AuteurMessageChibi HimitsuCivilNombre de messages 33Date d'inscription 09/06/2007Sujet Travail de nuit [Libre !!! Dim 10 Juin - 405 Chibi marchait sans problĂšme dans cette rue sombre alors qu'il faisait nuit. Il n'avait aucune crainte, heureusement d'ailleurs car sinon, il ne serait pas un bon flic. Bien que son apparence prouve le contrair. Il avait nouĂ© dans ses cheveux un bandana rose qui retenait de beaux cheveux noirs qui suivaient le rythme de ses pas. Sa chemise blanche Ă©tait bien accordĂ© Ă son jeans noir dĂ©lavĂ©. Il portait quelques colliers et bracelets en perle de avait mis ses traditionnelles lunettes de soleil Ă monture rose et blanche qui lui donnait un air de vacancier plus que d'un rĂ©volver Ă©tait dans son Ă©tui bien en place et n'attendait que d'ĂȘtre sorti...MĂȘme s'il n'avait pas peur, il gardait toujours cette excitation en lui.. c'est ce qu'il amait... l'excitation de poursuivre ceux qui le mĂ©ritaient ou alors le danger.. Il continuait Ă marcher, tranquillement, les maisn dans les poches quand son ouie fine perçut un bruit... Rukia KuchikiCivil de l'Ăźle YumeNombre de messages 494Age 31Localisation Dans la Soul Society!Date d'inscription 18/04/2007Feuille de personnagePetite amie Genzo WakabayashiMeilleurs Amies //Nom de votre Gang ShinigamisSujet Re Travail de nuit [Libre !!! Dim 10 Juin - 535 Rukia se promenais dans les rues tranquillement,elle regardait un peut partout pour voir si il y avait pas quelques choses d'interessant a faire,Rukia continuĂšre a marchĂ© jusqu'a se qu'elle appercois un homme qui marchĂšre dans une rue*Quelqu'un je vais le voir ou non?Pourquoi pas sa pourrais ĂȘtre amusant,de toute facon j'ai rien d'autre a faire*AprĂšs quelques secondes Rukia se dirriaga par en n'arriĂšre de l'homme doussement Chibi HimitsuCivilNombre de messages 33Date d'inscription 09/06/2007Sujet Re Travail de nuit [Libre !!! Dim 10 Juin - 541 Chibi se sentait observĂ©, Ă©piĂ©, suivit... cette sensation, il l'a connaisait pour l'avoir dĂ©jĂ sourit et continua Ă marcher le plus naturellement du monde. Ses lunettes de soleil masquait son regard quelque peu inquiet mais c'Ă©tait l'excitation qui le gagnait...Il continua Ă marcher, attendant le bon moment. Il sentait encore la prĂ©sence... Il continua Ă marcher mais quand il jugeau que le moment parfait Ă©tait passĂ©, il plongea sa main dans sa poche et se retourna pour pointer son arme sur... Rukia KuchikiCivil de l'Ăźle YumeNombre de messages 494Age 31Localisation Dans la Soul Society!Date d'inscription 18/04/2007Feuille de personnagePetite amie Genzo WakabayashiMeilleurs Amies //Nom de votre Gang ShinigamisSujet Re Travail de nuit [Libre !!! Dim 10 Juin - 552 Rukia le suiva pendant quelques temps,jusqu'a se que l'homme dĂ©cide de se retournĂ© et de pointĂ© son arme sur Rukia,en meme temps que l'homme sortie son arme Rukia recula d'un pas,tout en mĂ©tent sa mais sur le manche de sa katana et la sortie assez rapidement,Rukia regarda l'arme pointĂ© sur elle,sans dire un mot Chibi HimitsuCivilNombre de messages 33Date d'inscription 09/06/2007Sujet Re Travail de nuit [Libre !!! Dim 10 Juin - 600 Chibi ne quittait pas son sourire alors que l'autre avait pointer sur lui son katana. Longue arme...lame acĂ©rĂ©e... coupante... Keita aussi savait l'utiliser. Chibi avait un avantage sur son adversaire qui semblait ĂȘtre uen fille... c'est qu'il pouvait Ă tout moment tirer sur la gachette et la blessser. MĂȘme si elle le touchait, il y aurait du arme Ă©tait chargĂ©e et attendait toujours de pouvoir tirer. Il ne trembait pas... pourquoi faire ? Il ne devait pas avoir peur. Sa ne servait Ă rien. Et puis, un bon flic n'avait pas peur. "Qui est tu ?" Demanda t-il d'une voix lĂ©Ăšgre comme s'ils Ă©taient autour d'une tasse de thĂ©. Rukia KuchikiCivil de l'Ăźle YumeNombre de messages 494Age 31Localisation Dans la Soul Society!Date d'inscription 18/04/2007Feuille de personnagePetite amie Genzo WakabayashiMeilleurs Amies //Nom de votre Gang ShinigamisSujet Re Travail de nuit [Libre !!! Dim 10 Juin - 613 Rukia regarda toujours l'arme de l'homme pointĂ© sur elle et Ă©tait prĂšte a attaquĂ© si il le fallait,elle savait qu'il avait un avantage avec cette arme et elle qui est pas trĂšs grande non plus,mais elle sens l'homme lui parla elle,l'acha de regardĂ© son arme et regarda l'homme*J'espĂšre qu'il n'est pas de la police,mais bon de toute facon j'ai rien fait de mal et je m'en fout...*"Qui je suis...Rukia,Rukia Kuchiki et le reste c'est pas de tes affaires..." Chibi HimitsuCivilNombre de messages 33Date d'inscription 09/06/2007Sujet Re Travail de nuit [Libre !!! Dim 10 Juin - 619 Curieux... pourquoi ĂȘtre sur la dĂ©fensive comme tel aprĂšs avoir dit son prĂ©nom. Etrange. Son boss lui avait bien dit de surveiller les rues et d'interrroger les suspects. Et de plus, une personne n'ayant pas rien Ă se reprocher n'aurait pas dĂ©gainer son arme...mais d'un autre cĂŽtĂ©, c'Ă©tait un geste purement dĂ©fensif, sauf sil on pensait au fait qu'elle semblait le suivre depuis avant "Pourquoi tu me suivais ?" Demanda t-il. Rukia KuchikiCivil de l'Ăźle YumeNombre de messages 494Age 31Localisation Dans la Soul Society!Date d'inscription 18/04/2007Feuille de personnagePetite amie Genzo WakabayashiMeilleurs Amies //Nom de votre Gang ShinigamisSujet Re Travail de nuit [Libre !!! Dim 10 Juin - 634 Rukia le regarda toujours,placĂ©e en position de dĂ©fence et tout en Ă©coutant se qu'il dissait,un coup qu'il eu fini de parlĂ©e Rukia regarda l'arme qui Ă©tait pointĂ© sur elle*Que dire si je lui dit que je voulais seulement m'amusĂ©e,chez pas comment il va rĂ©agir,que dire purquoi pas m'amusĂ©e un peut,de toute facon je me fout de se qui peut bien m'arrivĂ©e...*"Pourquoi?Si sa ne me tente pas de te le dire tu fait quoi?" Chibi HimitsuCivilNombre de messages 33Date d'inscription 09/06/2007Sujet Re Travail de nuit [Libre !!! Dim 10 Juin - 652 Cette fille se mettait dans de beaux ennuis... le fait de dire qu'elle ne le dira pas ou du moins l'insinuait la mettait dĂ©jĂ en observation. Et puis de toute façon, elle lui dirait sa c'Ă©tait sur. I sourit puis d'une voix tranquille mais d'oĂč on pouvait percer une note d'excitation "Tu ne veux pas dire la cause... et pourtant, j'ai ton nom et ton prĂ©nom... je peux te faire cracher tout ce que je veux... aller... dis le.... pourquoi tu me suivais ? Je ne suportes psa les cachotteries... " Rukia KuchikiCivil de l'Ăźle YumeNombre de messages 494Age 31Localisation Dans la Soul Society!Date d'inscription 18/04/2007Feuille de personnagePetite amie Genzo WakabayashiMeilleurs Amies //Nom de votre Gang ShinigamisSujet Re Travail de nuit [Libre !!! Dim 10 Juin - 2322 Rukia regardait toujours l'arme pointĂ© sur elle,tout en Ă©coutant l'homme,un coup qu'il eu fini de parlĂ©,Rukia le regardait*J'aime bien m'amusĂ©e avec la police,de toute facon j'arrive toujours a m'enfuir quand je le veut,puisque la plupart ne sont pas assĂ©s rapides pour me ratrapĂ©e...*"Si je te dit que sa ne me tente toujours pas de te le dire?Et comment tu peux me faire crachĂ©e tout ce que tu veux,juste parce que tu a mon nom et mon prĂ©nom?" Chibi HimitsuCivilNombre de messages 33Date d'inscription 09/06/2007Sujet Re Travail de nuit [Libre !!! Lun 11 Juin - 007 Chibi dĂ©cida de prendre sa voix faussement joyeuse.. qu'est ce qu'il voulait se faire obĂ©ir... "Mademoiselle, je vous pris de m'excuser mais il me semble que vous avez Ă faire Ă la police... certes, vous pouvez vous enfuir mais j'ai beaucoup d'endurance. Je vous retrouverais... Pourquoi tu me suivais ? Dis le !" Puis sans attendre, il tira au pied de la jeune fille... pas pour la toucher mais pour la faire rĂ©agir... AprĂšs seulement il saura comment faire pour la faire tirer ses Rukia KuchikiCivil de l'Ăźle YumeNombre de messages 494Age 31Localisation Dans la Soul Society!Date d'inscription 18/04/2007Feuille de personnagePetite amie Genzo WakabayashiMeilleurs Amies //Nom de votre Gang ShinigamisSujet Re Travail de nuit [Libre !!! Lun 11 Juin - 025 Rukia le regarda,tout en l'Ă©coutant,un coup qu'il eu fini de parlĂ©,il tira au pied de Rukia mais ne la toucha pas,Rukia recula d'un pas et regarda l'homme en sourriant*Bon je lui dit oui ou non?Non sinon je ne pourrai pas m' c'est lui qui a tirĂ© en premier,on va voir comment il va rĂ©agir a mon Shunpo...