LâAtlantide en grec ancien áŒÎ»Î±Îœáœ¶ ΜáżÎż , Atlantis nesos, Ăźle dâAtlas » est une Ăźle fictive mentionnĂ©e dans les Ćuvres de Platon, TimĂ©e et Critias, dans une allĂ©gorie sur lâorgueil national, oĂč elle reprĂ©sente la puissance navale antagoniste assiĂ©geant lâAthĂšnes antique , lâincarnation pseudo-historique de lâĂtat idĂ©al de Platon dans La RĂ©publique. Dans le mythe, AthĂšnes, contrairement Ă toute autre nation du monde connu, repousse lâassaut des Atlantes, dĂ©montrant ainsi vraisemblablement la suprĂ©matie de la vision de lâĂtat de Platon. LâAtlantide perd la faveur des dieux et sombre dans lâocĂ©an Atlantique Ă la fin de lâhistoire. MalgrĂ© son rĂŽle minime dans lâĆuvre de Platon, le rĂ©cit de lâAtlantide a eu un impact littĂ©raire important. Les Ă©crits utopiques de divers auteurs de la Renaissance, tels que la Nouvelle Atlantide de Francis Bacon et lâUtopie de Thomas More, ont repris lâaspect symbolique de lâAtlantide. Dâautre part, les chercheurs amateurs du XIXe siĂšcle, notamment Ignatius L. Donnelly dans son ouvrage Atlantis The Antediluvian World, ont pris le rĂ©cit de Platon pour une tradition historique. Les suggestions ambiguĂ«s de Platon concernant la date des Ă©vĂ©nements environ 9 000 ans avant son Ă©poque et lâemplacement supposĂ© de lâAtlantide au-delĂ des piliers dâHercule » ont suscitĂ© de nombreuses discussions pseudo-scientifiques. En consĂ©quence, lâAtlantide est devenue un terme fourre-tout pour toutes les civilisations prĂ©historiques perdues prĂ©tendument avancĂ©es, et elle continue dâinspirer les fictions actuelles, de la bande dessinĂ©e au cinĂ©ma. Carte de lâAtlantide dâ Athanasius Kircher, la plaçant au milieu de lâocĂ©an Atlantique, tirĂ©e de Mundus Subterraneus 1669, publiĂ©e Ă Amsterdam. La carte est orientĂ©e avec le sud en haut. Si les philologues et les classicistes modernes sâaccordent sur le caractĂšre fictif de lâhistoire, la source dâinspiration reste un point de discorde. Platon est connu pour emprunter librement les allĂ©gories et mĂ©taphores dâautres traditions, comme il lâa fait avec lâhistoire de GygĂšs, par exemple. Cela a incitĂ© un certain nombre de chercheurs Ă considĂ©rer lâĂ©ruption de ThĂ©ra, lâinvasion des peuples de la mer et la guerre de Troie comme des sources dâinspiration probables pour lâAtlantide. Dâautres ont rejetĂ© cette chaĂźne de tradition comme Ă©tant impossible, affirmant que Platon a produit une histoire complĂštement fictive basĂ©e sur des Ă©vĂ©nements contemporains tels que lâinvasion athĂ©nienne infructueuse de la Sicile en 415-413 avant ou la destruction dâHelike en 373 avant Sommaire Les dialogues de PlatonTimĂ©eCritiquesInterprĂ©tationsAncienjuif et chrĂ©tienModernePseudo-histoire de lâAtlantisPremiĂšre littĂ©rature influenteImpact du mayanismeIgnace DonnellyMadame Blavatsky et les thĂ©osophesNazisme et occultismeEdgar CayceCes derniers tempsHypothĂšses de localisationDans ou prĂšs de la mer MĂ©diterranĂ©eDans lâocĂ©an AtlantiqueIrlandeEn EuropeAutres emplacementsInterprĂ©tations littĂ©rairesVersions anciennesUtopies et dystopiesCitĂ© perdueRĂ©cits Ă©piquesReprĂ©sentations artistiquesMusiquePeinture et sculpture Les dialogues de Platon sur lâAtlantide TimĂ©e Les Ćuvres de Platon, TimĂ©e et Critias, sont les seules sources primaires de lâAtlantide; toutes les rĂ©fĂ©rences ultĂ©rieures Ă lâĂźle sont basĂ©es sur elles. Les dialogues prĂ©tendent citer Solon, qui sâest rendu en Ăgypte vers 590 et 580 avant et a traduit des documents Ă©gyptiens sur lâAtlantide. Platon a prĂ©sentĂ© lâAtlantide dans le TimĂ©e, Ă©crit en 360 avant JĂ©sus-Christ Une traduction latine du XVe siĂšcle du TimĂ©e de Platon Parce quâil est consignĂ© dans nos archives quâil Ă©tait une fois votre Ătat qui a arrĂȘtĂ© lâavancĂ©e dâune Ă©norme armĂ©e qui avançait insolemment dâun endroit Ă©loignĂ© dans lâocĂ©an Atlantique pour assaillir lâensemble de lâEurope, ainsi que lâAsie. Car lâocĂ©an Ă©tait navigable Ă lâĂ©poque ; en effet, devant lâembouchure, que vous, Grecs, appelez les piliers dâHĂ©raclĂšs », se trouvait une Ăźle plus grande que la Libye et lâAsie rĂ©unies, et il Ă©tait possible pour les voyageurs de lâĂ©poque de passer de cette Ăźle aux autres Ăźles, et des Ăźles Ă lâensemble du continent qui les surplombe et qui englobe ce vĂ©ritable Tout ce que nous avons ici, dans lâembouchure dont nous parlons, est clairement un havre avec une petite entrĂ©e ; mais ce lĂ -bas est un vĂ©ritable ocĂ©an, et la zone qui lâentoure peut trĂšs justement ĂȘtre appelĂ©e un continent dans le sens le plus large et le plus pur. Or, il y avait sur cette Ăźle de lâAtlantide une confĂ©dĂ©ration de monarques, une confĂ©dĂ©ration dâun pouvoir Ă©norme et magnifique qui rĂ©gnait sur lâĂźle entiĂšre, ainsi que sur de nombreuses autres Ăźles et parties du continent. Les politiciens Critias et Hermocrate, ainsi que les philosophes Socrate et TimĂ©e de Locri, apparaissent dans les deux conversations, bien que seul Critias mentionne lâAtlantide. Platon fait un usage considĂ©rable de la mĂ©thode socratique dans ses Ćuvres afin de discuter de points de vue opposĂ©s dans le contexte dâune prĂ©somption. Le TimĂ©e commence par une introduction avant de passer Ă une description des crĂ©ations et de la structure de lâunivers, ainsi que des civilisations anciennes. Dans lâintroduction, Socrate rĂ©flĂ©chit Ă la sociĂ©tĂ© idĂ©ale dĂ©crite dans la RĂ©publique de Platon vers 380 avant et se demande si lui et ses compagnons peuvent se souvenir dâun rĂ©cit illustrant une telle sociĂ©tĂ©. Le Critias dĂ©crit ensuite lâAtlantide telle quâelle est Ă©crite dans le Critias, en citant une histoire qui, selon lui, est historique et ferait une excellente illustration. Dans son rĂ©cit, lâAthĂšnes antique semble illustrer la sociĂ©tĂ© idĂ©ale », tandis que lâAtlantide semble ĂȘtre le contraire des caractĂ©ristiques idĂ©ales » Ă©numĂ©rĂ©es dans la RĂ©publique. Critias Selon Critias, les anciennes divinitĂ©s hellĂ©niques se sont partagĂ© le continent afin que chaque divinitĂ© puisse avoir ses propres quartiers; PosĂ©idon a reçu lâĂźle de lâAtlantide, qui lui plaisait. LâĂźle Ă©tait autrefois plus grande que la Libye antique et lâAsie mineure rĂ©unies, mais elle a Ă©tĂ© submergĂ©e par un tremblement de terre et sâest transformĂ©e en un banc de boue infranchissable, empĂȘchant tout voyage dans lâocĂ©an. Platon affirmait que les Ăgyptiens dĂ©crivaient lâAtlantide comme une Ăźle avec des montagnes au nord et le long de la cĂŽte, et une immense plaine au sud sâĂ©tendant dans une direction sur trois mille stades [environ 555 km; 345 mi], mais au milieu Ă lâintĂ©rieur des terres sur deux mille stades [environ 370 km; 230 mi] ». Une montagne Ă cinquante stades [9 km; 6 mi] de la cĂŽte Ă©tait basse de tous les cĂŽtĂ©s⊠elle Ă©tait divisĂ©e tout autour⊠lâĂźle centrale elle-mĂȘme avait cinq stades [environ 0,92 km; 0,57 mi] de circonfĂ©rence. PosĂ©idon tomba amoureux de Cleito, la fille dâEvenor et de Leucippe, et elle lui donna cinq paires de jumeaux mĂąles, selon lâhistoire de Platon. Atlas, lâaĂźnĂ©, devint le monarque lĂ©gitime de toute lâĂźle et de lâocĂ©an appelĂ© en son honneur lâocĂ©an Atlantique, ainsi que de la montagne oĂč il naquit et de ses environs. Gadeirus, ou Eumelus en grec, jumeau dâAtlas, se vit attribuer lâextrĂ©mitĂ© de lâĂźle, face aux piliers dâHercule. Ampheres et Evaemon, Mneseus et Autochthon, Elasippus et Mestor, Azaes et Diaprepes sont les quatre autres paires de jumeaux qui reçoivent le contrĂŽle de nombreux peuples et dâune immense rĂ©gion ». PosĂ©idon construisit un palais dans la montagne oĂč rĂ©sidait son amour, lâentourant de trois douves circulaires dâune largeur de un Ă trois stades et sĂ©parĂ©es par des anneaux de terre de mĂȘme taille. Les Atlantes ont ensuite construit