraceTV dimanche 3 dĂ©cembre, quâen ce domaine, la rĂ©paration est mĂ©morielle ». Le choix de la date de commĂ©moration revĂȘt dĂšs lors une importance particuliĂšre. Lâabsence de dĂ©cision politique nâest pas un facteur dâapaisement, conclut Tramor Quemeneur. Lui qui connaĂźt la pensĂ©e de Paul RicĆur le sait on ne peut se projeter sans faire Ă©tat une fois pour toutes du passĂ© vĂ©cu. »
CĂ©rĂ©moniedu 5 dĂ©cembre 2012 . Message de Kader ARIF ministre dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du ministre de la dĂ©fense, chargĂ© des anciens combattants Ă lâoccasion de la JournĂ©e nationale dâhommage
Pour la premiĂšre fois, une journĂ©e dĂ©diĂ©e Ă la mĂ©moire des victimes de la guerre d'AlgĂ©rie doit ĂȘtre observĂ©e en France, le 19 mars. Mais cette date ne fait pas l'unanimitĂ© au sein de la classe politique et des associations de harkis. Le Sud se rebiffe. Plusieurs Ă©lus UMP des bords de la MĂ©diterranĂ©e, dont Christian Estrosi, maire de Nice, Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan, ou encore Eli Aboud, dĂ©putĂ© de lâHĂ©rault, refusent de commĂ©morer la signature des accords dâĂvian marquant la fin de la guerre dâAlgĂ©rie, le 19 mars 1962. En cause la symbolique de cette date que lâopposition considĂšre comme "un cessez-le-feu qui ne fut pas un cessez-le-sang"."Nous comprenons que le 19 mars reprĂ©sente un rĂ©el soulagement pour les soldats français du contingent et leurs familles, acteurs dâun conflit qui, bien souvent, les dĂ©passait. Mais nâoublions pas quâaprĂšs le 19 mars furent torturĂ©s et massacrĂ©s des dizaines de milliers de harkis. Plusieurs milliers de civils europĂ©ens furent enlevĂ©s et portĂ©s disparus", Ă©crit Elie Aboud sur son site mĂȘme avis, Christian Estrosi mĂšne, depuis plusieurs semaines, une vĂ©ritable campagne contre le 19 mars. Il refuse que les bĂątiments publics de sa ville marquent l'Ă©vĂ©nement, malgrĂ© la circulaire prĂ©fectorale en ce sens envoyĂ©e aux Ă©lus. Le maire de Nice estime que cette journĂ©e est "un dĂ©ni de vĂ©ritĂ©" car le 19 mars 1962 a, selon lui, surtout marquĂ© "le dĂ©but d'un calvaire" pour les harkis. Ă Perpignan, les drapeaux seront mĂȘme en berne, a annoncĂ© le maire de la ville, Jean-Marc Pujol."Les maires sont libres de faire ce quâils veulent "FixĂ©e au 19 mars par la loi du 6 dĂ©cembre 2012, la "journĂ©e nationale du souvenir et du recueillement Ă la mĂ©moire des victimes civiles et militaires de la guerre d'AlgĂ©rie et des combats en Tunisie et au Maroc" est une proposition initiĂ©e par le gouvernement de Lionel Jospin, en 2002, qui nâavait jusquâĂ prĂ©sent pas abouti. Elle a finalement Ă©tĂ© votĂ©e le 8 dĂ©cembre 2012 par le SĂ©nat puis validĂ©e par le Conseil constitutionnel, dix ans aprĂšs avoir Ă©tĂ© gouvernement, on tente de relativiser la fronde sudiste. "Les maires sont libres de faire ce quâils veulent. Lâobligation lĂ©gale, câest une cĂ©rĂ©monie par dĂ©partement organisĂ©e par le prĂ©fet. Ce qui, pour lâheure, devrait ĂȘtre respectĂ©", explique le ministĂšre des Anciens Combattants, joint par FRANCE son cĂŽtĂ©, le directeur de la FĂ©dĂ©ration nationale des anciens combattants en AlgĂ©rie, Maroc et Tunisie FNACA, Guy Darmanin, se montre ferme. "Lorsque lâon est rĂ©publicain, on doit se plier Ă la loi. Et celle-ci a Ă©tĂ© votĂ©e par le Parlement Ă©lu dĂ©mocratiquement par les Français", a-t-il simplement dĂ©clarĂ© Ă FRANCE 5 dĂ©cembre et le 11 novembre dĂ©jĂ pour lâAlgĂ©rieDepuis 2003, une "JournĂ©e nationale d'hommage aux morts pour la France pendant la guerre d'AlgĂ©rie" a dĂ©jĂ Ă©tĂ© Ă©tablie au 5 dĂ©cembre, date sans aucune connotation historique choisie par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Plusieurs responsables politiques et associations dâanciens combattants avaient, Ă l'Ă©poque, fait part de leur mĂ©contentement, prĂ©fĂ©rant la symbolique des accords dâĂvian."Le 5 dĂ©cembre a Ă©tĂ© choisi simplement en fonction de lâagenda du prĂ©sident de l'Ă©poque, Jacques Chirac. Cette date, qui correspond Ă lâinauguration du mĂ©morial de la guerre dâAlgĂ©rie au musĂ©e du quai Branly nâa aucun sens", rappelle Guy Darmanin. "Toutes les guerres sont suivies dâexactions. Pour la Seconde Guerre mondiale, nous en cĂ©lĂ©brons lâarmistice le 8 mai, alors quâelle a vĂ©ritablement pris fin le 2 septembre, aprĂšs Hiroshima", consensus avait Ă©tĂ© tentĂ© par Nicolas Sarkozy qui, en 2011, avait dĂ©cidĂ© d'Ă©tendre la commĂ©moration du 11 novembre Ă tous ceux qui sont rĂ©cemment tombĂ©s pour la France. Mais, lĂ encore, de nombreuses voix sâĂ©taient Ă©levĂ©es contre ce "Memorial Day" Ă lâamĂ©ricaine. Autant de dissensions qui montrent que la dĂ©licate question algĂ©rienne demeure, 51 ans plus tard, un lourd fardeau pour les gouvernements français successifs. Les Français, quant Ă eux, semblent nâavoir que "lâembarras du choix" puisque le ministĂšre des Anciens Combattants lâassure "Le 5 dĂ©cembre restera Ă©galement une date de commĂ©moration".