*Rukia regarda l'homme et aprĂšs quelques secondes elle disparue pour rĂ©apparaitre derriĂšre l'homme,mais ne le toucha pas avec sa katana,elle fut que la gardĂ© dans une mains,ne voulant pas le blessĂ© et dit d'une voix froide"La police je le sais et je vous le dirait seulement si sa me tente..." Chibi HimitsuCivilNombre de messages 33Date d'inscription 09/06/2007Sujet Re Travail de nuit [Libre !!! Mer 13 Juin - 002 Cette fille le fatiguait. Non, vraiment une vrai gamine. Elle mumusait avec son pouvoir apparaissant derriĂšre lui... Pffff...Il se retourna, lasse... "Je vois, j'ai affaire Ă une gamine... uen gamine entĂȘtĂ©e... ces gens lĂ m'eenuient profondĂ©ment... yen a partout des gamines ! Pourquoi dois-je toujurs tomber sur des immatures !" Il soupira puis Abaissa son arme et porta sa main Ă sa tĂȘte un peu fatiguĂ©... "De plus, j'ai trop travailler..." Rukia KuchikiCivil de l'Ăźle YumeNombre de messages 494Age 31Localisation Dans la Soul Society!Date d'inscription 18/04/2007Feuille de personnagePetite amie Genzo WakabayashiMeilleurs Amies //Nom de votre Gang ShinigamisSujet Re Travail de nuit [Libre !!! Mer 13 Juin - 422 Rukia regardait comment l'homme allais rĂ©ajir,l'homme fut que se retournĂ© et lui l'homme se retourna Rukia recula d'un il baissa sont garda sont arme dans sa mains,mais le laissa normal et elle regarda l'homme en sourriant et dit en riant un peut"Immature peut-ĂȘtre et une gamine ouais peut-ĂȘtre aussi,mais je suis sure que la gamine est beaucoup plus vieilles que toi...Et de toute facon la police est que bonne pour qu'on s'amuse avec..." Contenu sponsorisĂ© Travail de nuit [Libre !!!
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N'hĂ©sitez pas Ă me signaler toute incohĂ©rence ou faute d'orthographe! [/HRP]CHAPITRE IAlors que tout le monde se pressait autour de moi, je resserrai ma cape sur mon cou dâun geste nerveux et considĂ©rai la salle. Partout les regards Ă©taient posĂ©s sur moi les gens venus du village pour mâĂ©couter, les piliers de bar qui nâavait rien dâautre Ă faire que de me regarder et les enfants montĂ©s sur les tables pour espĂ©rer mieux entendre. Il y avait mĂȘme parmi eux un ou deux Xelor que leur petite taille forçait Ă grimper eux aussi sur des chaises ou des tabourets. Lâangoisse commençait Ă me peser et le tintement sinistre des verres entrechoquĂ©s les uns dans les autres ne faisait rien pour arranger mon inquiĂ©tude. Je nâavais pas lâhabitude de donner confĂ©rence devant autant de monde mais il y avait bien trop longtemps que je connaissais cette histoire, bien trop longtemps que je gardais ce secret et aussi trop longtemps que je comptais dâautres histoire que celle que je mâapprĂȘtais Ă leur apprendre. Je mâĂ©tais toujours garder dâen parler de peur de la rĂ©action des autres, ce secret mâavait coutĂ© trop cher pour ĂȘtre divulguĂ© devant nâimporte quelle assemblĂ©e mais aujourdâhui, je ne supportais plus dâentendre les gens nommer cette mer nâimporte comment. Je me devais de leur parler de la vĂ©ritable histoire de la mer dâasse. Rien que pourâŠson qui devait annoncer mon entrĂ©e me fit signe de le rejoindre sur lâespĂšce dâestrade que le tavernier avait installĂ© pour mâaccueillir. Je mâavançais donc devant la foule, plus angoissĂ©e que jamais. Maintenant jâen Ă©tais sur, plus une seule personne de la taverne dâamakna avait les yeux rivĂ©s ailleurs que sur moi. Ce fut une impression trĂšs dĂ©sagrĂ©able. Pour dissiper le malaise qui me nouait de plus en plus la gorge, je commençai dâune fausse voix enjouĂ©e-Bien le bonjour nobles aventuriers de tout Ăąge ! Si je vous ai convoquĂ© en ce lieu aujourdâhui câest pour vous parler de cette bonne vielle Mer dâasse. Tout le monde la connait, tout le monde a dĂ©jĂ trempĂ© son pied gauche dedans sous prĂ©texte que cela porte bonheur mais qui dâentre vous connait le vĂ©ritable nom de cette mer ? âŠQui dâentre vous connait la personne qui lui a donnĂ© son nom ? DĂ©jĂ autour de moi, des gens souriaient. Dâautre me regardait dâun air sceptique. Je mây attendais, les gens nâaiment pas que lâon perturbe leur quotidien et leur dire que cette mer qui borde leur port adorĂ© nâest pas celle que lâon croit les rend de mauvaise humeur. Sans comptĂ© ce que je m'apprĂȘtais Ă leur rĂ©vĂ©ler sur le chĂąteau d'Amakna. Cependant, je ne pouvais plus reculer et histoire me vient de loin. De trĂšs loin ! Vous ne pouvez imaginer ce que jâai endurĂ© pour pouvoir vous la dicter en ce soirâŠSurvivre Ă la compagnie dâun vieil Ă©nutrof alcoolique pendant plus de trois mois est quelques chose de particuliĂšrement dĂ©sagrĂ©able que je ne souhaite Ă personne. Ouvrez donc grand vos esgourdes et Ă©coutez ce qui lâĂ©ni qui mâaccompagne toujours siffla quelques notes dans sa flute de pan. Les gens Ă©coutaient captiver par ma voix et par lâinstrument. Les deux combinĂ©s avaient toujours eu le pouvoir de fasciner les gens, ce qui arrangeait les srams qui pouvaient pendant ce temps lĂ soulager tranquillement les bourses des villageois qui avaient alors le regard aussi vide que celui dâune dragodinde ou dun iop devant une addition. Engaillardie par les notes de mon compagnon je poursuivis Il est un nom que bien des gens ont oubliĂ© depuis longtemps. A dire vrai, seul certains mĂ©nestrels ou vieux sage le connaisse encore. Il fait parti de ceux dont lâhistoire Ă avaler la vie et le passĂ© effacĂ© les quelques traces qui pouvait encore en tĂ©moigner lâexistence. Il sâagit du nom dâun princeâŠdâun prince qui nâest jamais montĂ© sur le trĂŽne de notre bon vieux chĂąteau mais qui pourtant a donner son nom a notre belle mer. CâĂ©tait il y a longtemps, bien avant le rĂšgne de sa majestĂ© Allister âpuisse tâil sâĂ©touffer avec un steak de dragodinde -, bien avant le rĂšgne de son pĂšre, bien avant le rĂšgne de son grand pĂšre⊠A la crĂ©ation mĂȘme de ce chĂąteau, naquit un prince rĂ©pondant au doux nom dâAstar. Astar Ă©tait le fils de Karam, le roi qui ordonna la construction de ce chĂąteau. Un roi trĂšs dur et bien occupĂ© puisquâĂ lui seul il ordonna la construction du port de madestram en plus de celle de ce lieu, il lutta activement contre les factions de guerriers Bontariens ou Brakmariens qui tentait de prendre son chĂąteau comme lieu fort et enfin, fut tout aussi occupĂ© par lâĂ©ducation de son fils. Sa femme, gravement malade depuis sa couche, il devait assumer entiĂšrement lâĂ©ducation de son seul hĂ©ritier destinĂ© Ă rĂ©gner sous peu. Il devait lui apprendre Ă gouverner le plus vite possible en cas de coup dur pour quâil soit digne de succĂ©der Ă son pĂšre. Toute son enfance, le prince lâavait passĂ© entourĂ© dâĂ©rudit lui bourrant le crĂąne de phrases toutes faites, entourĂ© de livres quâil peinait parfois mĂȘme Ă soulever tant leurs poids Ă©tait imposant. Il avait aussi passĂ© des nuits Ă se tordre de douleur dans son lit tant ses articulations le faisaient souffrir, malmenĂ©es par un entrainement trop intensif. Plus tard Astar croulait sous le travail dĂšs son rĂ©veil Apprendre Ă monter sur une dragodinde, sâoccuper des rĂ©clamations du petits peuple du village dâamakna, apprendre lâescrime et les valeurs dâun bon combattant, apprendre Ă recevoir des gens terriblement ennuyeux et ne pas faire mine de soupirer ou bailler au bout de la 15 eme minutes, tout cela Ă©tait beaucoup trop pour notre jeune prince. Celui-ci retournait dans sa chambre seulement des heures aprĂšs la tombĂ©e du jour, harassĂ© de fatigue. Il se confiait alors Ă sa servante qui Ă©tait sa seule confidente Ă©tant donnĂ© quâil nâavait jamais le temps de discuter avec dâautres je nâen puis plusâŠMon pĂšre va me tuer au travail !