des ponts au nord de la montagne pour relier lâĂźle au reste du monde. Ils ont construit un vaste canal vers la mer et creusĂ© des tunnels dans les anneaux de roche le long des ponts afin que les navires puissent entrer dans la ville autour de la montagne ; ils ont creusĂ© des quais dans les parois rocheuses des douves. Chaque entrĂ©e de la ville Ă©tait dĂ©fendue par des portes et des tours, et chaque anneau de la ville Ă©tait entourĂ© dâun mur. Les murs Ă©taient faits de grĂšs rouge, blanc et noir extrait des douves, et Ă©taient recouverts de laiton, dâĂ©tain et dâorichalque, un mĂ©tal prĂ©cieux. Selon Critias, une lutte a Ă©clatĂ© 9 000 ans avant la naissance de Critias entre ceux qui vivaient Ă lâextĂ©rieur des piliers dâHercule dans le dĂ©troit de Gibraltar et ceux qui vivaient Ă lâintĂ©rieur. Ă lâintĂ©rieur des piliers dâHercule, les Atlantes avaient conquis des parties de la Libye jusquâĂ lâĂgypte, et le continent europĂ©en jusquâĂ la TyrrhĂ©nie, rĂ©duisant la population en esclavage. Les AthĂ©niens ont menĂ© une ligue de rĂ©sistance contre lâempire atlante, et lorsque le partenariat sâest effondrĂ©, ils ont vaincu lâempire seuls, libĂ©rant les rĂ©gions conquises. Sculpture de Platon Mais il y eut alors de grands tremblements de terre et des inondations, et tous les hommes guerriers sâenfoncĂšrent dans le sol en un seul jour et une seule nuit de misĂšre, et lâĂźle de lâAtlantide disparut de la mĂȘme maniĂšre dans les profondeurs de la mer. Il en rĂ©sulte quâen ces lieux, la mer est inaccessible et impĂ©nĂ©trable Ă cause dâun banc de boue sur le chemin, qui a Ă©tĂ© produit par lâaffaissement de lâĂźle. Seules quelques parties de lâouvrage plus ancien Atlantis du logographe Hellanicus de Lesbos ont survĂ©cu. Le livre dâHellanicus semble ĂȘtre un rĂ©cit gĂ©nĂ©alogique des filles dâAtlas v en grec signifie dâAtlas », bien que certains chercheurs aient spĂ©culĂ© sur un lien probable avec lâĂźle de Platon. Platon parle de la lignĂ©e des rois de lâAtlantide dans le mĂȘme style quâHellanicus, selon John V. Luce, ce qui implique une similitude entre un fragment de lâĆuvre dâHellanicus et un rĂ©cit du Critias. Platon a peut-ĂȘtre empruntĂ© son titre Ă Hellanicus, qui sâest peut-ĂȘtre inspirĂ© dâun ouvrage plus ancien sur lâAtlantide, selon Rodney Castleden. Platon a Ă©crit sur lâAtlantide vers 359 avant lorsquâil est revenu de Sicile Ă AthĂšnes, selon Castleden. Il Ă©tablit certains liens entre la structure physique et les dĂ©fenses de Syracuse et le rĂ©cit de Platon sur lâAtlantide. LâhypothĂšse selon laquelle le dĂ©sir de Platon dâactualiser ses thĂ©ories politiques dans la ville de Syracuse a pu influencer considĂ©rablement le rĂ©cit de lâAtlantide a Ă©tĂ© initialement avancĂ©e par Gunnar Rudberg. Les interprĂ©tations sur lâAtlantide AntiquitĂ© LâAtlantide Ă©tait considĂ©rĂ©e comme un rĂ©cit fictif ou symbolique par certains auteurs anciens, tandis que dâautres la tenaient pour vraie. Platon, le tuteur dâAristote, a construit lâĂźle pour enseigner la philosophie, selon Aristote. Crantor, un Ă©lĂšve de XĂ©nocrate, Ă©lĂšve de Platon, est frĂ©quemment citĂ© comme exemple dâĂ©crivain croyant Ă la vĂ©racitĂ© de lâhistoire. Son livre, un commentaire sur le TimĂ©e, est perdu, mais Proclus, un nĂ©oplatonicien du cinquiĂšme siĂšcle, le mentionne. Reconstruction de lâOikoumene monde habitĂ©, une ancienne carte basĂ©e sur la description du monde dâ HĂ©rodote, vers 450 av. Dans la littĂ©rature moderne, la ligne en question a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ©e comme affirmant soit que Crantor a visitĂ© lâĂgypte, parlĂ© avec des prĂȘtres et vu des hiĂ©roglyphes vĂ©rifiant le rĂ©cit, soit quâil les a appris lors dâautres visites en Ăgypte. Selon Proclus, Certains, comme Crantor, le premier commentateur de Platon, croient que lâensemble du rĂ©cit des Atlantes est de la pure fantaisie. Crantor affirme Ă©galement que les contemporains de Platon se sont moquĂ©s de lui parce quâil prĂ©tendait ĂȘtre lâinventeur de sa RĂ©publique plutĂŽt que dâadopter les institutions a pris ces critiques suffisamment au sĂ©rieux pour attribuer le rĂ©cit des AthĂ©niens et des Atlantes aux Ăgyptiens afin de les persuader que les AthĂ©niens vivaient autrefois selon ce systĂšme. La phrase suivante est frĂ©quemment traduite. Crantor ajoute que ceci est confirmĂ© par les prophĂštes Ă©gyptiens, qui prĂ©tendent que ces particularitĂ©s [telles que racontĂ©es par Platon] sont Ă©crites sur des piliers qui sont encore debout. » Cependant, dans lâoriginal, la dĂ©claration commence par lâambiguĂŻtĂ©, plutĂŽt que par le nom de Crantor; la question de savoir sâil sâagit de Crantor ou de Platon est un point de discorde. Le pronom se rĂ©fĂšre Ă Crantor, selon les partisans de lâAtlantide en tant que conte symbolique et de lâAtlantide en tant quâhistoire. Alan Cameron soutient que le pronom doit ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme faisant rĂ©fĂ©rence Ă Platon, et que lorsque Proclus Ă©crit que nous devons garder Ă lâesprit, concernant tout cet exploit des AthĂ©niens, quâil ne sâagit ni dâun simple mythe ni dâune histoire sans fioritures, bien que certains le prennent pour de lâhistoire et dâautres pour un mythe », il traite le point de vue de Crantor comme une simple opinion personnelle, rien de plus ; en fait, il le cite dâabord et le consterne ensuite », il traite le point de vue de Crantor » comme une opinion personnelle, rien de plus. Cameron souligne en outre que cette phrase, quâelle se rĂ©fĂšre Ă Platon ou Ă Crantor, nâĂ©taye pas les conclusions dâOtto Muck » Crantor arriva Ă SaĂŻs et dĂ©couvrit une colonne totalement recouverte de hiĂ©roglyphes dans le temple de Neith, sur laquelle Ă©tait Ă©crite lâhistoire de lâAtlantide. Des Ă©rudits lâont traduite pour lui, et il a tĂ©moignĂ© que leur version coĂŻncidait complĂštement avec le rĂ©cit de lâAtlantide de Platon » ou avec la demande de J. V. Luce que Crantor envoie une enquĂȘte spĂ©ciale en Ăgypte. » Et il est possible quâil fasse simplement allusion aux dĂ©clarations de Platon lui-mĂȘme. On peut trouver une description du paysage de lâAtlantide dans un autre paragraphe du commentaire de Proclus sur le TimĂ©e » Certains auteurs qui ont fait des recherches sur les Ă©lĂ©ments entourant la mer extĂ©rieure ont affirmĂ© quâil existait autrefois une Ăźle de cette nature et de cette taille. Selon eux, il y avait Ă lâĂ©poque dans cette mer sept Ăźles sacrĂ©es Ă PersĂ©phone, ainsi que trois autres de taille immense, lâune sacrĂ©e Ă HadĂšs, une autre Ă Ammon, et une troisiĂšme entre elles Ă PosĂ©idon, avec une superficie totale de mille stades [200 km]; et ses habitants â ajoutent-ils â conservaient le souvenir de lâĂźle de lâAtlantide, aux dimensions imposantes, qui y avait rĂ©ellement existĂ© et qui avait rĂ©gnĂ© sur toutes les Ăźles de la mer Atlantique pendant dâinnombrables annĂ©es, et qui avait Ă©tĂ© pareillement dĂ©diĂ©e Ă PosĂ©idon. Or, Marcellus a Ă©crit ces choses dans son Aethiopica. Marcellus nâa pas encore Ă©tĂ© identifiĂ©. Strabo et Posidonius Ă©taient deux autres historiens et philosophes antiques qui croyaient en lâexistence de lâAtlantide. Certains spĂ©culent que les piliers dâHercule » pourraient avoir fait rĂ©fĂ©rence Ă des montagnes de chaque cĂŽtĂ© du golfe de Laconie avant le sixiĂšme siĂšcle avant et quâils Ă©taient peut-ĂȘtre une composante du culte des piliers Ă©gĂ©ens. Les montagnes se dressent de part et dâautre du golfe le plus mĂ©ridional de la GrĂšce, le plus grand du PĂ©loponnĂšse, qui sâouvre sur la mer MĂ©diterranĂ©e. Cela aurait placĂ© lâAtlantide dans la MĂ©diterranĂ©e, donnant de la plausibilitĂ© Ă de nombreuses affirmations de Platon. Plaid Queue de SirĂšne Bleu Atlanta â Vous voulez vivre une expĂ©rience magique et originale tout en restant dans votre lit ? 