pendantla guerre dâAlgĂ©rie et les combats du Maroc et de la Tunisie. Depuis 2003, la date du 5 dĂ©cembre a Ă©tĂ© choisie comme journĂ©e nationale dâhommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre dâAlgĂ©rie
8 fĂ©vrier 20215 dĂ©cembre 2020 Samedi 05 dĂ©cembre 2020CĂ©rĂ©monie dâhommage aux morts pour la France, civils et militaires, de la guerre dâAlgĂ©rie, des combats du Maroc et de la Tunisie, en format restreint en raison de la crise sanitaire, au square David Haviland Ă dâune gerbe avec M. Seymour Morsy, PrĂ©fet de la Haute-Vienne et M. Viroulaud adjoint au maire de
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CĂ©rĂ©moniedu 5 dĂ©cembre 2022. Le 05/12/2022 Ă 11:00. AGEN ; Hommage aux «Morts pour la France» de la guerre dâAlgĂ©rie et des combats du Maroc et de Tunisie. Voir les Ă©vĂšnements archivĂ©s. Menu MusĂ©e de l'UF47 Page d'accueil
JournĂ©e nationale dâhommage aux morts pour la France » pendant la guerre dâAlgĂ©rie et les combats du Maroc et de TunisieEn cette journĂ©e nationale, la RĂ©publique renouvelle solennellement son hommage aux morts pour la France » de la guerre dâAlgĂ©rie et des combats du Maroc et de la Tunisie. La nation se souvient de toutes les victimes, civiles comme militaires, de ce conflit qui brisa tant de destins et gĂ©nĂ©ra tant de y a 60 ans, une guerre, longtemps niĂ©e, entrait dans sa septiĂšme annĂ©e. Des soldats de mĂ©tiers, des centaines de milliers de jeunes hommes appelĂ©s ou rappelĂ©s sous les drapeaux et des membres des forces supplĂ©tives combattaient pour la France sur le territoire 1952 Ă 1962, en AlgĂ©rie, au Maroc et en Tunisie, prĂšs de deux millions dâhommes ont servi nos armes. 70 000 ont Ă©tĂ© blessĂ©s, plus de 25 000 sont tombĂ©s pour la France. Hier, ils ont combattu avec dĂ©vouement pour nos couleurs, aujourdâhui, ils reposent dans la mĂ©moire Ă toute cette gĂ©nĂ©ration, celle qui a eu 20 ans dans les AurĂšs » que nous consacrons cette journĂ©e. A ceux qui y trouvĂšrent la mort, Ă ceux qui en revinrent, y ont souffert et en souffrent encore, marquĂ©s dans leur chair comme dans leur esprit. Le souvenir de ces mois de service et de guerre est toujours vivace chez nombre dâanciens son hommage et dans la reconnaissance de la douleur, la France nâoublie ni les tourments des civils, ni les rapatriĂ©s qui ont abandonnĂ© un pays qui Ă©tait le leur, qui Ă©tait celui de leur cĆur et de leurs ancĂȘtres. Elle sait Ă quel point les exactions commises Ă leur encontre, au printemps et Ă lâĂ©tĂ© 1962 notamment, puis le dĂ©racinement constituent encore des plaies sait Ă©galement le sort des anciens harkis et de leurs familles qui ont subi de terribles reprĂ©sailles ou qui ont Ă©tĂ© contraints de quitter leur terre natale. Elle pense aussi Ă ces hommes et Ă ces femmes, civils et militaires, dont la trace a Ă©tĂ© armes se sont tues depuis 58 ans. Cette pĂ©riode occupe dans notre histoire et dans notre mĂ©moire nationale une place toute particuliĂšre. Lâhistoire de la guerre dâAlgĂ©rie est celle dâune dĂ©chirure, dâune blessure non-cicatrisĂ©e, de drames familiaux, personnels et mĂȘme intimes, dâun enchevĂȘtrement de destins bousculĂ©s parfois que cette histoire est complexe, sa mĂ©moire est plurielle. Parce que cette histoire est la nĂŽtre, il est nĂ©cessaire de continuer son enseignement et de permettre sa juste comprĂ©hension. Parce que ces mĂ©moires sont essentielles pour la construction de nos identitĂ©s et pour notre cohĂ©sion nationale, sa transmission aux jeunes gĂ©nĂ©rations doit se poursuivre de maniĂšre souvenir, tĂ©moigner, raconter, expliquer, partager, en sont les maĂźtres mots. Câest aussi ce que nous faisons en cette journĂ©e DARRIEUSSECQ, ministre dĂ©lĂ©guĂ©e auprĂšs de la ministre des ArmĂ©es, chargĂ©e de la mĂ©moire et des anciens combattants
Journéenationale d'hommage aux Morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Cérémonie, le jeudi 5 Cérémonie, le jeudi 5 Cérémonie du 5 décembre
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cérémonie du 5 décembre guerre d algérie