-Je le sais mon prince je le sais. Mais patience et tout finira par sâarranger. Lorsque vous aurez atteint les objectifs que sa majestĂ© vous a fixĂ©, vous serez tranquille indĂ©finiment. Contrairement Ă ce quâavait pensĂ© LĂ©onia, rien ne sâarrangea. Le lendemain matin, Rosal lui mĂȘme accourut aux portes du chĂąteau. DĂšs quâil entra, un parfum de milles fleurs se rĂ©pandit dans les vastes cours. Les servantes rĂ©veillĂšrent le prince qui fut convier Ă assister Ă la rencontre Ă condition de rester silencieux. Le roi reçut le protecteur du mois de fevriar aussitĂŽt en grande pompe et Ă©couta ce quâil avait Ă lui le maitre des fleurs dĂ©tourna les mets que lâon lui offrait et fixa le roi tout en lui annonçant dâune voix quâil voulait neutre, et pourtant il paraissait inquiet .Sa voix sonna aussitĂŽt faux car il nâĂ©tait plus de secret que sa majestĂ© et rosal Ă©tait des amis de longues dates -Une armĂ©e ce dirige vers toi Ă petit roi. Alors que je parcourais les champs pour veiller mon mois, jâai vu de terribles chosesâŠDjaul a lancĂ© une offensive contre toi et ses armĂ©es sont actuellement en marche dans la plaines des scarafeuilles. Toute une troupe sâavance inexorablement sur ton chĂąteau. PrĂ©pare tes hommes, fait souffler les forges car le combat qui sâannonce sâavĂšre rude pour le visage du roi changea du tout au tout. Il fronça les sourcils et se mordit la lĂšvre infĂ©rieur. Ces dĂ©tails ne manquĂšrent pas au jeune homme assis en face de lui -Fait Ă©quiper ton peuple si tu crains que tes soldats ne soit pas de taille Ă eux seuls face Ă cette troupe. -Mon peuple est particuliĂšrement remontĂ© contre moi en ce moment, il refusera de prendre les armesâŠNous sommes au bord de la rĂ©bellion. Si les gens dâamakna apprennent que nous ne sommes pas de taille face a cette armĂ©e, ils seront les premiers Ă forcer les remparts. Non..Je dois simplement lancer tous mes hommes dans la bataille⊠regard passa alors un instant sur son fils qui assistait Ă la scĂšne en silence. A ce moment personne ne pu dire ce quâil se lisait au fond de ses yeux, le vieux roi les avaient fermĂ©s et sâĂ©tait jours suivant, tout le personnel du chĂąteau se mis en branle. Les chevaliers furent Ă©quipĂ©s de pied en cape, on prĂ©para les dragodindes de combat, les rumeurs et les bruits de la forge rĂ©sonnait dans toute la contrĂ©e. La guerre Ă©tait proche et la tension palpable. Tout le monde sâactivait en vu du terrible combat qui allait se dĂ©rouler ici se vu bien vite vĂȘtu dâune cĂŽte de maille, dâun haubert et dâun heaume ajustĂ© parfaitement Ă sa taille. Ce dernier avait Ă©tĂ© mĂȘme conçu de façon Ă ce que le prince puisse lâenfiler tout en gardant le diadĂšme dâor et de pierreries qui lui cerclait le front depuis petit. Cette tiare avait mĂȘme Ă©tĂ© la cause de bien des souffrances lorsque le jour de ses 7 ans, il Ă©tait tombĂ© et sâĂ©tait cognĂ© si violement la tĂȘte que le bijou sâĂ©tait enfoncĂ© profondĂ©ment dans sa chair, laissant au jeune homme une fine cicatrice sur le front qui perdurait encore aujourdâhui. Le prince Ă lâaide de son Ă©cuyer revĂȘtit entiĂšrement son armure et la trouvant fort inconfortable, se tourna vers LĂ©nonia. Celle-ci lui adressa un sourire et un compliment, mais elle cacha bien vite son visage entre ses mains et se mit Ă pleurer Ă chaudes larmes, maudissant lâabsurditĂ© de la matin, des cors rĂ©sonnĂšrent dans le royaume. Les armĂ©es ennemies Ă©taient dĂ©sormais sur le territoire. Toute une horde de guerrier avançait vers le chĂąteau, brulant, pillant, fracassant tout sur leur passage. Des guerriers hideux, dĂ©bordant de haine et de rage, dont la noirceur dâĂąme transpirait Ă travers leur lourde et laides armures. BientĂŽt lâarmĂ©e du roi et les autres se firent face. Il y eu un temps dâarrĂȘt qui parut infiniment long Ă chacun. Astar, tout comme les autres chevaliers prĂ©sent Ă ses cotĂ©s se recommanda aux douze dieux, puis, une boule dans la gorge et lâestomac nouĂ©, il resserra sa poigne sur son Ă©pĂ©e en attendant le dĂ©but de la bataille. Son pĂšre auprĂšs de lui fixait ceux dâen face avec une fĂ©rocitĂ© telle quâil en effrayait mĂȘme son fils. Il lui fit une derniĂšre recommandation -Astar, au cours de la bataille, ne tâĂ©loignes pas de fois le premier trait dâarc tirĂ©, les deux armĂ©es sâĂ©lancĂšrent brutalement lâune contre lâautre, dans un fracas assourdissant dâarmures et dâarmes sâentrechoquantes, de cris et de hurlements. La poussiĂšre recouvrait dĂ©sormais la grande contrĂ©e et rendit le combat encore plus incertain. Personne ne voyait plus rien et il Ă©tait difficile de diffĂ©rencier alliĂ©s et ennemis. Le tumulte Ă©tait tel que le jeune prince fut bien vite perdu en plein cĆur de la bataille. GĂȘnĂ© par les mottes de terres soulevĂ© par les pattes des dragodinde et aveuglĂ© par la poussiĂšre, lâesprit confus par le bruit, il ne vit pas la lourde masse projetĂ© par un ennemis qui lui assena un si violent coup derriĂšre le crĂąne quâil lâen dĂ©sarçonna de sa dragodinde et en fendilla son heaume dorĂ©. Le jeune homme tomba Ă bas de sa monture, roula entre ses pattes et git sur le sol, bataille fut longue et terrible et nombreuses furent les pertes mais ce fut le roi qui lâemporta. Le combat fut si atroce que beaucoup de cadavres avaient Ă©tĂ© piĂ©tinĂ©s, massacrĂ©s, tailladĂ©s. Ils nâĂ©taient pour la plupart pas identifiable, ainsi furent enterrĂ©s des centaines de chevaliers sous une dalle de marbre blanc vierge de tout nom, faute de pouvoir les reconnaitre. Le terrain aprĂšs la bataille ayant Ă©tĂ© parcourus de nombreux pillards, il Ă©tait mĂȘme impossible de les identifier grĂące Ă leurs armes ou leur bouclier, ceux-ci ayant Ă©tĂ©s volĂ©es par quelques vauriens qui pareillement Ă de cruels vautours, se prĂ©cipitent sur les cadavres pour les dĂ©pouiller de tout objets prĂ©cieux. Et lorsquâon souleva du sol un corps horriblement mutilĂ© dont le visage ressemblait Ă celui du jeune prince, la reine fondit en larme et fut atteinte dâun si profond chagrin quâelle en mourut quelques jours plus tard. Le roi avait certes gagnĂ© cette bataille, mais il avait perdu bien plus prĂ©cieux que ses terres.