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Certains ont interprĂ©tĂ© Ă tort le tĂ©moignage dâAmmien comme impliquant que lorsque lâAtlantide a sombrĂ© dans la mer, ses habitants ont fui vers lâEurope occidentale ; cependant, Ammien dĂ©clare que les DrasidĂ©s Druides rappellent quâune partie de la population est indigĂšne, mais que dâautres ont Ă©galement Ă©migrĂ© depuis des Ăźles et des terres situĂ©es au-delĂ du Rhin » Res Gestae ce qui implique que les immigrants sont venus du nord. Au contraire, les Celtes qui vivaient prĂšs de la mer Ă©taient censĂ©s vĂ©nĂ©rer des dieux jumeaux appelĂ©s Dioscori, qui leur apparaissaient comme venant de la mer. Le christianisme et le judaĂŻsme Dans son ouvrage Sur lâĂ©ternitĂ© du monde, xxvi. 141, le philosophe juif hellĂ©nistique Philon parle de la destruction de lâAtlantide dans un long paragraphe censĂ© citer le successeur dâAristote, ThĂ©ophraste âŠEt lâĂźle dâAtalantes [orthographe du traducteur ; original áŒÎ»Î±ÎœÎŻ Â»], qui Ă©tait plus grande que lâAfrique et lâAsie, comme Platon le prĂ©tend dans le TimĂ©e, fut engloutie sous la mer en un jour et une nuit par un tremblement de terre et une inondation extraordinaires et disparut, devenant une mer, non navigable pleine de goufrres et de tourbillons. Ă propos de cette phrase, le thĂ©ologien Joseph Barber Lightfoot PĂšres apostoliques, 1885, II, p. 84 a Ă©crit ClĂ©ment pourrait faire allusion Ă un pays bien connu mais difficile dâaccĂšs qui se trouve au-delĂ des piliers dâHercule. Mais il est plus probable quâil ait imaginĂ© une terre inconnue au-delĂ de lâocĂ©an, Ă lâextrĂȘme ouest, semblable Ă la lĂ©gendaire Atlantide de Platon⊠» Dâautres Ă©crivains du dĂ©but du christianisme ont Ă©crit sur lâAtlantide, mĂȘme sâils Ă©taient divisĂ©s sur la question de savoir si elle avait rĂ©ellement existĂ© ou sâil sâagissait dâun faux conte paĂŻen. Tertullien croyait en lâexistence de lâAtlantide et affirmait que [lâĂźle] de taille Ă©quivalente Ă la Libye ou Ă lâAsie » existait autrefois dans lâocĂ©an Atlantique, faisant rĂ©fĂ©rence Ă la description gĂ©ographique de lâAtlantide par Platon. Arnobius, un des premiers apologistes chrĂ©tiens, croyait que lâAtlantide avait existĂ©, mais il attribuait sa destruction aux paĂŻens. Dans sa Topographie chrĂ©tienne du sixiĂšme siĂšcle, Cosmas Indicopleustes a parlĂ© de lâAtlantide pour tenter dâillustrer sa conviction que le globe Ă©tait plat et recouvert dâeau De mĂȘme, le philosophe TimĂ©e dĂ©crivait cette Terre comme Ă©tant encerclĂ©e par lâOcĂ©an, et lâOcĂ©an comme Ă©tant entourĂ© par la Terre plus lointaine. Il croit en effet quâĂ lâouest se trouve une Ăźle Ă©norme, lâAtlantide, situĂ©e dans lâocĂ©an en direction de Gadeira Cadix, et que les dix rois, sâĂ©tant procurĂ© des mercenaires parmi les nations de cette Ăźle, vinrent de loin pour conquĂ©rir lâEurope et lâAsie, mais furent ensuite conquis par les AthĂ©niens, tandis que lâĂźle elle-mĂȘme fut submergĂ©e par Dieu sans ĂȘtre dĂ©tectĂ©e. Ce philosophe est louĂ© Ă la fois par Platon et Aristote, et Proclus a produit un commentaire sur lui. Il transmet des opinions similaires aux nĂŽtres, mais avec quelques diffĂ©rences, en dĂ©plaçant les Ă©vĂ©nements de lâest Ă lâouest. De plus, il discute de ces dix gĂ©nĂ©rations ainsi que du monde au-delĂ de lâOcĂ©an. En un mot, il est clair que tous sâinspirent de MoĂŻse et publient ses paroles comme Ă©tant les leurs. Moderne En dehors du rĂ©cit original de Platon, les interprĂ©tations modernes de lâAtlantide sont un amalgame de nombreux mouvements spĂ©culatifs qui ont dĂ©butĂ© au XVIe siĂšcle, lorsque des Ă©rudits ont commencĂ© Ă associer lâAtlantide au Nouveau Monde. Francisco Lopez de Gomara, Francis Bacon et Alexander von Humboldt ont Ă©tĂ© parmi les premiers Ă affirmer que Platon faisait rĂ©fĂ©rence Ă lâAmĂ©rique ; Janus Joannes Bircherod a dit orbe novo non-novo en 1663. le Nouveau Monde nâest pas nouveau ». Une carte montrant lâĂ©tendue supposĂ©e de lâEmpire Atlante, dâaprĂšs Ignatius L. Donnelly s Atlantis the Antediluvian World , 1882 Lâhistoire de Platon a Ă©tĂ© prise au pied de la lettre par Athanasius Kircher, qui a dĂ©crit lâAtlantide comme un petit continent dans lâocĂ©an Atlantique. Le mayanisme, qui peut ĂȘtre datĂ© du dĂ©but de lâĂšre moderne, lorsque les imaginations europĂ©ennes ont Ă©tĂ© stimulĂ©es par leurs premiĂšres rencontres avec les peuples indigĂšnes des AmĂ©riques, a des origines dans les vues contemporaines de lâAtlantide. Des vues apocalyptiques et utopiques sont nĂ©es de cette pĂ©riode, inspirant de nombreuses gĂ©nĂ©rations ultĂ©rieures de thĂ©oriciens. La majoritĂ© de ces interprĂ©tations sont classĂ©es dans la catĂ©gorie de la pseudo-histoire, de la pseudo-science ou de la pseudo-archĂ©ologie, car elles prĂ©sentent leurs travaux comme des travaux dâĂ©rudition ou scientifiques, mais ne respectent pas les normes et les critĂšres nĂ©cessaires. Abraham Ortelius, cartographe et gĂ©ographe flamand, est considĂ©rĂ© comme le premier Ă envisager que les continents Ă©taient liĂ©s avant de sâĂ©garer vers leurs positions actuelles. Ă moins quâil ne sâagisse dâune fable », Ă©crit-il dans lâĂ©dition de 1596 de son Thesaurus Geographicus, lâĂźle de Gadir ou de Gades [Cadix] sera la partie restante de lâĂźle de lâAtlantide ou de lâAmĂ©rique, qui nâa pas tant Ă©tĂ© engloutie comme Platon le rapporte dans le TimĂ©e quâarrachĂ©e Ă lâEurope et Ă lâAfrique par des tremblements de terre et des inondations⊠». Les traces de ces ruptures sont visibles dans les saillies de lâEurope et de lâAfrique, ainsi que dans les Ă©chancrures de lâAmĂ©rique, dans les zones des cĂŽtes de ces trois terres qui se font face, vues sur une carte du globe. De sorte que, comme Strabon au livre 2, on peut dire que ce que Platon Ă©crit sur lâAtlantide sur lâautoritĂ© de Solon nâest pas une invention. » Pseudo-histoire de lâAtlantide Lâinfluence de la littĂ©rature ancienne Sir Thomas More a créé le terme utopie » de no place » dans son roman Utopia, paru au XVIe siĂšcle. More a créé un pays fictif basĂ© dans le Nouveau Monde, inspirĂ© de lâAtlantide de Platon et des rĂ©cits des visiteurs des AmĂ©riques. Sa vision idĂ©aliste a créé un lien entre les AmĂ©riques et la sociĂ©tĂ© utopique, que Bacon a explorĂ© dans son livre The New Atlantis vers 1623. Un personnage de la fiction raconte une histoire de lâAtlantide similaire Ă celle de Platon et situe lâAtlantide en AmĂ©rique. Les gens ont commencĂ© Ă croire que les ruines mayas et aztĂšques Ă©taient les vestiges de lâAtlantide. Lâempire de lâAtlantide Lâinfluence du mayanisme De nombreuses thĂ©ories ont vu le jour sur les origines des Mayas, donnant lieu Ă une multitude de rĂ©cits et de publications qui tentaient de placer les dĂ©couvertes dans le contexte de la Bible, avec des connotations racistes dans leurs liens entre lâAncien et le Nouveau Monde. Les EuropĂ©ens pensaient que les indigĂšnes Ă©taient infĂ©rieurs et incapables de construire ce qui Ă©tait aujourdâhui en ruines, ils en dĂ©duisaient donc quâune autre race Ă©tait Ă blĂąmer en partageant une histoire commune. Plusieurs universitaires mĂ©so-amĂ©ricains notables, Ă commencer par Charles Etienne Brasseur de Bourbourg, puis Edward Herbert Thompson et Augustus Le Plongeon, ont formellement suggĂ©rĂ© que lâAtlantide Ă©tait liĂ©e Ă la culture maya et aztĂšque au milieu et Ă la fin du XIXe siĂšcle. Brasseur de Bourbourg, un Ă©rudit français qui a beaucoup voyagĂ© en MĂ©so-AmĂ©rique au milieu du XIXe siĂšcle et Ă©tait connu pour ses traductions de textes mayas, notamment le livre sacrĂ© Popol Vuh, ainsi que pour une histoire complĂšte de la rĂ©gion, Ă©tait renommĂ© pour ses traductions de textes mayas, notamment le livre sacrĂ© Popol Vuh. LâautoritĂ© acadĂ©mique