[HRP] ET voila, je met la suite demain![/HRP]DerniĂšre Ă©dition par Teyndo le Jeu 4 FĂ©v - 154, Ă©ditĂ© 2 fois CoolmanbisAncien Foodien Nombre de messages 361Age 27Phrase favorite The absence of evidence isn't evidence of MistĂ©rieusePasse temps Musiques et enquetesClasse Vieux shnokClasses Date d'inscription 27/05/2009Sujet Re La Mer d'Asse, son histoire. Mer 3 FĂ©v - 1228 Vive la suite mais sinon c'est le port de madestram et pas "mastredam" sinon c'est tres bine j'aime bien KoksysAncien Foodien Nombre de messages 2240Age 25Phrase favorite Ă mort !Humeur DĂ©gĂ©nĂ©rantePasse temps Tuer, manger, dormir, tuer, manger, dormir...Classe Sram psycopatheClasses Date d'inscription 22/08/2008Sujet Re La Mer d'Asse, son histoire. Mer 3 FĂ©v - 1255 Excellent RP, j'ai vite Ă©tait profondĂ©mment plongĂ© dans l'histoire IndependenceCuisinier Nombre de messages 599Age 32Phrase favorite Si elle te gratte la main a la St valentin , vivement la St marguerite xHumeur SaintePasse temps Matter les jolies filles du cĂŽtĂ© d' Pandawa sereinClasses Date d'inscription 25/03/2009Sujet Re La Mer d'Asse, son histoire. Mer 3 FĂ©v - 1348 Dark-Gosth a Ă©crit Excellent RP, j'ai vite Ă©tait profondĂ©mment plongĂ© dans l'histoire Pareil , tu arrives a faire accrocher les lecteurs ^^ TeyndoAncien Foodien Nombre de messages 1011Age 32Phrase favorite Je ne suis pas PETIT !Humeur Taquin Classe Eniripsa TerreClasses Date d'inscription 06/01/2010Sujet Re La Mer d'Asse, son histoire. Mer 3 FĂ©v - 1437 [Merci. J'ai corrigĂ© le nom du port. En effet, Ă l'Ă©poque oĂč je l'avais Ă©crit, j'avais Ă©tĂ© incapable de me rappeler du nom, alors j'avais improvisĂ© en me disant que je vĂ©rifierais plus tard...Chose que je n'ai pas faite. ^^'' Voici donc la suite ]Chapitre IILorsquâAstar se rĂ©veilla, il Ă©tait allongĂ© Ă mĂȘme le sol sur une vielle paillasse mitĂ©e. Une douleur abominable lui transperçait le crĂąne. CouchĂ© seul dans la pĂ©nombre il se rendit compte avec effroi que tout ses souvenirs avaient disparus, laissant derriĂšre eux une Ă©paisse brume blanche opaque dont il Ă©tait impossible dâextraire la moindre parcelle de mĂ©moire. Il nâavait plus Ă lâesprit que cette souffrance qui lui dĂ©chirait la nuque. GĂ©missant de douleurs et tremblant de peur, il essayait vainement de rassembler ses idĂ©es mais jusqu'Ă mĂȘme son identitĂ©, il ne se souvenait de rien. Tout Ă©tait flou dans sa tĂȘte, ses idĂ©es se mĂ©langeaient et tournoyaient dans une ronde insupportable. Alors, dĂ©contenancĂ© et terrifiĂ©, il se mit Ă pleurer de terreur, solitaire et alors quâun pan de la tente sous laquelle il reposait sâentrouvrit et pĂ©nĂ©tra sous les larges tentures un homme malingre, barbu et nausĂ©abond. Un affreux disciple d'Enutrof. Avec lui entra une lumiĂšre vive et insupportable qui perça les paupiĂšres du prince et accentua davantage son mal de crĂąne. Il poussa un petit cri de contentement lorsquâil vit le jeune garçon Ă©veillĂ© et le souleva sans !! Viens par lĂ toi !Il le mit debout brutalement et lâentraina dehors. Le garçon Ă©tait sur le point de dĂ©faillir et lorsque lâhomme le poussa Ă lâextĂ©rieur, un horrible tapage lui parvient aux oreilles. Il comprit alors quâil se trouvait en plein cĆur dâun marchĂ©. HĂ©bĂ©tĂ© par la douleur et complĂštement paniquĂ© par la perte de ses souvenirs, il suivi docilement lâaffreux bonhomme qui lâavait bousculĂ© dĂšs son douloureux rĂ©veil et qui lâentrainait Ă sa suite en le tenant fermement par le remontĂšrent ensemble ce quây sembla ĂȘtre une grande place, croisant nombres de gens et de charrettes transportant des marchandises diverses et variĂ©es et des dragodindes chevauchĂ©es par des cavaliers pressĂ©s. Lâhomme ne tarda pas quelques Ă©tals plus loin Ă faire monter le jeune garçon sur une estrade sur laquelle se trouvait dĂ©jĂ dâautres gens. Astar remarqua dĂ©jĂ leur allure pauvre et affamĂ© avant de constater avec effroi quâils Ă©taient tous retenus Ă un piquet plantĂ© au milieu de lâestrade par une chaĂźne. Le temps quâil retrouve ses esprits et que son instinct lui intime de fuir, lâhomme lui avait dĂ©jĂ refermĂ© sur le cou un horrible collier de mĂ©tal. Il tira dâabord de toutes ses forces avec ses mains pour essayer de briser la chaĂźne puis tenta dâarracher le collier avant de se prendre un violent coup de fouet juste entre les omoplates. Lâhomme hurla -Ca suffit maintenant, regarde la foule ! Tourne-toi vers elle quâelle puisse te voir !Le jeune homme se tourna alors vers les gens et se rendit enfin compte de lâĂ©trange situation dans laquelle il se trouvait. Il faisait tout simplement partie de la marchandise dâun vendeur dâesclave. De nombreuses personnes sâapprochait de lâestrade, le regardait lui et les autres sous toutes les coutures, criant et hurlant des prix. HarassĂ© par le chagrin et la panique, le garçon se rĂ©signa et sâassis par terre, en plein soleil avec les autres en pleurant amĂšrement, faisant fi de toute dignitĂ©. Soudain, un disciple CrĂą vĂȘtu de beaux atouts sâapprocha du stand et le fixa longuement. AprĂšs un temps, il interpella le vieux barbu -Eh toi vilain ! Combien pour celui-ci ?-Ă mon seigneur, avant de discuter du prix de ce jeune homme, approchez et voyez plutĂŽt ! Il est bien fait, ses muscles sont fermes et sa chevelure ne comporte pas un seul pou ! Voyez comme il est bien bĂąti ! Aussi robuste quâun Meulou !Lâhomme sâapprocha et toucha les Ă©paules et les mollets du garçon, et lui ouvrit mĂȘme la effet, il a bien belle allure et ses dents sont bien soignĂ©esâŠ.Dit moi, nâas-tu point dĂ©robĂ© ce jeune homme Ă un noble ?-Oh non Monseigneur ! Câest un pauvre gueux qui me lâa un jour dĂ©posĂ© sur le pas de ma porte. Il lâa abandonnĂ© car il ne pouvait lui prodiguer soin et nourriture. Je lâai alors recueilli et Ă©levĂ© comme mon propre enfant ! Câest pourquoi il mâest trĂšs difficile de devoir mâen sĂ©parer aujourdâhuiâŠ.A misĂšre ! Si les douze me permettaientâŠ- Epargne-moi tes balivernes ! Combien en veux-tu ?-Le fait de savoir que je vais confier ce petit Ă un seigneur dâaussi grande fortune que vous devrait me suffire amplement comme paiement, mais malheureusement la vie est de plus en plus dure vous savez. EtâŠ-Combien vaurien ?! Sâimpatienta le bien, seulement 150 000 kamas, juste pour subvenir Ă mes 000 kamas ?! Es-tu fou ma parole ! Et puis, quâest-ce que ceci ? Le noble releva une mĂšche de cheveux et passa un doigt sur la cicatrice du garçon. -Oh, une simple petite balafre. Rien de bien altĂ©rable Ă son visage d'ange !-Il nâempĂȘche que tu tâes bien gardĂ© de me parler de lâexistence dâune telle blessureâŠJe te le laisse. Au revoir !-Non monseigneur non ! Un simple oubli ! Veuillez mâen excuser je vous prie. Pour 130 000 kamas, ce jeune homme est Ă vous !Le crĂą sembla rĂ©flĂ©chir un instant puis il acquiesça et sorti de sous sa cape une bourse de kamas quâil lança nĂ©gligemment au le, et prend en soin !Le marchand sâapprocha alors du garçon et lui retira son sinistre collier, puis le trainant par le poignet, le confia au noble. Par la suite, tout en sâĂ©loignant le jeune homme entendis le marchand grommeler des gentilhomme se tourna vers lui et lui dit -Alors, quel-est ton nom ?-Je ne sais point seigneur, donnez moi donc celui qui vous plaira puisque je vous appartiens dĂ©sormaisâŠVisiblement. RĂ©pondit âil dâune voix te viens cette marque sur ton front ?-Je ne sais pas, je ne me souviens de rien avant ce jour ci. -Et bien je te nommerais Owen. Cela veut dire marque blanche » en crĂą ancien. Cela te convient-il ? -Comme il vous plaira. Acquiesça le jeune garçon, dĂ©pitĂ© dâappartenir dĂ©sormais Ă quelquâun mais en mĂȘme temps infiniment reconnaissant envers cet homme de lâavoir sorti de ce sordide ils quittĂšrent ensemble le sinistre marchĂ©, laissant derriĂšre eux le bruit des trocs et des Ă©changes Ă la criĂ©e et le disciple CrĂą conduisit Owen dans son domaine. Ce noble seigneur possĂ©dait de bien grandes terre et Ă lui seul appartenait la plaine des scarafeuilles ainsi que la pĂ©ninsule des gelĂ©es. Il rĂ©sidait sur une presquâĂźle un peu Ă lâĂ©cart de ses terres et sa demeure, qui se trouvait sur les plaines dĂ©sormais dĂ©vastĂ©es par lâapparition des dragoeufs, Ă©tait si belle et si vaste que chacun qui sây rendait ne pouvait aprĂšs trouver confort pareil ailleurs et vivait dĂ©finitivement avec le souvenir de ce si agrĂ©able chĂąteau. Le possesseur de ces terres Ă©tait le seigneur Azhlan. CâĂ©tait un homme sĂ©vĂšre mais juste. Il pouvait ĂȘtre trĂšs dur et trĂšs exigeant mais il savait rĂ©compenser grandement ceux qui parvenaient Ă le satisfaire. Câest