de Brasseur de Bourbourg a Ă©tĂ© brisĂ©e peu aprĂšs ces publications en raison de son affirmation selon laquelle le peuple maya descendait des ToltĂšques, qui Ă©taient selon lui la population survivante de la civilisation gĂ©nĂ©tiquement supĂ©rieure de lâAtlantide. Son texte, associĂ© aux images brillantes et romantiques de Jean Frederic Waldeck, qui faisaient visuellement rĂ©fĂ©rence Ă lâĂgypte et Ă dâautres caractĂ©ristiques de la Vieille Internationale, formait un fantasme faisant autoritĂ© qui piquait la curiositĂ© pour les liens entre les mondes. Augustus Le Plongeon, un pseudo-archĂ©ologue, sâest rendu en MĂ©so-AmĂ©rique et a effectuĂ© certaines des premiĂšres fouilles de plusieurs ruines mayas importantes, inspirĂ©es par les thĂ©ories de diffusion de Brasseur de Bourbourg. Le Plongeon crĂ©e des histoires comme la saga du Royaume de Mu, qui le lie romantiquement, lui et sa femme Alice, aux dieux Ă©gyptiens Osiris et Isis, ainsi quâĂ Heinrich Schliemann, qui a rĂ©cemment dĂ©couvert lâancienne ville de Troie dans la poĂ©sie Ă©pique dâHomĂšre qui avait Ă©tĂ© dĂ©crite comme purement mythique. Il croyait Ă©galement avoir dĂ©couvert des liens entre les langues grecque et maya, ce qui a donnĂ© lieu Ă une histoire sur la chute de lâAtlantide. Ignatius Donnelly Le livre dâIgnatius L. Donnelly, Atlantis the Antediluvian World, publiĂ© en 1882, a suscitĂ© un intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ralisĂ© pour lâAtlantide. Les premiers Mayas lâont Ă©normĂ©ment impressionnĂ© et il sâest efforcĂ©, comme eux, de prouver que toutes les civilisations anciennes connues provenaient de lâAtlantide, quâil considĂ©rait comme une culture trĂšs avancĂ©e, plus Ă©voluĂ©e. Donnelly Ă©tablissait des parallĂšles entre les histoires dâorigine de lâAncien et du Nouveau Monde, attribuant les liens Ă lâAtlantide, oĂč, selon lui, le jardin dâEden biblique existait autrefois. Il pensait Ă©galement que lâAtlantide avait Ă©tĂ© dĂ©truite par le Grand DĂ©luge biblique, comme le laisse entendre le titre de son ouvrage. Donnelly est connu comme le PĂšre de la renaissance de lâAtlantide au XIXe siĂšcle », et il est responsable de lâexistence continue du mythe. Il a involontairement promu une technique dâinvestigation alternative Ă lâhistoire et Ă la science, ainsi que la croyance que les mythes contiennent des informations secrĂštes qui peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©es ingĂ©nieusement » par ceux qui croient avoir une perspicacitĂ© unique ou exceptionnelle. Madame Blavatsky et les thĂ©osophes Helena Petrovna Blavatsky, une mystique russe, et son amant Henry Steel Olcott ont créé la SociĂ©tĂ© thĂ©osophique dans les annĂ©es 1870 avec une philosophie qui mĂ©langeait le romantisme occidental et les notions religieuses orientales. On attribue souvent Ă Blavatsky et Ă ses disciples la fondation du New Age et dâautres mouvements spirituels. Carte de lâAtlantide selon William Scott-Elliott Lâhistoire de lâAtlantide, Ă©dition russe, 1910 Lorsquâelle a Ă©crit La Doctrine SecrĂšte 1888, qui, selon elle, avait Ă©tĂ© dictĂ©e en Atlantide, Blavatsky a repris les vues de Donnelly. Selon elle, les Atlantes Ă©taient des hĂ©ros culturels contrairement Ă Platon, qui les dĂ©crit principalement comme une menace militaire. Elle croyait en une sorte dâĂ©volution raciale par opposition Ă lâĂ©volution des primates. Les Atlantes Ă©taient la quatriĂšme race racine » dans son processus dâĂ©volution, suivie de la cinquiĂšme, la race aryenne », quâelle dĂ©crit comme la race humaine actuelle. Les thĂ©osophes pensaient que la civilisation de lâAtlantide avait atteint son apogĂ©e entre 1 000 000 et 900 000 ans, mais quâelle avait Ă©tĂ© dĂ©truite par des luttes intestines provoquĂ©es par lâutilisation inconsidĂ©rĂ©e des talents psychiques et surnaturels par les habitants. Dans la mĂȘme ligne, Rudolf Steiner, le crĂ©ateur de lâanthroposophie et des Ă©coles Waldorf, ainsi que dâautres thĂ©osophes bien connus comme Annie Besant, ont Ă©crit sur lâĂ©volution culturelle. Certains occultistes ultĂ©rieurs ont suivi lâexemple de Blavatsky, du moins jusquâĂ faire remonter les pratiques occultes Ă lâAtlantide. Lâouvrage de Dion Fortune, Esoteric Orders and Their Work, est lâun des plus connus. Egon Friedell commence son livre Kulturgeschichte des Altertums, et donc son analyse historique de lâAntiquitĂ©, par la culture antique de lâAtlantide, en sâappuyant sur les concepts de Rudolf Steiner et Hanns Hörbiger. Le livre est publiĂ© en 1940. Occultisme et nazisme Blavatsky a Ă©galement Ă©tĂ© influencĂ©e par les travaux de lâastronome du XVIIIe siĂšcle Jean-Sylvain Bailly, qui a orientalisĂ© » le mythe de lâAtlantide dans son continent mythologique de lâHyperborĂ©e, en rĂ©fĂ©rence aux rĂ©cits grecs dâune localitĂ© dâEurope du Nord portant le mĂȘme nom, qui abritait un peuple immense et divin. Selon Dan Edelstein, son remaniement de cette notion dans La Doctrine secrĂšte a donnĂ© aux nazis un prĂ©cĂ©dent mythologique et une justification pour leur plate-forme idĂ©ologique et les atrocitĂ©s qui ont suivi. Les Atlantes, selon les enseignements de Blavatsky, Ă©taient des peuples Ă la peau olivĂątre et aux caractĂ©ristiques mongoloĂŻdes, ancĂȘtres des AmĂ©rindiens, des Mongols et des Malais actuels. Vers 1900, la thĂ©orie selon laquelle les Atlantes Ă©taient des hyperborĂ©ens, des surhommes nordiques originaires de lâAtlantique Nord ou mĂȘme plus au nord, a Ă©tĂ© popularisĂ©e par Guido von List et dâautres membres du mouvement ariosophique allemand. La Thule Gesellschaft, une loge antisĂ©mite de MĂŒnich antĂ©rieure au parti nazi allemand, en porte le nom voir ThulĂ©. Karl Georg Zschaetzsch 1920 et Herman Wirth 1928 ont Ă©tĂ© les premiers Ă parler dâune race maĂźtresse nordique-atlante » ou aryenne-nordique » se rĂ©pandant depuis lâAtlantide dans lâhĂ©misphĂšre nord et au-delĂ . Le peuple juif Ă©tait opposĂ© aux hyperborĂ©ens. LâidĂ©ologue du parti Alfred Rosenberg dans Le mythe du vingtiĂšme siĂšcle, 1930 et le chef des SS Heinrich Himmler en ont fait un dogme officiel. Des adeptes du nazisme Ă©sotĂ©rique comme Julius Evola 1934 et, plus rĂ©cemment, Miguel Serrano, ont repris cette idĂ©e 1978. Les anciennes sectes Ă©sotĂ©riques et thĂ©osophiques enseignaient que les Atlantes Ă©taient des peuples non caucasiens Ă la peau brune, et que par consĂ©quent lâidĂ©e que lâAtlantide soit la patrie de la race caucasienne serait une contradiction. Les organisations Ă©sotĂ©riques modernes, telles que la culture thĂ©osophique, ne considĂšrent pas la sociĂ©tĂ© atlante comme supĂ©rieure ou utopique, mais plutĂŽt comme un stade infĂ©rieur de progression. Edgar Cayce LâAtlantide a Ă©tĂ© frĂ©quemment mentionnĂ©e par le clairvoyant Edgar Cayce. Il a dĂ©clarĂ© que beaucoup de ses sujets Ă©taient des rĂ©incarnations de personnes qui y avaient vĂ©cu pendant ses lectures de vie ». Cayce a dĂ©clarĂ© quâil Ă©tait capable de donner des descriptions dĂ©taillĂ©es du continent perdu en puisant dans leur conscience collective, les archives akashiques » un mot dĂ©rivĂ© de la thĂ©osophie. Il a Ă©galement affirmĂ© que lâAtlantide Ă©mergerait » Ă nouveau dans les annĂ©es 1960 ce qui a suscitĂ© un regain dâintĂ©rĂȘt pour cette histoire au cours de cette dĂ©cennie et que les documents historiques de lâAtlantide sont conservĂ©s dans un Hall des archives » situĂ© sous le Sphinx Ă©gyptien. ĂvĂ©nements rĂ©cents La plupart des hypothĂšses de Continent perdu » de lâAtlantide ont commencĂ© Ă perdre de leur popularitĂ© Ă mesure que la dĂ©rive des continents Ă©tait gĂ©nĂ©ralement reconnue dans les annĂ©es 1960 et quâune meilleure comprĂ©hension de la tectonique des plaques dĂ©montrait lâimpossibilitĂ© dâun continent perdu dans un passĂ© gĂ©ologiquement rĂ©cent. Julia Annas, professeur de philosophie Ă lâuniversitĂ© dâArizona et spĂ©cialiste de Platon, sâest exprimĂ©e sur la situation La quĂȘte sans fin de lâAtlantide illustre les dangers de la lecture de Platon. Il utilise sans aucun doute un procĂ©dĂ© de fiction typique mettre lâaccent sur lâhistoricitĂ© dâun Ă©vĂ©nement et la rĂ©vĂ©lation dâune autoritĂ© jusquâalors non divulguĂ©e pour prouver que ce qui suit est une fiction. Lâobjectif est dâutiliser lâhistoire pour Ă©valuer nos attitudes envers le gouvernement et le pouvoir. Si nous passons notre temps Ă explorer les fonds marins au lieu de rĂ©flĂ©chir Ă ces dĂ©fis, nous aurons manquĂ© le pouvons voir pourquoi la crainte de Platon de lâĂ©criture imaginative est parfois justifiĂ©e, Ă©tant donnĂ© le malentendu persistant sur Platon en tant quâhistorien. Une thĂ©orie sur le contexte historique du rĂ©cit de lâAtlantide est quâil sâagit dâun avertissement de Platon Ă ses concitoyens contemporains du quatriĂšme siĂšcle sur les dangers de la poursuite de la puissance navale. Le rĂ©cit de Critias dans le TimĂ©e, selon Kenneth Feder, donne un indice crucial. Critias fait une remarque dans la discussion, en se rĂ©fĂ©rant Ă la sociĂ©tĂ© imaginĂ©e par Socrate Quand tu parlais de ta citĂ© et de ses habitants lâautre jour, lâhistoire que je venais de te raconter mâest revenue Ă lâesprit, et jâai Ă©tĂ© frappĂ© de voir comment, par une Ă©trange coĂŻncidence, tu Ă©tais dâaccord dans presque tous les dĂ©tails avec lâhistoire de Solon. On ne pouvait pas nous informer plus explicitement que toute lâhistoire de la rencontre de Solon avec les prĂȘtres et son objectif dâĂ©crire le poĂšme sur lâAtlantide sont une fiction de Platon », Ă©crit Feder, citant A. E. Taylor. HypothĂšses sur lâemplacement de lâAtlantis Les propositions de lieux pour lâAtlantide ont Ă©tĂ© nombreuses depuis lâĂ©poque de Donnelly, au point que le mot est devenu une notion gĂ©nĂ©rique, sĂ©parĂ©e du particulier du rĂ©cit de Platon. Cela est Ă©vident dans le fait que beaucoup des sites suggĂ©rĂ©s sont situĂ©s entiĂšrement en dehors de lâAtlantique. Peu dâhypothĂšses dâaujourdâhui sont savantes ou archĂ©ologiques, tandis que certaines sont basĂ©es sur des mĂ©thodes psychiques par exemple, Edgar Cayce ou dâautres pseudo-scientifiques. Par exemple, les chercheurs sur lâAtlantide Jacques Collina-Girard et Georgeos Daz-Montexano affirment que lâhypothĂšse de lâautre est une pseudo-science. Bon nombre des sites proposĂ©s prĂ©sentent certaines caractĂ©ristiques de lâhistoire de lâAtlantide de lâeau, une fin cataclysmique, une pĂ©riode de temps significative, mais aucun nâa Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© comme Ă©tant une vĂ©ritable Atlantide historique. Dans la mer MĂ©diterranĂ©e ou prĂšs de celle-ci La majoritĂ© des lieux historiquement proposĂ©s se trouvent sur ou prĂšs de la mer MĂ©diterranĂ©e des Ăźles comme la Sardaigne, la CrĂšte, Santorin Thera, la Sicile, Chypre et Malte ; des villes ou des Ătats terrestres comme Troie, Tartessos et Tantalis dans la province de Manisa, en Turquie ; IsraĂ«l-SinaĂŻ ou Canaan ; et le nord-ouest de lâAfrique. Image satellite des Ăźles de Santorin. Depuis lâĂ©ruption minoenne et la dĂ©couverte dâAkrotiri sur lâĂźle en 1964, cet endroit est lâun des nombreux sites censĂ©s avoir Ă©tĂ© lâemplacement de lâAtlantide. LâĂ©ruption de ThĂ©ra, qui sâest produite au XVIIe ou XVIe siĂšcle avant et a provoquĂ© un tsunami majeur qui, selon certains chercheurs, a dĂ©truit la civilisation minoenne sur lâĂźle voisine de CrĂšte, ce qui amĂšne certains Ă conclure que câest la catastrophe qui a inspirĂ© le mythe. Les lieux suivants de la rĂ©gion de la mer Noire ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©s Bosphore et Ancomah un lieu lĂ©gendaire prĂšs de Trabzon. Dâautres ont fait remarquer que les montagnes situĂ©es de part et dâautre du golfe de Laconie Ă©taient connues sous le nom de piliers dâHercule » avant le sixiĂšme siĂšcle avant et quâelles pourraient ĂȘtre le site gĂ©ographique indiquĂ© dans les documents antiques sur lequel Platon a fondĂ© son histoire. Les montagnes se dressent de part et dâautre du golfe le plus mĂ©ridional de la GrĂšce, le plus grand du PĂ©loponnĂšse, qui sâouvre sur la mer MĂ©diterranĂ©e. Si lâemplacement de lâAtlantide a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© dĂšs le dĂ©part comme se situant Ă Gibraltar plutĂŽt que dans le golfe de Laconie, de nombreuses idĂ©es erronĂ©es sur lâemplacement de lâAtlantide ont vu le jour. Platon nâĂ©tait peut-ĂȘtre pas au courant de cette distinction. Les piliers laconiens sâouvrent au sud, face Ă la CrĂšte et Ă lâĂgypte au-delĂ . Cette rĂ©gion a Ă©tĂ© touchĂ©e par lâĂ©ruption de ThĂ©ra et lâeffondrement de lâĂąge du bronze tardif, qui pourrait ĂȘtre la catastrophe mentionnĂ©e par les sources de Platon. Des incidents significatifs de ce type ont trĂšs certainement alimentĂ© des rĂ©cits transmis de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration pendant prĂšs de mille ans. OĂč se trouve lâocĂ©an Atlantique ? Compte tenu de la similitude des noms, lâemplacement de lâAtlantide dans lâocĂ©an Atlantique a une certaine allure. LâAtlantide est frĂ©quemment reprĂ©sentĂ©e dans la culture populaire, en conservant le cadre platonicien original tel quâils lâinterprĂštent. Les Ăźles Canaries et MadĂšre, Ă lâouest du dĂ©troit de Gibraltar mais proches de la MĂ©diterranĂ©e, ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©es comme emplacement possible. Dâautre part, des Ă©tudes dĂ©taillĂ©es de leur gĂ©omorphologie et de leur gĂ©ologie ont rĂ©vĂ©lĂ© que des processus gĂ©ologiques tels que la dĂ©charge Ă©rosive, la dĂ©charge gravitationnelle, la flexion lithosphĂ©rique induite par les Ăźles adjacentes et le soulĂšvement volcanique les ont rĂ©guliĂšrement soulevĂ©es au cours des quatre derniers millions dâannĂ©es, sans pĂ©riode significative de subsidence. Diverses Ăźles ou groupements dâĂźles de lâAtlantique, dont les Açores, ont Ă©galement Ă©tĂ© proposĂ©s comme sites potentiels. De mĂȘme, des carottes de sĂ©diments provenant du plancher ocĂ©anique des Açores, ainsi que dâautres donnĂ©es, montrent que les Açores ont Ă©tĂ© un plateau sous-marin pendant des millions dâannĂ©es. Cependant, la rĂ©gion est cĂ©lĂšbre pour son volcanisme, qui est liĂ© au rifting le long de la triple jonction des Açores. De nombreux Ă©vĂ©nements volcaniques et sismiques ont rĂ©sultĂ© de la propagation de la croĂ»te le long des failles et des fissures existantes. Une remontĂ©e dâeau dans le manteau profond soutient la rĂ©gion, que certains assimilent Ă un point chaud des Açores. Le rift de Terceira a Ă©tĂ© lâĂ©picentre de la plupart des activitĂ©s volcaniques. Il y a eu environ 30 Ă©ruptions volcaniques terrestres et sous-marines ainsi que de nombreux et puissants tremblements de terre depuis la colonisation des Ăźles au 15e siĂšcle. Le volcan et la caldeira de Sete Cidades, vestiges de lâancienne activitĂ© volcanique des Açores, sont situĂ©s sur lâĂźle de So Miguel aux Açores. Spartel, une Ăźle sous-marine dans le dĂ©troit de Gibraltar, a Ă©galement Ă©tĂ© proposĂ©e. lâAtlantide en Irlande Ulf Erlingsson, un physiographe suĂ©dois, a soutenu en 2004 que la lĂ©gende de lâAtlantide Ă©tait basĂ©e sur lâIrlande de lâĂąge de pierre. Il a ensuite indiquĂ© quâil ne croit pas que lâAtlantide ait rĂ©ellement existĂ©, mais que son hypothĂšse selon laquelle sa description correspond Ă la topographie de lâIrlande a 99,8 % de chances dâĂȘtre correcte. Aucune archĂ©ologie nâest venue Ă©tayer cette affirmation, selon le directeur du National Museum of Ireland. En Europe Doggerland dans la mer du Nord et la SuĂšde par Olof Rudbeck Ă Atland, 1672-1702 sont deux idĂ©es pour la localisation de lâĂźle enfouie. AprĂšs le glissement de