ainsi quâaprĂšs lâavoir achetĂ© pour une bien modique somme, il mit Owen Ă son service. Quelle ne fut pas sa surprise lorsquâil se rendit compte que le jeune homme savait lire et compter ! Il dĂ©cida alors de dispenser le garçon du travail des terres quâil lui rĂ©servait et de lui confier plutĂŽt le soin de rĂ©diger ses lettres et de tenir ses comptes. Ainsi, Owen devint le scribe personnel du seigneur Azhlan. Contemplant lâardeur au travail, la persĂ©vĂ©rance et lâhonnĂȘtetĂ© du garçon, il fut pris dâaffection et dâestime pour ce dernier et lui offrit au fil du temps de plus en plus de libertĂ©. Il lâapprĂ©ciait tant et si bien que le garçon ne fut pas moins bien traitĂ© que sâil avait Ă©tĂ© son propre fils. Le seigneur avait Ă cĆur de lui enseigner de nombreuses choses, lâemmenant Ă la chasse aux sangliers avec lui, le conviant Ă sa table lors de grands festins et ne cessant de vanter ses mĂ©rites auprĂšs de ses hommes. Il en vient mĂȘme Ă lui offrir une des plus belles dragodindes de son Ă©curie, celle quâil rĂ©servait Ă lâhĂ©ritier quâil nâavait jamais eu. Ils purent alors chevaucher tout deux durant des heures Ă travers champs, palabrant de choses et dâautres. Le garçon en venait mĂȘme Ă oublier lâeffroyable vide qui recouvrait une partie de sa mĂ©moire. Il avait bien dâautres choses Ă allait pour le mieux pour Owen. Il avait dĂ©sormais 19 ans et malgrĂ© son statut dâesclave, il disposait de tous les privilĂšges dâun fils de seigneur. Il avait un visage joliment fait et son adresse au combat nâĂ©tait plus Ă prouver. En outre, son courage, sa bravoure et son tempĂ©rament fougueux en avait fait un jeune homme trĂšs apprĂ©ciĂ© dans les environs. Les paysans le saluaient lors de son passage et les seigneurs lui adressaient des sourires complices. On disait de lui quâil avait un port de tĂȘte princier et que sâil nâavait pas Ă©tĂ© quâun fils de pauvre bougre, comme lâavait affirmĂ© le marchand dâesclave il aurait pu trĂšs bien occuper une place de noble. Mais un jour, alors quâavec son seigneur il longeait une longue lande dĂ©serte et abimĂ©e, il sâinquiĂ©ta Ă voix haute de lâĂ©tat dĂ©vastĂ© de celle-ci. Azhlan lui rĂ©pondit -Vois-tu Owen, ces paysans ont fait opposition au roi. Et ses hommes se sont vengĂ©s en brulant les champs et ravageant les ?-Ils ont dut refuser de payer la lourde taxe quâil impose Ă ses cerfs. Alors les hommes Ă sa solde leur ont tout prit. ChaumiĂšre, femmes, rĂ©coltes, libertĂ©âŠ.Câest le prix Ă payer lorsquâon dĂ©sobĂ©i au roi d' jeune homme se mit Ă frĂ©mir de rage, ses poings resserrent fortement les rennes de sa pourquoi ces gens ne se rĂ©voltent ils pas ? -Ils nâen ont pas le courage ni lâaudace Owen. -Câest bien dĂ©plorableâŠIl suffirait quâils se soulĂšvent tous pour renverser ce tyran ! Ils sont si nombreux, ils pourraient facilement faire plier cet ignoble individu !-Ne tâen mĂȘle pas je te prie. Nous ne sommes pas Ă plaindre. Nous avons tous les soirs le ventre plein et le cĆur gai, en plus des viandes de sangliers et des boissons Ă notre table. Nous avons les moyens de nous acquitter de la taxe. Ce nâest pas notre sera bientĂŽt la mienne, je le jure sur mon honneur ! -Owen, pour lâamour de CrĂą ! Ne te lance pas dans quelque chose dâ dâinconsidĂ©rĂ© je vous le prometsâŠ.Seulement quelque chose de juste!Le seigneur soupira et se tut. Il savait quâil Ă©tait inutile dâinsister, le garçon Ă©tait aussi courageux que tĂȘtu. Ils rentrĂšrent sans bruit, Owen ne cessant de retourner dans son esprit les horreurs quâils venaient dâapercevoir et le gentilhomme priant en silence les douze pour quâil oublie vite son idĂ©e de vengeance. Malheureusement pour lui, le jeune homme Ă©tait bien dĂ©cidĂ© Ă faire payer ses atrocitĂ©s au roi. Le soir mĂȘme, attablĂ© autour dâun copieux repas, Owen lui parla de ses plans pour les prochains jours. Il comptait rassembler les paysans sous le mĂȘme drapeau et lancer par la suite une attaque contre le chĂąteau. Le seigneur se leva soudainement -Il est hors de question que je te laisse te complaire dans de telles chimĂšres ! Tu ne changeras rien au cours des choses ! Dois-je ĂȘtre obligĂ© de te faire mettre aux fers pour tâempĂȘcher de te nuire ? -Mâemprisonner ?! Que bien vous en fasse mais sachez que je mâĂ©vaderais autant de fois quâil le faudra tant que justice ne sera pas rendu ! RĂ©pondit le jeune homme en se levant Ă©galement. Ses yeux se plantĂšrent dans ceux du seigneur et il put y lire toute la dĂ©termination du monde. Connaissant le caractĂšre de fer du garçon, Il ne se senti pas le courage de lutter contre une telle volontĂ© et fatiguĂ©, il se rassit en câest une bien mauvaise façon de remercier la personne qui tâa accueilli en son foyer comme son propre fils et tâa offert tout ce qui a fait de toi un homme aujourdâhuiâŠ-Je le sais monseigneur, je vous dois Ă©normĂ©ment si ce nâest tout. Et câest pourquoi je ne me sentirais digne de vous quâune fois ce tyran renversĂ©. Je ne peux vivre encore sous votre toit tout en sachant que vous ĂȘtes soumis Ă un vaurien sans que je ne puisse rĂ©agir. Laissez moi aller avec votre bĂ©nĂ©diction je vous prie, elle me portera chance. Et je vous en supplie, libĂ©rez moi de mon statut dâesclave qui me rattache Ă vousâŠ-Ce nâest pas ma bĂ©nĂ©diction quâil te faudra mais bien celle des Douze ! Et bien cours Ă ta perte ! Mais ne me demande pas de te donner mon accord, câest au dessus de mes forces de cautionner la folie dâun hommeâŠDâautant plus lorsque je considĂšre cet homme comme mon propre enfant. Et pour ce qui est de ton statut, il y a bien longtemps que je ne te considĂšre plus comme mon esclave. Tu es libre mon ami, bien que cela mâattriste terriblement que la libertĂ© que je tâaccorde te conduise Ă la mortâŠ-Je vous remercie monseigneurâŠPour tout ! Et bien, quâil plaise aux Dieux et advienne que pourra! Sur ce, le garçon se leva de table et sâĂ©loigna en direction de la porte sous le regard impuissant du seigneur Azhlan. Lorsquâil fut sur le pas de la grande porte, il se retourna vers lui et lui lança -Dans dix jours si le tyran est encore sur le trĂŽne, vous pourrez me considĂ©rer comme le plus idiot des orgueilleux. Sinon, je vous remercie du fond du cĆur pour votre immense gĂ©nĂ©rositĂ©. Je ne pense jamais avoir rencontrĂ© dâhomme plus droit et plus bon que vous. Que les douze vous protĂšgent vous et vos hommes ! Puis il se retourna et disparut derriĂšre lâembrassure de la porte, engloutis par lâobscuritĂ© froide de la nuit. Il laissait derriĂšre lui un seigneur au cĆur blessĂ© et un chĂąteau dans lequel plus jamais ses rires joyeux ne retentiront entre ses murs.[HRP] La suite demain de nouveau.[/HRP] TeyndoAncien Foodien Nombre de messages 1011Age 32Phrase favorite Je ne suis pas PETIT !Humeur Taquin Classe Eniripsa TerreClasses Date d'inscription 06/01/2010Sujet Re La Mer d'Asse, son histoire. Jeu 4 FĂ©v - 1758 [HRP]TroisiĂšme et avant dernier chapitre. Comme pour les autres, n'hĂ©sitez pas Ă me signaler les fautes ou les incohĂ©rences.