Storegga, vers 6100 avant un mĂ©gatsunami est censĂ© avoir submergĂ© le Doggerland et lâĂźle viking de Bergen. Le plateau celtique a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© comme un emplacement possible, avec un lien avec lâIrlande. Carte montrant lâĂ©tendue hypothĂ©tique du Doggerland vers 8 000 av. qui constituait un pont terrestre entre la Grande-Bretagne et lâEurope continentale En 2011, une Ă©quipe dirigĂ©e par le professeur Richard Freund de lâuniversitĂ© de Hartford a affirmĂ© avoir dĂ©couvert des preuves probables de lâexistence de lâAtlantide dans le sud-ouest de lâAndalousie alors quâelle travaillait sur un documentaire pour la National Geographic Channel. LâĂ©quipe lâa dĂ©couvert dans le parc national de Doana, dans la zone qui Ă©tait autrefois le Lacus Ligustinus, entre les provinces de Huelva, Cadix et SĂ©ville, et a Ă©mis lâhypothĂšse que lâAtlantide avait Ă©tĂ© dĂ©truite par un tsunami, en se basant sur les conclusions dâune prĂ©cĂ©dente Ă©tude de chercheurs espagnols publiĂ©e quatre ans plus tĂŽt. Les thĂ©ories de Freund ont Ă©tĂ© contestĂ©es par des experts espagnols, qui affirment quâil a fait du sensationnalisme avec leurs travaux. Richard Freund Ă©tait un nouveau venu dans notre projet et semblait ĂȘtre impliquĂ© dans sa propre affaire trĂšs controversĂ©e concernant la recherche dâivoire et dâor par le roi Salomon Ă Tartessos, la colonie bien documentĂ©e de la rĂ©gion de Doana Ă©tablie au premier millĂ©naire avant », a dĂ©clarĂ© lâanthropologue Juan Villaras-Robles du Conseil national de la recherche espagnol. Rainer W. KĂŒhne, un chercheur allemand, avait dĂ©jĂ proposĂ© une thĂ©orie similaire basĂ©e uniquement sur lâimagerie satellitaire, qui place lâAtlantide dans les Marismas de Hinojos, au nord de Cadix. Avant cela, dans les annĂ©es 1920, lâhistorien Adolf Schulten affirmait que Platon avait basĂ© son histoire de lâAtlantide sur Tartessos. Autres localisations de lâAtlantide Plusieurs auteurs ont Ă©mis lâhypothĂšse que lâAtlantide se trouve en Antarctique. Un certain nombre de revendications se concentrent sur les CaraĂŻbes, soit en tant quâĂźle Ă©mergente hypothĂ©tique formĂ©e par le bassin du Venezuela, les Grandes Antilles spĂ©cifiquement Porto Rico et Hispaniola, et les crĂȘtes de Beata et dâAves, ou des emplacements spĂ©cifiques tels quâune prĂ©tendue formation sous-marine au large de la pĂ©ninsule de Guanahacabibes Ă Cuba. La proximitĂ© des Bahamas ou le lĂ©gendaire Triangle des Bermudes ont Ă©galement Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©s. LâIndonĂ©sie, ainsi que dâautres rĂ©gions des ocĂ©ans Pacifique et Indien, ont Ă©tĂ© proposĂ©es par exemple le Sundaland. Certains ont vu des parallĂšles entre lâAtlantide et un continent perdu au large des cĂŽtes indiennes, connu sous le nom de Kumari Kandam ». InterprĂ©tations imaginaires de lâAtlantide Versions anciennes Platon affirme que le rĂ©cit a Ă©tĂ© entendu par Solon en Ăgypte et transmis oralement par la famille de Dropides pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations jusquâĂ ce quâil parvienne Ă Critias, un dialoguiste du TimĂ©e et du Critias, afin de rendre sa description de lâAtlantide vraisemblable. Un fragment de lâAtlantide par Hellanicus de Lesbos Solon aurait tentĂ© de transformer la tradition orale de lâAtlantide en un poĂšme qui, sâil Ă©tait publiĂ©, serait plus grand que les Ćuvres dâHĂ©siode et dâHomĂšre. Bien que lâhistoire nâait jamais Ă©tĂ© terminĂ©e, Solon lâa transmise Ă Dropides. Le poĂšme de Solon sur lâAtlantide et lâhistoire en tant que tradition orale sont niĂ©s par les classicistes modernes. Platon, en revanche, est considĂ©rĂ© comme lâunique crĂ©ateur ou inventeur. Le mot Atlantide » a Ă©tĂ© utilisĂ© par Hellanicus de Lesbos comme titre dâun poĂšme Ă©crit avant Platon, dont on trouve un fragment dans le papyrus Oxyrhynchus 11, 1359. Ce texte, en revanche, se contente de prĂ©senter les Atlantides filles dâAtlas et nâa aucun lien avec la reprĂ©sentation de lâAtlantide par Platon. Zoticus, un nĂ©oplatonicien du troisiĂšme siĂšcle de notre Ăšre, a produit un poĂšme Ă©pique basĂ© sur la reprĂ©sentation de lâAtlantide de Platon Ă la nouvelle pĂ©riode. Cependant, lâĆuvre de Platon avait peut-ĂȘtre dĂ©jĂ suscitĂ© des imitations parodiques. Lâhistorien ThĂ©opompus de Chios, Ă©crivant Ă peine quelques dĂ©cennies aprĂšs le TimĂ©e et le Critias, dĂ©crit une terre au-delĂ de la mer appelĂ©e MĂ©rope. SilĂšne et le roi Midas ont eu un discours dans le livre 8 de ses Philippiques, qui comprend cette reprĂ©sentation. Les MĂ©ropes, selon SilĂšne, sont une race dâhommes qui grandissent jusquâĂ atteindre le double de leur taille normale et vivent dans deux villes sur lâĂźle de MĂ©rope EusĂšbes , ville pieuse » et Machimos o, ville combattante ». Il affirme Ă©galement quâune armĂ©e de dix millions de personnes a traversĂ© les mers pour sâemparer de lâHyperborĂ©e, mais quâelle a abandonnĂ© son plan aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© que les HyperborĂ©ens Ă©taient les personnes les plus chanceuses de la planĂšte. Selon Heinz-GĂŒnther Nesselrath, ces caractĂ©ristiques et dâautres du rĂ©cit de SilĂšne sont conçues pour ĂȘtre une parodie de lâhistoire de lâAtlantide, afin dâexposer les vues de Platon au mĂ©pris. Utopies & Dystopies â La nouvelle Atlantide AprĂšs la Renaissance, le dĂ©veloppement de fictions utopiques et dystopiques a Ă©tĂ© relancĂ©, le plus cĂ©lĂšbre Ă©tant la nouvelle Atlantide de Francis Bacon 1627, qui dĂ©peint une communautĂ© idĂ©ale au large de la cĂŽte ouest de lâAmĂ©rique. Il est suivi par Thomas Heyrick 1649-1694, qui Ă©crit The New Atlantis » 1687, un poĂšme satirique en trois parties. Son nouveau continent, qui pourrait ĂȘtre une Ăźle flottante dans la mer ou dans le ciel, sert de toile de fond Ă son exposĂ© sur Le vĂ©ritable caractĂšre de la papautĂ© et du jĂ©suitisme », comme il le dĂ©crit dans une deuxiĂšme Ă©dition. The New Atalantis 1709 de Delarivier Manley, qui se distingue des deux autres par une seule lettre, est un roman dystopique similaire, situĂ© cette fois sur une Ăźle mĂ©diterranĂ©enne fictive. Les abus et lâexploitation sexuels sont utilisĂ©s comme une mĂ©taphore du comportement hypocrite des politiciens dans leurs relations avec la population gĂ©nĂ©rale. Le parti Whig est le centre de la parodie dans lâexemple de Manley, tandis que le socialisme tel quâil est pratiquĂ© dans lâAtlantide fondĂ©e est la cible de la critique dans The Scarlet Empire 1906 de David Maclean Parry. En Russie, il a Ă©tĂ© suivi par le poĂšme de Velemir Khlebnikov, La chute de lâAtlantide GibelâAtlantidy, 1912, qui se dĂ©roule dans une dystopie rationaliste du futur qui a dĂ©couvert le secret de lâimmortalitĂ© et a perdu tout lien avec le passĂ©. Lorsquâune esclave tente de rendre fou le grand prĂȘtre de cette philosophie, il lâassassine et provoque un second dĂ©luge, Ă la suite duquel sa tĂȘte coupĂ©e flotte vengeresse au-dessus des Ă©toiles. The Ancient of Atlantis Boston, 1915 dâAlbert Armstrong Manship est un ouvrage lĂ©gĂšrement plus tardif qui expose la sagesse atlante qui rachĂštera la terre. Il est divisĂ© en trois parties un rĂ©cit en vers de la vie et de la formation dâun sage atlante, ses enseignements moraux utopiques, et un drame psychique situĂ© Ă lâĂ©poque actuelle dans lequel un enfant rĂ©incarnĂ© incarnant la sagesse perdue renaĂźt sur terre. Aux yeux des Hispaniques, lâAtlantide avait une signification personnelle plus profonde. Cette terre avait Ă©tĂ© une force coloniale qui avait asservi les peuples de lâEurope ancienne tout en leur apportant la civilisation. Sa disgrĂące dictatoriale avait contribuĂ© Ă sa disparition, mais aujourdâhui, sa disparition a dĂ©sĂ©quilibrĂ© le monde. Tel Ă©tait le point de vue de Jacint