[/HRP]Chapitre IIIPendant ce temps lĂ Ă la taverne de la Bagrutte, lâagitation Ă©tait Ă son comble. Et pour cause Dans lâatmosphĂšre enfumĂ© de ce lieu Ă©tait en train de se dĂ©rouler une incroyable partie de poker. La plupart des joueurs sâĂ©taient dĂ©jĂ couchĂ©s en voyant les sommes atteindre des sommets et il nâen restait que deux en compĂ©tition. Un Ă©caflip au pelage gris soyeux, le regard fier et les oreilles dressĂ©es de contentement et un vieil enutrof sale et barbus transpirant Ă grosse gouttes. Devant le disciple dâĂ©caflip se trouvaient de nombreuses piles de piĂšces et entre ses doigts fins il ne cessait de faire tournoyer nonchalamment un kama dorĂ©. Le sourire narquois adressĂ© Ă son adversaire dĂ©couvrit ses longues canines pointues et il dit sur un ton amusĂ© -Bien, tu nâas plus rien Ă miser. On dirait que jâai gagnĂ©.....Encore !Le vieil homme baissa les yeux et se mis Ă marmonner des paroles incomprĂ©hensible en fronçant les sourcils. Il regarda dĂ©pitĂ© et sans mot dire lâEcaflip empocher les mises dans un grand sac en peau de puisque personne ne veut surenchĂ©rir, je mâen vais ! JâespĂšre que dame chance sera plus clĂ©mente envers vous la prochaine il se leva et se dirigea vers la sortie. La foule qui sâĂ©tait amassĂ©e au cours de la partie sâĂ©carta pour le laisser passer, quand soudain le vieil homme appela -Attend ! Jâai.. jâai bien encore quelque chose !IntriguĂ©, lâEcaflip revient sur ses pas et le vieil homme bien dĂ©cidĂ© Ă ne pas laisser repartir le fĂ©lin avec sa fortune sorti de sous sa cape un morceau de prĂ©cieuse Ă©toffe rouge. Puis, lentement et prĂ©cautionneusement, il sorti du tissus un magnifique bijou ! Je rajoute aux mises ceci ! A la vu du fin bijou merveilleusement travaillĂ© et sertis de multiples pierreries, le visage de lâĂ©caflip sâempourpra. Le marchand ajouta sur un ton connaisseur -Magnifique ouvrage nâest-ce pas ? Le fĂ©lin le retourna prĂ©cautionneusement entre ses griffes en tremblant dâĂ©motion et demanda -OĂč as-tu trouvĂ© ceci ?âŠ.-Au pied dâun tertre, un aventurier a du lâĂ©garer. Et comme il nây avait personne aux environs, je lâai donc pris, tel est mon bon ces mots, lâĂ©caflip bondit sur la table et renversant les chopes et les cartes qui sây trouvait, dĂ©gaina furieusement son Ă©pĂ©e et en pointa la lame sur la gorge du vieil MENSONGES ! Ou as-tu trouvĂ© ça ? RĂ©pond moi sur le champ et si tu tâavises une fois de plus de me mentir je jure que ta tĂȘte roulera sur le sol lâinstant dâaprĂšs !!LâĂ©caflip avait hurlĂ© ces mots. La foule avait reculĂ© de peur et les femmes et les enfants sâĂ©taient enfuis. Certains avait dĂ©gainĂ© eux aussi leur Ă©pĂ©es, prĂȘt Ă se dĂ©fendre mais devant la fureur que tĂ©moignait le fĂ©lin, personne nâosa rĂ©agir et personne ne songeait mĂȘme Ă le dĂ©sarmer. Ils le regardaient tous, impuissants, menacer le vieil homme sale. La lame sous la gorge, le vieux marchand se mis Ă bĂ©gayer, sa voix se transformant petit Ă petit en chuchotement appartenait Ă un jeune homme, un garçon que jâavais capturĂ© sur un champ de batailleâŠ-Ou est-il ?! OĂč est le garçon ?! Hurla encore lâĂ©caflip, enfonçant quelque peu le fil de sa lame dans la gorge du vieil homme jusqu'Ă en faire perler une goutte de ne sais pas, je ne sais pas ! Je lâai vendu au seigneur des terres du sud, Ă Azlhan le CrĂą. Je ne sais rien de plus ! Je vous le jure !A la suite de ces paroles, lâĂ©caflip rangea son Ă©pĂ©e au fourreau et bousculant les curieux, couru hors de la taverne, abandonnant derriĂšre lui ses cartes et sa nouvelle fortune. Il gagna lâĂ©table et enfourchant sa dragodinde, la lança au triple galop Ă travers les champs, serrant de toute ses forces dans sa main droite le bijou dâ cĆur battait la chamade et ses pensĂ©es tourbillonnaient dans son esprit. Ce diadĂšmeâŠComment nâaurait-il pas pu le reconnaitre ? Il avait Ă©tĂ© le maĂźtre dâarme du jeune prince Astar pendant sept annĂ©es entiĂšres. Se pourrait-il que ⊠? Il ne pouvait pas laisser le doute subsister et ne pourrait reposer quâune fois quâil en serait certain. Les obsĂšques du prince avait Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©es il y a bien longtempsâŠPourtant ....Et câest tourmentĂ© par ces Ă©tranges pensĂ©es quâil mit le cap sur la presquâile du seigneur Owen avait dĂ©jĂ en moins de trois jours, Ă lâaide de sa fougueuse monture parcourut la moitiĂ© des terres du roi. Partout oĂč il voyait que la misĂšre et le malheur sâĂ©tait abattu, il sâarrĂȘtait et tentait de rallier les paysans et les cerfs Ă sa cause Se venger de lâhomme qui Ă©tait responsable de leur malheur et lâempĂȘcher dĂ©finitivement de commettre de nouveaux crimes. Et ce fut un vĂ©ritable succĂšs. Owen savait si bien manier les mots que bientĂŽt la quasi-totalitĂ© des habitants dâamakna lui jurĂšrent de le suivre lors de lâattaque du chĂąteau. Car tel Ă©tait le plan du jeune homme Assaillir la forteresse afin dâexiger rĂ©paration auprĂšs de Karam en personne. Ils Ă©taient assez nombreux pour cela et aprĂšs les discours dâOwen, bien assez fit armer tout les hommes du mieux quâils pouvaient, leur donnant partout oĂč il passait courage et motivation. Grace Ă son savoir et Ă sa volontĂ©, il Ă©tait parvenu Ă faire rĂ©agir presque tous les paysans sur leur abominable condition. Il Ă©tait si charismatique que ces gens dirent mĂȘme de lui quâil Ă©tait nĂ© pour ĂȘtre meneur dâhommes et que personne dâautre que lui nâaurait pu les unir sous la mĂȘme banniĂšre en si peu de temps et en si bon ordre. Les forgerons dĂ©cidĂšrent de lui confectionner une armure solide et le heaume Ă©tait mĂȘme encore tiĂšde des feux de la forge lorsquâil lâessaya. Ainsi Ă©quipĂ©s, ils mirent leur plan Ă sixiĂšme jour, durant la nuit, plus dâun millier dâhommes et de femmes assiĂ©gĂšrent le chĂąteau du roi. A lâaide dâhabiles chasseurs et de fervents disciples de Cra, les sentinelles furent toutes rĂ©duites au silence. Quelle ne fut pas la surprise de Karam lorsquâau matin, ses servants lui annoncĂšrent que toute sortie Ă©tait effet, les troupes dâOwen sâĂ©taient rassemblĂ©es lĂ , bloquant toutes les issues du chĂąteau, retranchant les hommes du roi dans leurs quartiers. Il Ă©tait dĂ©sormais impossible dâentrer dans le chĂąteau comme dâen sortir. Le chĂąteau Ă©tant bordĂ© par la mer, il Ă©tait dâautant plus facile pour peu dâhomme dâen faire le siĂšge et plus dur encore pour les habitants dâen sortir. Furieux, le roi se fit apporter sa plus belle parure et se prĂ©senta du haut de ses murailles aux hommes qui siĂ©geait est votre chef ? hurla-t-il dâune voix terrible qui fit trembler les plus faibles. Qui est lâinvestigateur de cette action ?-Câest moi ! RĂ©pondit Owen, couvrant les rumeurs de la foule qui sâĂ©tait amoncelĂ©e au pied des murailles pour Ă©couter la colĂšre du roi et sâĂ©cartant des gens pour se prĂ©senter devant Ă©tait montĂ© sur sa superbe dinde, laquelle on avait Ă©quipĂ© de beaux harnachements. Ses habits et son armure nâĂ©taient pas de trĂšs grande facture mais sa prestance confĂ©rait Ă sa tenue la grandeur qui lui manquait. Il leva la tĂȘte, dĂ©fiant le roi du regard et lui adressa un bref salut, avec toute lâinsolence de sa beautĂ© dĂ©sinvolte. Le roi dâabord dĂ©contenancĂ© par la vue de cet inconnu, se repris et lui demanda dâune voix forte ce quâil dĂ©sirait tout en maudissant lâeffronterie du jeune suis lĂ pour faire justice, roi ! Vois ces hommes qui se dressent devant toi, les mĂȘmes que tu as maltraitĂ©s durant des annĂ©es ! Maintenant ils rĂ©clament rĂ©paration ! Descend de tes murailles et viens te battre en duel ! Il n'y aura alors aucun mort mis Ă part toi si tu n'est pas de taille. Ton peuple rĂ©clame justice !La foule derriĂšre le garçon vocifĂ©ra alors des chansons de guerre, des appels au combat, prouvant alors avec vĂ©hĂ©mence les dires du jeune homme, scandant parfois en chĆur son prĂ©nom. Le roi blessĂ© dans son amour propre par la prise de son chĂąteau par un inconnu, et surtout trĂšs orgueilleux, dĂ©cida dâaccepter le duel et le fit signaler aux hommes au pied des murailles. La nouvelle fut accueillie avec grande joie par les cerfs en colĂšre et Owen se fit fĂ©liciter de toute part. Lorsque le conseiller du roi tenta de lâen empĂȘcher, Karam le regarda gravement dans les yeux et lui dit -Si je ne puis remporter ce duel, câest que je ne suis plus digne dâĂȘtre roi. Un roi se doit dâĂȘtre fort. Il est la puissance et le courage. Je prĂ©fĂšre mourir bravement en dĂ©fendant mon honneur sous la lame dâun inconnu que de pĂ©rir terrĂ© comme un rat dans son trou. » Le conseiller ne sut que rĂ©pondre et ordonna de faire prĂ©parer les armes du roi. Le duel aurait lieu le lendemain, 3 heures aprĂšs le levĂ© du jour. Tel en avait Ă©tĂ© lendemain, la tension au alentour du chĂąteau Ă©tait palpable dĂšs les premiers rayons du soleil. Les cerfs avaient amĂ©nagĂ©s la piste sur laquelle devrait se dĂ©rouler lâaffrontement et chacun craignait pour lâissue du combat. Les assiĂ©geants avait passĂ© la matinĂ©e Ă encourager leur champion et sa dragodinde et Ă sâassurer quâils ne manquaient de rien. Owen, las de protester et de refuser systĂ©matiquement avait fini par se laisser faire par ses hommes qui le menaient dâabris en abris afin de lui offrir Ă manger, Ă boire ou quelques porte-bonheurs divers et variĂ©s. Il ne comptait plus non plus le nombre de braves forgerons qui sâĂ©taient proposĂ©s pour aiguiser son Ă©pĂ©e ou faire reluire son armure. Il craignait pour sa vie, Karam Ă©tant Ă ce quâon lui avait dit un excellent combattant mais tout les regards bercĂ©s dâespoir quâon posait sur lui lui redonnait force et courage. Ils auraient pu dĂ©cider de tuer dĂ©loyalement le roi dĂšs quâil sortirait du chĂąteau pour faire face Ă lui mais non, ils avaient prĂ©fĂ©rĂ©s placĂ©s toute leur foi en lui, prĂ©fĂ©rant un duel Ă mort honnĂȘte quâune tromperie dĂ©loyale. Il en ressentait une immense Ă©motion et au fur et Ă mesure que le jour se levait, il se sentait plus grand et plus roi quand Ă lui, sâapprĂȘtait Ă©galement Ă mener le combat avec les gens de sa cour. Il fut fort bien Ă©quipĂ© et armĂ©. Les demoiselles pleuraient en lâenlaçant entre leur bras fragiles et les hommes avaient le regard terne. Ils nâavaient jamais manquĂ©s de rien eux Ă la cour et leur roi leur paraissait fort honnĂȘte et gĂ©nĂ©reux. Et voila que des manants venaient troubler leur tranquillitĂ© et mettre fin Ă leur vie de panache. Chacun avait le visage morne et tous sentaient que quelque chose dâaffreux allait se dĂ©rouler Ă lâissue de ce duel.[Voila, voila, suite et fin demain!]DerniĂšre Ă©dition par Teyndo le Sam 20 Mar - 1941, Ă©ditĂ© 1 fois IndependenceCuisinier Nombre de messages 599Age 32Phrase favorite Si elle te gratte la main a la St valentin , vivement la St marguerite xHumeur SaintePasse temps Matter les jolies filles du cĂŽtĂ© d' Pandawa sereinClasses Date d'inscription 25/03/2009Sujet Re La Mer d'Asse, son histoire. Jeu 4 FĂ©v - 2009 J'adore trop le pasage entre l'ecaflip et l'enutrof a la Taverne , c'est trop intriguant ! Vivement la suite ! TeyndoAncien Foodien Nombre de messages 1011Age 32Phrase favorite Je ne suis pas PETIT !Humeur Taquin Classe Eniripsa TerreClasses Date d'inscription 06/01/2010Sujet Re La Mer d'Asse, son histoire. Ven 5 FĂ©v - 2128 [HRP]Et voici le dernier chapitre[/HRP]CHAPITRE IVA lâheure convenue, les assiĂ©geants laissĂšrent le roi et quelques hommes sortir du chĂąteau sous bonne garde. Les deux ennemis se prĂ©sentĂšrent face Ă face, les fils de leurs lames et l'acier de leurs armures brillants sous le soleil encore blafard. Les spectateurs se placĂšrent autour de lâarĂšne de fortune en silence, les nobles eux assistait Ă l'affrontement depuis les remparts, les yeux rivĂ©s sur les combattants, les jaugeant, les Ă©valuant, les soupesant lâun et lâautre. Ils se saluĂšrent briĂšvement. Ils avaient chacun sous leur heaume les mĂąchoires serrĂ©s, et sous leur cĂŽte de maille, leurs cĆurs battaient Ă tout rompre. Leurs dragodindes piaffaient nerveusement tandis que chacun, les muscles bandĂ©s, attendaient froidement le signal qui dĂ©buterait la mise Ă mort. Le signal fut donnĂ©, les deux cavaliers sâĂ©lancĂšrent lâun contre lâautre et se percutĂšrent dans un grand fracas de mĂ©tal. Au premier assaut, malgrĂ© la violence de la rencontre, les deux adversaires Ă©taient encore sur leurs montures. Chacun compris alors quâil avait en face de lui un combattant dâune grande valeur. Alors, ils ne tardĂšrent pas Ă donner le second assaut. Celui-ci fut plus fructueux pour Karam le roi, puisque Owen fut dĂ©sĂ©quilibrĂ© et tomba Ă terre. La foule hurla. Owen se releva aussitĂŽt, quelque peu chancelant Ă cause du choc mais ne laissant pas ainsi lâoccasion au roi de lâattaquer au sol par surprise. Le roi descendit de sa monture Ă©galement et sans plus attendre le combat put continuer dans une violence incroyable. Les lames sâentrechoquaient dans un fracas Ă©pouvantable, les cris de rage que poussaient les deux combattants Ă©taient tels que lâon aurait cru deux fauves en train de sâentretuer. La poussiĂšre quâils soulevaient rendait le combat moins Ă©vident encore. Les coups pleuvaient et lâun et lâautre rivalisaient de parade. Pas une seconde de rĂ©pits nâĂ©taient offerte aux deux adversaires, chacun sachant que le moindre relĂąchement leur vaudrait la mort. Owen commençait Ă ressentir une douleur sourde dans les Ă©paules Ă chaque nouveau coup et le souffle lui manquer. Il tenta dâoublier cette souffrance et redoubla dâeffort pour mettre Ă terre Karam Ă lâaide de coups brutaux et prĂ©cis, mais celui-ci bien initiĂ© Ă lâart du combat semblait ne jamais devoir ployer sous ses assauts. Comprenant quâa ce rythme il ne tiendrait pas longtemps, le jeune homme ralentis la cadence de ses coups et se concentra surtout sur ses jambes. Il jugea prĂ©fĂ©rable dâessayer dâesquiver les coups que de les parer et de devoir dĂ©ployer une force phĂ©nomĂ©nale pour les repousser et utilisant la souplesse que lui offrait sa jeunesse par rapport au roi, il rĂ©ussit finalement Ă fatiguer ce dernier au bout de quelques Ă©changes. Les deux adversaires, presque Ă bout de force, se sĂ©parĂšrent un instant afin de reprendre leurs souffles et leurs esprits. La foule hurlait dĂ©sormais, les pressant Ă mettre rapidement un terme Ă ce douleur irradiait dĂ©sormais dans tout le corps dâOwen et sa tĂȘte bourdonnait furieusement. Il regarda un bref instant la foule amassĂ© autour de lui. Et sâil dĂ©cevait ces gens ? Sâil se faisait abattre lĂ , devant eux ? Terrasser en mĂȘme temps que tous leurs espoirs ? Tuer ou ĂȘtre tuer, quel pire choix pourrait on avoir ? Puis il se ressaisit. Ne pas rĂ©flĂ©chir, pas dans un tel moment. Devenir juste une bĂȘte, une crĂ©ature de guerre ignorant la peur et la souffrance. Son corps ne tiendrais plus trĂšs longtemps, et en regardant briĂšvement le roi qui lui faisait face, il comprit que lui non plus. Le roi avait peut ĂȘtre lâexpĂ©rience, mais Owen avait la jeunesse et lâendurance, et câĂ©tait maintenant quâil devait en profiter. Alors, dans une ultime sollicitation de tous ses muscles, il fondit sur le roi et lui assĂ©na une sĂ©rie de coups incroyablement brutaux. Le roi dut puiser dans ses derniĂšres forces pour lui faire face. Des Ă©tincelles jaillissaient aux contacts des lames dans dâeffroyables crissements de mĂ©taux. Owen poussa un cri terrible et mis dâavantage de violences encore dans la maniement de sa lame. Soudain, le roi ploya sous lâassaut et mis un genou Ă terre, dĂ©sĂ©quilibrant ainsi un instant sa garde. LâĂ©pĂ©e du jeune homme trouva alors une prise sous le heaume du roi, juste au dessus de son Ă©paule droite, et lâinstant dâaprĂšs, la tĂȘte de Karam roulait sur le sol parmi la poussiĂšre. La foule explosa dans une grande clameur de joie. Owen mis quelques secondes Ă rĂ©aliser ce quâil venait dâaccomplir avant de tomber Ă son tour Ă genoux auprĂšs du corps sans vie du roi. Peu aprĂšs, il se faisait enlacer, congratuler et remercier de toutes parts. Les gens se pressaient