Verdaguer dans sa grande Ă©popĂ©e lĂ©gendaire LâAtlantida 1877. AprĂšs la noyade du prĂ©cĂ©dent continent, Hercule traverse lâAtlantique vers lâest pour crĂ©er Barcelone, avant de revenir Ă lâouest vers les HespĂ©rides. Lâhistoire est racontĂ©e par un ermite Ă un marin Ă©chouĂ© qui est motivĂ© pour faire naĂźtre le Nouveau Monde afin de rĂ©tablir lâĂ©quilibre de lâAncien » en suivant ses traces. Christophe Colomb Ă©tait, bien sĂ»r, ce marin. Le poĂšme de Verdaguer a Ă©tĂ© Ă©crit en catalan, mais il a Ă©tĂ© largement traduit en Europe et en AmĂ©rique latine. Lâune des rĂ©ponses a Ă©tĂ© lâAtlantida argentine 1881 dâOlegario Victor Andrade, qui dĂ©peint lâAtlantide enchantĂ©e, telle que Platon lâavait prĂ©vue, comme une promesse dorĂ©e Ă la race prolifique » des Latins dans lâAtlantide enchantĂ©e que Platon avait prĂ©vue ». Le mauvais exemple du monde colonisateur, en revanche, persiste. Dans son poĂšme De AtlĂĄntida » 1894, Jose Juan Tablada peint une vision sĂ©duisante dâun royaume oubliĂ© peuplĂ© dâanimaux submergĂ©s de la mythologie grecque, dont la SirĂšne du dernier vers du poĂšme. Son regard est fixĂ© sur la quille du navire errant qui dĂ©flore le miroir lisse de la mer sur son passage, libĂ©rant dans la nuit son gazouillis amoureux et la douce berceuse de sa mĂ©chante voix ! L' »Atlantide » 1917 de Janus Djurhuus, en six strophes, contient une contradiction similaire, dans laquelle une cĂ©lĂ©bration de la renaissance linguistique fĂ©roĂŻenne se voit attribuer une ascendance antique en combinant le folklore grec et nordique. Dans le poĂšme, une prĂȘtresse de lâAtlantide est identifiĂ©e comme une figure fĂ©minine Ă©mergeant de la mer sur fond de bĂątiments classiques. Le poĂšte rappelle que les Ăźles FĂ©roĂ© se trouvent lĂ , dans lâocĂ©an Atlantique Nord, oĂč se trouvaient auparavant les pays rĂȘvĂ©s par le poĂšte », mais aussi quâune telle figure nâapparaĂźt quâĂ ceux qui sont sur le point de se noyer dans la croyance nordique. Lâatlantide & la citĂ© perdue Parce que lâAtlantide est une terre mythique perdue, elle est devenue le symbole de quelque chose qui nâest plus accessible. Pour la poĂ©tesse amĂ©ricaine Edith Willis Linn Forbes 1865-1945, LâAtlantide perdue » reprĂ©sente lâidĂ©alisation du passĂ© ; le moment prĂ©sent ne peut ĂȘtre aimĂ© quâune fois quâon en a pris conscience. Le site de The Lost Land » 1910 est dĂ©couvert par Ella Wheeler Wilcox dans sa jeunesse insouciante. De mĂȘme, les vieux faiseurs de fables se sont efforcĂ©s de trouver un mot/ pour reprĂ©senter que ce qui est parti est parti pour toujours », Ă©crit le poĂšte irlandais Eavan Boland dans Atlantis, a lost sonnet » 2007, alors que les vieux faiseurs de fables se sont efforcĂ©s de trouver un mot/ pour reprĂ©senter que ce qui est parti est parti pour toujours ». Pour certains poĂštes masculins, le concept dâAtlantide est fondĂ© sur lâincapacitĂ© Ă se rĂ©aliser. Dans son poĂšme Newdigate Prize 1910, Charles Bewley pense quâil dĂ©coule du mĂ©contentement de la situation. Nous prenons la douceur, et nous sommes heureux de la libĂ©rer de lâalliage du chagrin, parce que la vie est partiellement agrĂ©able et toujours entourĂ©e dâangoisse. Dans un rĂȘve dâAtlantide Dans un poĂšme en prose de 1982, lâAustralien Gary Catalano le dĂ©crit comme une vision qui a sombrĂ© sous le poids de sa propre perfection ». Dans son poĂšme de 1941, W. H. Auden propose une voie pour sortir de cette frustration en utilisant la mĂ©taphore dâun voyage vers lâAtlantide. Au cours de ce voyage, prĂ©vient-il, vous rencontrerez diffĂ©rentes dĂ©finitions du but recherchĂ©, pour dĂ©couvrir Ă la fin que le chemin a toujours menĂ© vers lâintĂ©rieur. RĂ©cits Ă©piques sur lâAtlantis Quelques rĂ©cits en vers de la fin du XIXe siĂšcle complĂštent la littĂ©rature de genre qui Ă©mergeait Ă lâĂ©poque. Deux dâentre eux donnent le rĂ©cit de survivants Ă long terme de la calamitĂ© qui a englouti le continent. Dans lâAtlantide 1888 de Frederick Tennyson, un marin de la GrĂšce antique navigue vers lâouest et dĂ©couvre une Ăźle habitĂ©e, qui est tout ce qui reste de lâancien royaume. Il apprend sa disparition et voit les ruines brisĂ©es de sa splendeur passĂ©e, dâoĂč quelques-uns sâĂ©taient enfuis pour crĂ©er des civilisations mĂ©diterranĂ©ennes. Lâhistoire est racontĂ©e dans une sĂ©quence de visions dans Mona, Queen of Lost Atlantis An Idyllic Re-embodiment of Long Forgotten History Los Angeles CA 1925 de James Logue Dryden 1840-1925. La chambre funĂ©raire de Mona, parmi les ruines de lâAtlantide, est visitĂ©e par un voyant, qui se rĂ©veille et explique le dĂ©sastre. Suit une Ă©tude des civilisations disparues de lâHyperborĂ©e et de la LĂ©murie, ainsi que de lâAtlantide, Ă laquelle sâajoute, pour faire bonne mesure, une importante mythologie spiritualiste. Le Dernier de lâAtlantide de Nicholas Roerich Dans son livre Atlantis and Other Poems Cleveland, OH, 1881, William Walton Hoskins 1856-1919 dĂ©clare quâil nâa que 24 ans. Son intrigue opĂ©ratique tourne autour de lâempoisonnement du descendant dâun roi nĂ© dâun dieu. En rĂ©ponse, lâempoisonneur usurpateur est empoisonnĂ©, et le continent est dĂ©vorĂ© par les eaux. Le paysage de The Lost Island Ottawa 1889 dâEdward Taylor Fletcher 1816-97 est peuplĂ© de dieux asiatiques. Un ange prĂ©dit lâapproche du dĂ©sastre et affirme que si les dirigeants semi-divins du peuple se sacrifient, ils pourront sâĂ©chapper. Enfin, The Lost Atlantis or The Great Deluge of All Cleveland, OH, 1898, dâEdward N. Beecher, nâest quâun vĂ©hicule dogorique pour les opinions de son auteur que le continent Ă©tait lâemplacement du jardin dâEden ; que la thĂ©orie de lâĂ©volution de Darwin, ainsi que les idĂ©es de Donnelly, sont justes. AprĂšs les annĂ©es 1890, lâAtlantide devient un thĂšme populaire en Russie, avec des poĂšmes inachevĂ©s de Valery Bryusov et Konstantin Balmont, ainsi quâun théùtre de lâĂ©coliĂšre Larisa Reisner. George V. Golokhvastoff a Ă©crit un autre long poĂšme narratif Ă New York. Dans son roman de 250 pages intitulĂ© La chute de lâAtlantide 1938, un grand prĂȘtre, troublĂ© par la dĂ©gĂ©nĂ©rescence des classes dirigeantes, tente de construire une entitĂ© androgyne Ă partir de jumeaux royaux afin de surmonter cette polaritĂ©. Le continent est dĂ©vastĂ© lorsquâil est incapable de contrĂŽler les pouvoirs libĂ©rĂ©s par sa cĂ©rĂ©monie occulte. ReprĂ©sentations de lâAtlantide dans lâart Musique Au cours des 20 derniĂšres annĂ©es de sa vie, le compositeur espagnol Manuel de Falla a travaillĂ© sur une cantate dramatique basĂ©e sur LâAtlĂĄntida de Verdaguer. Les symphonies de Janis Ivanovs 1941, Richard Nanes et Vaclav Buzek ont toutes reçu ce surnom 2009. Fanfare pour la nouvelle Atlantide », un hommage symphonique Ă Alan Hovhaness, a Ă©galement Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© opus 281, 1975. En 1913, le compositeur et arrangeur bohĂ©mien-amĂ©ricain Vincent Frank Safranek a composĂ© la suite Atlantis The Lost Continent en quatre parties I. Nocturne et Hymne de louange du matin, II. Une fonction de cour, III. Je tâaime » Le Prince et Aana, IV. La Destruction de lâAtlantide pour orchestre militaire de concert. Sculpture et peinture Les peintures reprĂ©sentant la submersion de lâAtlantide sont peu courantes. La Chute de lâAtlantide, de François de NomĂ©, reprĂ©sente un raz-de-marĂ©e dĂ©ferlant sur la façade dâune ville baroque au XVIIe siĂšcle. Hormis la conception architecturale, elle ressemble beaucoup au film Le Dernier Atlantide de Nicholas Roerich, rĂ©alisĂ© en 1928. François de NomĂ© s The Fall of Atlantis Bien quâelle ne mentionne pas spĂ©cifiquement lâAtlantide, la Terreur antique Terror Antiquus, 1908 de LĂ©on Bakst est la reprĂ©sentation la plus dramatique de la catastrophe. Il sâagit dâune vue depuis