autour de lui afin de le fĂ©liciter, ils le portĂšrent en triomphe et lui retirĂšrent son heaume pour lâembrasser. Il Ă©tait tellement fatiguĂ© et affaiblis quâil parvenait Ă peine Ă saisir ce quâil se passait, il partageait juste cette joie immense que dĂ©gageait la foule par leurs Ă©treintes chaleureuses et leur chants victorieux. Il Ă©tait seigneur dĂ©sormaisâŠIl avait tuĂ© le roi, il prenait sa place. Le tyran Ă©tait vaincu, les villageois vengĂ©s, il avait rĂ©ussi. Il sourit, se laissant bercer par la chaleur bienveillante de cette foule en liesse. Soudain, une dragodinde fit irruption au milieu de tous ces braves gens. Ils sâĂ©cartĂšrent afin de la laisser passer, surpris par lâair terrifiĂ© de lâEcaflip qui la montait. NâĂ©tait-il pas encore au courant quâils avaient gagnĂ© ? Les serfs commencĂšrent Ă vouloir le faire descendre de sa monture, lâengageant Ă les rejoindre pour faire la fĂȘte, mais lorsquâils virent le regard horrifiĂ© quâil porti sur le corps du roi et sur Owen, certains se turent immĂ©diatement, comprenant que quelque chose nâallait pas. Le fĂ©lin dĂ©visagea longtemps le prince, sans bouger et une profonde tristesse sâempara de ses traits. Il serra les dents, et une larme roula sur sa joue. LâĂ©caflip descendit alors de sa dragodinde et sâapprocha doucement de leur hĂ©ros. Les gens sâĂ©cartĂšrent, libĂ©rant le passage devant le visage pĂąle et lâair grave du nouveau venu. Owen le considĂ©ra sans comprendre. LâĂ©caflip sorti un petit paquet de velours rouge dâune sacoche accrochĂ©e Ă sa ceinture et lâouvrit dĂ©licatement en tremblant dâĂ©motion, dĂ©voilant ainsi un magnifique diadĂšme dorĂ©. Il le prit avec prĂ©caution et le posa sur la tĂȘte du jeune homme. Le jeune homme leva les yeux pour essayer dâapercevoir le diadĂšme. La foule intriguĂ©e sâĂ©tait tue. Owen souleva une mĂšche de cheveux et passa lâindex sur le contour du bijou pour en discerner les motifs, frĂŽlant en mĂȘme temps du bout du doigt sa cicatrice et le bord pointu de la tiare. Il nâ eu que le temps de se dire quâil Ă©tait Ă©trange que sa cicatrice et ce bijou est la mĂȘme forme avant que les souvenirs ne fondent sur lui comme autant de poignards tranchants qui se figĂšrent net dans son cĆur. Il arrĂȘta son geste, la main sur le front, les yeux Ă©carquillĂ©s dâhorreur, le visage livide et les lĂšvres foule assistait Ă la scĂšne sans comprendre le drame qui venait de se dĂ©rouler devant eux. Deux personnes du chĂąteau sâavancĂšrent et vinrent briser le silence en proposant au nouveau roi les bijoux et les vĂȘtements qui convenaient Ă son nouveau rang. Le roi les regarda sans mĂȘme les voir, ne fit pas mĂȘme signe de vouloir les prendre. Il ne dit rien, ne salua pas la foule qui attendait de lui un discours ou un geste et dâun pas lent et qui avait quelque chose de terriblement mĂ©canique, sâĂ©loigna sans mĂȘme un regard pour ce qui se passait autour de lui. Le soir mĂȘme, on le vit arpenter toutes les piĂšces du chĂąteau tel un revenant, ouvrant ça et lĂ les portes et explorant les chambres et les piĂšces dâun air sombre, silencieux et le regard vide. Devant son extrĂȘme froideur, personne ne songea Ă interrompre son Ă©trange visite pour le faire assister au banquet que lâon donnait en son honneur et les nobles qui devaient lui prĂȘter allĂ©geance le soir mĂȘme durent se rĂ©soudre Ă le faire le lendemain. Durant une bonne partie de la nuit, on entendit encore des pas, aller et repartir dans le chĂąteau comme une Ăąme errante. Mais au petit matin, personne ne fut en mesure de mettre la main sur Owen. Câest aprĂšs deux jours de recherches intensives que lâon retrouva sur la plage de la mer dĂ©montĂ©e qui bordait le chĂąteau une pile de vĂȘtements bien pliĂ©s, une Ă©pĂ©e et un diadĂšme dorĂ© soigneusement dĂ©posĂ©s sur un rocher prĂšs de lâeau avec un mot laissĂ© lĂ par-dessus Je pars rejoindre mon pĂšre et ma mĂšre, merci et pardon. Prince Astar »Alors tous comprirent enfin ce que le jeune homme avait rĂ©alisĂ© la veille. Il avait tuĂ© son propre pĂšre sans le savoir. Owen nâĂ©tait autre que ce prince que lâon croyait mort au combat depuis des annĂ©esâŠLe peuple fut tellement attristĂ© par la disparition du prince et tellement touchĂ© par lâhistoire tragique de celui-ci quâil dĂ©cida de donner son nom Ă la mer qui lâavait engloutie. La mer dâAstar. Afin que les gĂ©nĂ©rations futures se souviennent Ă jamais de la dĂ©termination de cet homme qui a rĂ©ussi Ă lui seul Ă soulever une armĂ©e pour renverser le tyran qui gouvernait amakna, mais aussi de la terrible ironie du sort qui Ă fait quâen mĂȘme temps quâil dĂ©barrassait le monde des douze dâun roi corrompu, il commettait un parricide. Malheureusement, comme les gĂ©nĂ©rations futurs sont toujours plus occupĂ©es Ă prodiguer le moins dâeffort possible, la Mer dâastar est devenu au fur et Ă mesure du temps la mer dâasse, les gens ne se donnant plus la peine de prononcer son nom en entier. Et en mĂȘme temps que son prĂ©nom, au fur et Ă mesure du temps, sâest effacĂ© des livres relatant du passĂ© lâhistoire tragique de ce prince. »Je rouvris les yeux que jâavais fermĂ©s au cours de mon rĂ©cit et un silence poignant accueillit la fin de cette histoire. Cela ne prĂ©sageait rien de bon. Je ne dus attendre quâun court instant avant de connaitre la premiĂšre rĂ©action du public, un grand Ă©clat de rire me parvient alors du fond de la salle. Puis, se fut bientĂŽt la salle toute entiĂšre qui riait aux Ă©clats sous mon regard consternĂ©. Personne ne mâavait prise au sĂ©rieux. DĂ©pitĂ©, je fis signe Ă Teyndo de me suivre au dehors et nous sortĂźmes tous deux sous les quolibets de la foule. Une fois dehors, je soupirais profondĂ©ment. -Tout cela ne sert Ă rien, ils sont trop bornĂ©s ! Ils ne comprennent rien ! Ne veulent pas entendre raison! Criais-je-Il faut avouer que câest un peu farfelus comme histoireâŠMe rĂ©pondit Teyndo avec un sourire. [i ]Tout le monde crois en la dynastie de Allister et toi tu te prĂ©sentes Ă eux et leur chante un tout autre refrain. [/i]-Mais câest aprĂšs la disparition du prince que furent nommĂ© au pouvoir ceux qui allait mettre bien plus tard sur le trĂŽne Allister ! Câest pour cela que nous sommes gouvernĂ©s dĂ©sormais par un bon roi ! Grace Ă lui ! Jâabandonne, jamais ils ne sauront admettre la vĂ©ritĂ©. Pour eux, Allister est le premier roi dâAmakna, comme si il nây avait jamais eu personne dâautre auparavantâŠTeyndo soupira alors Ă son tour devant mon air agacĂ©, dĂ©cidant quâil Ă©tait inutile dâinsister. Puis, tout bas, il mâ Tu saisâŠCâest une histoire que lâon tâa racontĂ©âŠElle nâest peut ĂȘtre pas vraie.. -Je le sais.⊠Mais je continuerais tout de mĂȘme Ă la dicter Ă ceux qui mâen feront la demande, parce que je l'aime je me ressaisi, apaisant ma colĂšre et ajouta - AprĂšs tout, le but dâune histoire nâest pas dâĂȘtre vraie, mais de faire sourire et rĂȘver, non ?Teyndo acquiesça d'un signe de tĂȘte et tous deux, nous nous remĂźmes en route vers Brakmar afin de passer le reste de la nuit au chaud, bien tranquillement chez la fin, j'espĂšre que ça vous avez aimĂ© cette histoire et pris autant de plaisir Ă la lire que j'ai eu Ă l'Ă©crire. ' [/HRP] Contenu sponsorisĂ©Sujet Re La Mer d'Asse, son histoire. La Mer d'Asse, son histoire. Page 1 sur 1 Sujets similaires» L'histoire du jeune Fec-Iv» l'histoire d'un cra aguerir» Les fausses histoire vrai» L'histoire de Cuupide-Hon» L'histoire de YopleterriblePermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumFamakna Food Rez-de-ChaussĂ©e du Bistrot RĂ©cits et aventures [RP] Les Ă©tagĂšres de la BibliothĂšque RĂ©cits d'AventuriersSauter vers
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