le sommet dâune montagne dâune baie rocheuse percĂ©e par la mer, qui envahit les terres autour des grands monuments de la citĂ© antique. La moitiĂ© supĂ©rieure de lâĆuvre est dominĂ©e par un Ă©clair, tandis que la moitiĂ© infĂ©rieure est dominĂ©e par la figure impassible dâune dĂ©esse Ă©nigmatique tenant une colombe bleue entre ses seins. Lors dâune prĂ©sentation publique du tableau en 1909, lâannĂ©e de sa premiĂšre exposition, Vyacheslav Ivanov a reconnu le sujet comme Ă©tant lâAtlantide, et il a Ă©tĂ© suivi par de nombreux commentateurs dans les annĂ©es qui ont suivi. Les sculptures qui font allusion Ă lâAtlantide sont souvent des individus uniques stylisĂ©s. Le Roi de lâAtlantide 1919-1922 dâEinar JĂłnsson, situĂ© dans le jardin de son musĂ©e Ă Reykjavk, est lâune des premiĂšres. Elle reprĂ©sente un seul personnage assis sur un trĂŽne ornĂ© soutenu par deux jeunes taureaux, vĂȘtu dâune jupe ceinturĂ©e et portant un grand casque triangulaire. La femme ambulante dâIvan Metrovi, Atlantis 1946, faisait partie dâune sĂ©rie influencĂ©e par les figures de la GrĂšce antique, avec le symbolisme de la souffrance injustifiable. Le personnage de 4 mĂštres de haut, vĂȘtu dâun Ă©quipement de plongĂ©e, sâĂ©lance dâun socle dans les embruns de la fontaine de Bruxelles, connue sous le nom de LâHomme de lâAtlantide 2003, Ćuvre du sculpteur belge Luk van Soom. LâĆuvre semble lĂ©gĂšre, mais la dĂ©claration de lâartiste Ă son sujet est sĂ©rieuse En raison de la rarĂ©faction des terres habitables, il nâest plus improbable que lâhumanitĂ© retourne Ă lâocĂ©an Ă long terme. En consĂ©quence, certaines personnes se transformeront en animaux ressemblant Ă des poissons. Le rĂ©chauffement de la planĂšte et la montĂ©e des eaux sont des problĂšmes concrets pour le monde en gĂ©nĂ©ral, mais aussi pour les Pays-Bas en particulier ⊠LâHypothetical Continent Map of Shattered Clear Glass, Atlantis de Robert Smithson a commencĂ© comme un projet photographique sur lâĂźle de Loveladies, dans le New Jersey, en 1969, et a ensuite Ă©tĂ© rĂ©imaginĂ© comme une piĂšce de galerie en verre brisĂ©. Il a dĂ©clarĂ© aimer les paysages qui Ă©voquent la prĂ©histoire », ce que confirme lâesquisse conceptuelle initiale de lâĆuvre, qui contient une carte en mĂ©daillon du continent au large de la cĂŽte africaine et au niveau du dĂ©troit de la MĂ©diterranĂ©e.Produitpar James Cameron, ce programme nous lance sur la dĂ©couverte, des enquĂȘtes sur des artefacts tels que des trouvailles archĂ©ologiques, des photographi
SciencesEspagne La citĂ© mythique de l'Atlantide pourrait bien se trouver dans le sud de l'Espagne et non pas dans l'ocĂ©an indiquent des scientifiques amĂ©ricains. Selon leur hypothĂšse, les vestiges de la ville se trouveraient dans le parc de Doñana, prĂšs de Cadix, engloutis sous des marĂ©cages. © L'Atlantide retrouvĂ©e en Espagne ? Le professeur Richard Freud pense avoir retrouvĂ© la trace de la citĂ© de l'Atlantide. Contrairement au mythe entourant cette ville idĂ©ale que Platon dĂ©crivait il y a ans, elle serait situĂ©e sous les terres marĂ©cageuses du sud de l'Espagne. Le scientifique fait part de son hypothĂšse dans un documentaire diffusĂ© aujourd'hui aux Etats-Unis. Comme le rapporte 20minutes, selon l'Ă©tude, la citĂ© de l'Atlantide se trouverait 80 kilomĂštres Ă l'intĂ©rieur des terres, dans le parc de Doñana, au nord de Cadix. En se basant sur des donnĂ©es satellite et des images radars, l'Ă©quipe explique qu'une succession de raz-de-marĂ©es aurait Ă©tĂ© Ă l'origine de la disparition de la citĂ©. Toutefois, le milieu scientifique reste extrĂȘmement sceptique. Il ne s'agirait pas de la premiĂšre annonce de ce type, l'Atlantide ayant dĂ©jĂ Ă©tĂ© soi-disant retrouvĂ©e une bonne dizaine de fois que ce soit en CrĂȘte, dans l'Antarctique ou encore en plein ocĂ©an Atlantique. Certains historiens pensent mĂȘme que le philosophe grec a tout simplement inventĂ© cette citĂ©. Le mystĂšre demeure.
Atlantide la citĂ© perdue Câest le titre dâune Ă©mission diffusĂ©e par RMC ce vendredi 26 juin dans le cadre de sa sĂ©rie « DĂ©couverte ». Je lâai donc suivi et comme souvent en pareilles circonstances jâai constatĂ© que la chaĂźne 24 ne sâembarrasse pas de rigueur scientifique !
En lâespace dâun seul jour et dâune nuit terribles, tout ce que vous aviez de combattants rassemblĂ©s fut englouti dans la terre, et lâĂźle Atlantide de mĂȘme fut engloutie dans la mer et disparut. » Platon, TimĂ©e, 25d trad. A. C. Platon, lââinventeurâ de lâAtlantide Dans lâantiquitĂ© les philosophes, Ă travers des mythes et allĂ©gories, donnaient des leçons de morale et de civisme Ă ces concitoyens. Platon, dans ses dialogues le TimĂ©e et le Critias, raconte une histoire vieille de ans. Il a imaginĂ© âlâAtlantideâ, comme il a imaginĂ© la âCaverne des IdĂ©esâ, pour expliquer le comportement des gens et parler des rĂ©gimes sociaux, de la corruption, du matĂ©rialisme et de leur effet sur la sociĂ©tĂ©. Selon archĂ©ologue et directeur des fouilles de la citĂ© prĂ©historique Ă Akrotiri, le philosophe a puisĂ© son inspiration dans des Ă©vĂšnements historiques de la pĂ©riode minoenne, qui ont fascinĂ© lâhumanitĂ©, qui ont fait peur et ont provoquĂ© des sentiments de rĂ©vĂ©rence. LâAtlantide dans le mythe de Platon LâĂźle mythique de lâAtlantide ressemble beaucoup Ă lâĂźle actuelle de Santorin Et le peuple mythique des Atlantes ressemble beaucoup aux Minoens. LâAtlantide est attribuĂ©e au dieu de la mer, Poseidon, lors du partage du monde. Atlas, le fils de Poseidon devient roi. Les habitants sont les Atlantes, mi-dieux et mi-humains. Cette Ăźle a la taille dâun continent et la citĂ©-mĂšre du royaume est situĂ©e autour dâun mont, elle est circulaire et entourĂ©e par des fossĂ©s navigables. Elle se trouve au-delĂ des Colonnes dâHercule. LâAtlantide une Ăźle fertile et riche Les murs entourant la capitale forment des cercles concentriques et les enceintes de lâacropole du royaume sont revĂȘtues dâorichalque, un mĂ©tal prĂ©cieux comme lâor et brillant comme un âĂ©clat de feuâ. LâAtlantide est trĂšs fertile et sa terre est riche en mĂ©taux. Lâorichalque se trouve en abondance sur lâĂźle. Les atlantes voyagent beaucoup et sâoccupent du commerce. Ayant une grande flotte, ils exportent leurs biens et ils importent des produits qui leur sont nĂ©cessaires pour amĂ©liorer leur niveau de vie. Les Atlantes honorent Poseidon et sacrifient annuellement un taureau le taureau Ă©tait lâanimal sacrĂ© des minoens en lâĂ©gorgeant sur un autel. Ils sont gonflĂ©s dâorgueil et fondent des colonies autour du royaume. La richesse de lâĂźle leur permet de vivre harmonieusement en paix entre eux. MalgrĂ© tout, ils deviennent belliqueux, corrompus et avides. Ils rĂ©ussissent Ă conquĂ©rir toutes les rĂ©gions voisines, sauf AthĂšnes. Leur comportement dĂ©mesurĂ© et irrespectueux vis Ă vis des dieux, qui leur ont tout donnĂ©, provoque la colĂšre divine et suscite la punition. Soudainement, un cataclysme envoyĂ© par Zeus, dĂ©truit complĂštement leur royaume en un jour et une nuit, faisant disparaĂźtre toute trace de cette civilisation grandiose.Synopsis- Atlantide, la citĂ© perdue Les rĂ©alisateurs James Cameron et Simcha Jacobovici recherchent la trace de l'Atlantide. Des preuves archĂ©ologiques montrent qu'il y a 5000 ans, une civilisation se serait Ă©tendue de Malte Ă Gibraltar
Tu incarnes le Fils d'un archĂ©ologue, qui suis les traces de son pĂšre, ton aventure te mĂšneras du Manoir des Drake jusqu'a le citĂ© Perdu de L'Atlantide ! Seras-tu capable de dĂ©couvrir le plus grand mystĂšre de tous les temps ? ou resteras tu bloquer devant les portes de lâAtlantide ! Map jouable en solo. 126 personnes aiment ça J'aime 4051-8201-2619cliquez ici pour copier
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